ouverture du stade !

Benoit MARTIN

samedi 16 janvier 2010 - 23h44
Valenciennes chute face à Toulouse dans un match débloqué par les erreurs des deux équipes. Tabanou, sur des passes de Gignac, signe un doublé et relance le Téfécé pour la deuxième partie de saison.
Dans les coulisses du Stade Nungesser
- Valenciennes retrouvait son stade de Nungesser pour la première fois en 2010 et restait à domicile sur deux matchs nuls en championnat, tous deux conclus sur le score de 0-0. Pour leur seul match disputé en 2010, en Coupe de France face au Mans, les Valenciennois se sont inclinés 1-0.

- La reprise de Toulouse avait été de bon augure pour cette nouvelle année. Avec deux succès, face aux Herbiers en Coupe de France et à Nancy à domicile en Coupe de la Ligue, les Toulousains ont pu préparer de la meilleure des manières ce premier match de Ligue 1.

- En championnat, Valenciennes restait sur une série de quatre matchs sans victoires (2 nuls – 2 défaites). Le dernier succès, à domicile, était contre Monaco (5 décembre). Pour Toulouse, le bilan n'était pas meilleur, avec une victoire en cinq matchs. Surtout, l'équipe toulousaine ne s'était imposée qu'une seule fois à l'extérieur, à Lens, le 25 octobre.

- Privé de Samassa, Tiéné et de Ndy Assembé, partis disputés la Coupe d'Afrique des Nations, Philippe Montanier doit aussi se passer de Penneteau. Wimbée, gardien vétéran de la L1 est donc dans le but. Montanier a composé une équipe assez classique, où la seule surprise est la titularisation de Ducourtioux au poste d'ailier droit.

- Aucun joueur à la CAN pour Alain Casanova, mais une liste de blessés qui devient gênante. Le coach toulousain a ainsi dû faire appel à 19 joueurs pour suppléer un forfait éventuel de Gignac, en délicatesse avec ses adducteurs. Mais le buteur a été aligné d'entrée de jeu, comme Tabanou, préféré à Luan.


16eme minute (0-1)
Bisevac repart de sa surface balle au pied, dribble un premier joueur mais se fait ensuite subtiliser le ballon par Didot qui glisse instantanément à Gignac. Le buteur toulousain trouve sur sa gauche Tabanou, seul et lui transmet le ballon dans la surface. Le milieu de terrain pique son ballon et bat Wimbée.

37eme minute
Le ballon est amené jusqu'à la surface de réparation par Audel, côté droit. En manque de solutions, il trouve dans l'axe Sanchez qui contrôle, se recentre et adresse une frappe sèche à mi-hauteur que Valverde sort d'un plongeon.

43eme minute (1-1)
Coup-franc de Mater, de 35 mètres côté droit. Le ballon est déposé entre le point de penalty et le but où Audel passe devant son défenseur et se jette pour reprendre de la tête et battre Valverde mal sorti.

52eme minute
Le ballon traîne devant la surface toulousaine. La défense ne parvient pas à s'en sortir et c'est Sanchez qui hérite de la balle. Il se décale et enchaîne une frappe du gauche qui part vite et fort et oblige Valverde à une parade réflexe. Le ballon heurte le haut de la barre avant de sortir.

83eme minute (1-2)
Gignac est décalé sur le côté droit. Il lève la tête et centre fort, à ras de terre, devant le but. Wimbée ne sort pas et aucun défenseur n'ose toucher le ballon qui parvient à Tabanou au second poteau. Celui-ci ouvre son pied et marque devant Mater.

86eme minute (1-3)
Tabanou et Gignac dédoublent leurs passes côté gauche. C'est Gignac qui peut s'enfoncer aux abords de la surface. Il centre et personne ne touche le ballon qui parvient à Sissoko. Ce dernier contrôle et frappe en force. Le ballon est détourné mais pénètre dans le but.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Le début de match a été laborieux. Un terrain très gras, des joueurs qui ont du mal à trouver le rythme et ça donne un festival de contrôles et de passes ratés. C'est justement sur une de ces erreurs, de Bisevac qui pousse trop son ballon après un crochet, que Didot récupère et glisse à Gignac qui décale Tabanou dont la balle piquée trompe Wimbée. Il faut bien un nouveau quart d'heure médiocre avant de voir une réaction valenciennoise. Mater sur coup-franc sert Audel qui trompe Valverde peu inspiré dans ses sorties. En seconde période, les Valenciennois se sont montrés plus inspirés et plus volontaires, à l'image d'Audel, Sanchez et Ben Khalfallah, dont la rentrée a donné du rythme à l'équipe. Mais, n'ayant pas concrétisé leurs actions, les Valenciennois se sont fait piéger par Gignac, double passeur, sur un centre de la droite pour Tabanou, encore lui, et un centre de la gauche pour Sissoko. Dans l'ensemble, ce match ne restera pas dans les annales, mais c'est bien la preuve qu'il suffit de profiter de quelques moments forts dans un match pour l'emporter. A condition d'avoir un joueur pour faire la différence.




22h30 Affrontements dans les tribunes pendant Grenoble - Saint-Etienne

Des affrontements entre supporteurs stéphanois et forces de l'ordre ont eu lieu samedi soir dans les tribunes du stade des Alpes à la mi-temps du match entre Grenoble et Saint-Etienne, comptant pour la 20e journée de Ligue 1 de football

GRENOBLE PERDANT UNE FOIS DE PLUS



GRENOBLE

Ce GF38-ASSE était classé match à risques de niveau 3, c'est-à-dire le niveau maximum. Et si, par le passé, certains matches de ce type s'étaient avérés plutôt calmes, ce derby rhônalpin n'a pas été de tout repos du côté des tribunes.

Dès le milieu de l'après-midi, des supporters stéphanois, notamment du groupe des Green Angels, ont investi un bar du centre-ville de Grenoble, à quelques centaines de mètres seulement d'un bar où ont l'habitude de se réunir des supporters grenoblois.

Si aucune violence n'a été à déplorer, en centre-ville, le ton est monté au fur et à mesure que l'heure du match approchait, notamment lorsque les supporters de l'ASSE ont voulu rejoindre le stade en cortège. Ce qui a été vécu comme une provocation par les Grenoblois.

Pour un vol de cafetière ?
Les forces de police, largement mobilisées sur ce match, ont alors tout fait pour boucler les abords du Stade des Alpes pour éviter tout affrontement entre les différents groupes.

Les forces de l'ordre ont bien essuyé quelques jets de projectiles, semble-t-il, mais sans dégâts, ni blessés.

À l'intérieur du stade, les choses se sont dégradés à la mi-temps d'un match que les Stéphanois menaient déjà 2 buts à 1. Les supporters de l'ASSE ayant réussi à s'emparer à la buvette d'une cafetière de vin chaud, ont exhibé leur trophée. Les stadiers ont voulu reprendre ce qui avait été volé et, résultat, la situation s'est envenimée.

Les forces de l'ordre sont intervenues dans la tribune des supporters stéphanois au soutien des stadiers et se sont fait accueillir par des jets de projectiles et notamment des sièges arrachés dans les travées.

Sept interpellationsDans le même temps, une bagarre éclatait, semble-t-il, dans le kop grenoblois entre Red Kaos et Indépendants.

À la suite de ces violences, et de l'utilisation des grenades lacrymogènes par les forces de l'ordre, l'arbitre de la rencontre a décidé de retarder la reprise du match, ce qui a pu être le cas avec une quinzaine de minutes de retard.

Plus aucun incident n'a été à déplorer dès lors.

Au total, les forces de l'ordre, soit plus de 320 policiers et gendarmes, ont procédé à sept interpellations. Deux pour état d'ivresse dans une enceinte sportive, deux pour introduction de fumigènes, deux autres pour détention de stupéfiants et un dernier supporter stéphanois pour jets de sièges sur les forces de l'ordre.

Le stade déplorerait d'ailleurs la casse de plus de 230 fauteuils dans la tribune réservée aux visiteurs et 95 dans le kop grenoblois

Fabrice MARGAILLAN

Bordeaux fait de la résistance

Réduits à dix après l'expulsion de Marc Planus à trente minutes du coup de sifflet final, les Girondins de Bordeaux ont réussi à tenir en échec l'Olympique de Marseille, ce dimanche soir à domicile, lors de la vingtième journée du championnat de France. Après un but contre son camp de Steve Mandanda, Benoît Cheyrou est parvenu à égaliser. L'énorme domination des Marseillais à la fin du match n'a rien changé.


Marouane Chamakh et les Girondins de Bordeaux sont parvenus à tenir en échec l'Olympique de Marseille et Souleymane Diawara. (Reuters) Alou Diarra aurait signé pour un match nul. Le capitaine bordelais doit donc être satisfait à l'issue du choc face à l'OM, ce dimanche soir à Chaban-Delmas, qui permet aux champions de France de maintenir les Olympiens à 11 points et Lille, leur dauphin, à sept. Une opération comptable d'autant plus intéressante, après 20 journées, que les hommes de Laurent Blanc auraient pu chuter au cours d'un dernier quart d'heure où la pression marseillaise s'intensifiait progressivement, en grande partie grâce à leur avantage numérique. Le but de Cheyrou ne fut pas suivi d'un deuxième et l'OM a manqué son objectif de prendre les trois points pour continuer à rêver au titre.

Comme annoncé, les débats étaient en tout cas placés sous le signe de l'engagement physique mais sans que l'on assiste pour autant à une volonté manifeste des acteurs d'intimider par tous les moyens l'adversaire. Une chose est constante tout au long de la première période, c'est l'absence criante d'espace notamment pour des Marseillais qui éprouvent toutes les difficultés à aligner trois passes dès la récupération du ballon. Heureusement pour eux, leur bloc arrive à contenir correctement les offensives bordelaises car là aussi, l'étau se resserre sensiblement à l'approche des trente mètres. Le leader du championnat utilise donc les côtés et cela lui réussit plutôt bien avec six corners dans ce premier acte.

Planus voit rouge

Et sur chacun des coups de pieds arrêtés girondins, le danger guette la surface olympienne. A l'image du coup franc de Wendel dès la 5e minute qui fait passer un frisson dans les rangs olympiens. Les tentatives sans grande conviction de Gourcuff (15e) et Wendel (24e) n'inquiètent pas Mandanda. De son côté, Marseille ne se créé aucune occasion et dans ce schéma cadenassé, on se dirige vers un 0-0 à la pause quand, dans le temps additionnel, Ciani centre pour la tête de Chamakh.
L'international marocain, à la lutte avec Mandanda, heurte le coude du gardien marseillais qui rabat le ballon dans ses cages. Après de vives protestations olympiennes et une nouvelle prise de renseignement auprès de son assistant, Laurent Duhamel, l'arbitre de la rencontre, valide le but (1-0, 45e).

La seconde période démarre avec un souci au mollet droit rencontré par Carrasso suite à un dégagement aux 5,50 m (50e). L'ex-gardien de l'OM sortira un peu avant l'heure de jeu, remplacé par Ramé (58e). Au coup d'envoi de ce second acte, Laurent Blanc opère un changement tactique en sortant Gouffran pour Fernando. Une option plutôt défensive en prévision peut-être de la révolte marseillaise qui plus est animée par le sentiment d'injustice après le c-s-c. La réaction ne se fait pas franchement sentir mais l'entraîneur des champions de France n'avait pas prévu que Planus se sacrifierait en fauchant Niang qui filait droit au but. Laurent Duhamel applique le règlement et expulse le défenseur central (61e). Bordeaux se retrouve à 10 et une demi-heure à tenir à condition que l'OM exerce une pression digne de ce nom lorsqu'on bénéficie d'une supériorité numérique.

L'OM n'y arrive pas

On se souvient aussi que les hommes de Deschamps avaient été incapables de battre les Verts à Saint-Etienne à 11 contre 10 pendant plus de 80 minutes (0-0, 18e journée) ou plus tôt dans la saison devant le TFC au Vélodrome (1-1, 12e j.). DD n'attend pas en tout cas pour lancer Ben Arfa et sortir Bonnart (64e). Il est contraint quasiment dans la foulée d'user d'un deuxième joueur du banc, Bocaly, après le claquage de Heinze (69e). Mais Marseille ne parvient toujours pas à se rendre maître du ballon face à des Bordelais qui s'appliquent à ne pas perdre ce cuir. Et le chrono tourne en leur faveur. L'OM doit se contenter de corners pour espérer tromper Ramé mais là aussi sans réussite. La solidarité girondine est efficace devant des Olympiens que l'on n'imagine pas à un quart d'heure de la fin renverser la vapeur.

Brandao est tout près de démontrer le contraire en prenant de vitesse Fernando avant de servir Niang mais Ciani empêche le Sénégalais d'un duel en or devant Ramé (77e). Sur le corner, la tête de Brandao est repoussée sur sa ligne par Trémoulinas (78e). La pression vient de monter d'un cran de manière exponentielle et Cheyrou concrétise cette poussée soudaine en battant de près Ramé d'une reprise de volée acrobatique (81e) après deux déviations de la tête de Valbuena et Brandao (1-1, 81e).

La fin de rencontre est une véritable attaque défense. Le pointu de Lucho trouve la main ferme de Ramé (83e) et la reprise de Niang est contrée in extremis par Sané (88e), héroïque comme tous ses coéquipiers alors que le corner de Valbuena dans le temps additionnel est repoussé par Chalmé (92e).

L'OM nourrira forcément des regrets au vu de la fin de match. Mais sans l'expulsion justifiée de Planus, les Olympiens auraient-ils pu se créer autant d'occasions en si peu de temps ? Jusqu'à l'heure de jeu, aucun signe ne semblait en tout cas pressentir une telle issue.

Les Bordelais, eux, peuvent se frotter les mains.
MAIS
17/01/2010 - 23:16

OM-Deschamps: "Vraiment dur à avaler"

Après le match nul des siens obtenu dimanche soir à Bordeaux (1-1) lors de la dernière rencontre de la 20e journée de L1, le coach marseillais ne cachait pas sa déception. "Il y avait la place ce soir (dimanche), pas seulement parce qu'ils étaient à 10.
C'est difficile de ne pas commenter certains faits de jeu. C'est dommage qu'à ce niveau là, on arrive à voir ça.
C'est rageant, c'est vraiment dur à avaler même si en première mi-temps, Bordeaux avait fait plus que nous", a déclaré Didier Deschamps devant les caméras de Canal +.

Match Grenoble-Bordeaux - le mercredi 20 janvier 2010.

BORDEAUX ne risque pas grand chose ,


La lanterne rouge reçoit le leader . Tout semble écrit d'avance pour des Bordelais qui voudront se relancer après le nul à domicile contre l'OM. Grenoble aura besoin d'une grosse, d'une très grosse défaillance des Girondins pour espérer prendre des points dans ce match de Ligue 1.

Les Grenoblois ont réussi le pari fou de remonter en L1 après plus de 40 ans de disette. La dernière saison parmi le meilleur championnat de France remontait à la saison 1962-1963. Une éternité pour un club de football professionnel. Les Isérois se souviendront longtemps de leur montée en puissance du début des années 2000. En l’espace de moins de 10 ans, le club situé au pied des Alpes est passé par tous les échelons du football professionnel en France. Partis du championnat de CFA, les Isérois ont passé avec succès les championnats de national et de Ligue 2 pour gagner leur place en L1 pour la saison 2008-2009

Bordeaux a connu le chaud et le froid contre l'Olympqiue de Marseille. Une première mi-temps dominatrice, mais sans réel action et un but, entaché d'une faute de Chamakh sur Mandanda, permet à Bordeaux de rentrer au vestiaire avec l'avantage. La seconde période voit un léger réveil de l'OM qui se voit obliger d'attaquer. Planus tacle par derrière Niang et est logiquement expulsé. Le match bascule et Cheyrou égalise d'une reprise de volée sur une belle déviation de Brandao.

Grenoble Vs Bordeaux à 19h00

Montpellier marche sur l'OM

Montpellier a frappé un grand coup, samedi soir en direct sur Orange sport, en dominant l'Olympique de Marseille sur la pelouse de la Mosson (2-0) lors de la 22e journée de Ligue 1.
La formation héraultaise se repositionne sur la deuxième marche du podium à six longueurs des Girondins de Bordeaux, actuels leaders du championnat.


Karim Ait Fana a fait vibrer le stade de la Mosson (Reuters). Non, décidément, les prestations de Montpellier en Ligue 1 ne sont pas qu'un feu de paille. Les derniers sceptiques ont sans doute dû être convaincu, samedi soir, après l'éclatante victoire des Héraultais aux dépens de l'Olympique de Marseille (2-0) lors de l'affiche Orange sport de cette 22e journée du championnat.
Un succès qui permet aux hommes de Réné Girard de se replacer à seulement six longueurs du leader bordelais, tenu en échec par Boulogne-sur-Mer un peu plus tôt dans la soirée (0-0). Et en faisant preuve de la même solidité, le MHSC pourrait bien être encore au rendez-vous au moment des derniers comptes de la saison.

Car avec désormais 42 points dans sa besace, le club de Loulou Nicollin a sans doute assuré son maintien parmi l'élite, ce qui restait encore l'objectif prioritaire du club. C'est donc sans pression que les Montpelliérains vont aborder les seize dernières levées du championnat avec le rêve fou de rester dans un des trois fauteuils qualificatifs pour la prochaine Ligue des Champions. Avec ce genre de performance, le rêve n'est pas loin de rejoindre la réalité.

Le chef d'oeuvre d'Ait Fana

Dès le coup d'envoi, la rencontre est placée sous le signe du défi physique. Les accrochages sont nombreux et brillent par leur intensité. La première occasion ne tarde pas et est à mettre à l'actif des visiteurs avec un arrêt de Geoffrey Jourdren devant Mamadou Niang (1e).
La réponse viendra sur coup franc où Victor Hugo Montano touche l'équerre du but de Steve Mandanda (7e).
Le Colombien sera à nouveau tout près d'ouvrir le score juste avant le repos mais sa tête passera légèrement au-dessus (44e).

Dès la reprise, le MHSC va pourtant trouver l'ouverture sur un numéro extraordinaire de Karim Ait Fana.
A l'image du but de Niang lors du match aller, le jeune héraultais passe en revue deux défenseurs olympiens avant d'ajuster du droit le gardien adverse à bout portant (1-0, 49e). Les Phocéens tenteront bien de réagir mais ils ne vont faire que se casser les dents sur la deuxième défense de Ligue 1 à domicile avec seulement six buts encaissés.
Et c'est même Montpellier qui va faire le trou en bénéficiant d'un but contre son camp de Benoît Cheyrou sur un corner (2-0, 76e). L'OM lâche définitivement prise dans cette rencontre et se retrouve largement décroché, à douze longueurs du leader.
Devant, Montpellier étonne toujours mais semble tenir la longueur en Ligue 1.


STEPHANE SOULE ,

RENNES 4 / GRENOBLE 0

Rennes retrouve son efficacité offensive tout en affichant une défense performante.
Les Bretons ont montré un très beau visage face au dernier du Championnat.
La série noire iséroise se poursuit.


Ce soir VALENCIENNES

Federer sans pitié pour Murray
AP | 31.01.2010 | 14:19

Roger Federer ajoute un 16e titre de Grand Chelem à un palmarès déjà sans précédent. Le Suisse a tenu son rang de No1 mondial en remportant dimanche l'Open de tennis d'Australie à Melbourne avec une victoire sur l'Ecossais Andy Murray en trois sets 6-3, 6-4, 7-6 (11).

Federer, qui disputait sa 22e finale de Grand Chelem, est venu à bout de son jeune adversaire de 22 ans en deux heures et 41 minutes de jeu, à l'issue d'une tie-break à rebondissements qui s'est achevé sur le score fleuve de 13 points à 11 pour le Suisse.

Murray pourra nourrir quelques regrets sur cette troisième manche où il a laissé échapper cinq balles de set en sa faveur.
Il devra encore attendre pour marcher sur les pas de Fred Perry, le dernier Britannique à avoir remporté un tournoi du Grand Chelem en 1936, il y a 74 ans.

Malgré une fin de match très disputée et usante pour les nerfs, Federer a amplement mérité, sur l'ensemble de la finale, cette victoire, la quatrième de sa carrière à Melbourne. Murray, même s'il a sauvé deux balles de match, n'a jamais trouvé les solutions pour inverser durablement la tendance.

L'an dernier, à Melbourne, Federer avait versé quelques larmes après sa défaite en finale face à l'Espagnol Rafael Nadal, alors No1 mondial, à l'issue d'un match disputé en cinq sets. Cette fois, c'est Murray qui a étouffé un sanglot devant le public de la Rod Laver Arena à la fin du match.
Incapable de terminer son message de remerciement, submergé par l'émotion, l'Ecossais a balbutié, très fair play: "Il était bien meilleur que moi ce soir (...) Je peux pleurer comme Roger. C'est juste dommage que je ne puisse pas jouer comme lui".

Federer a tenté de le consoler en prenant à son tour le micro: "Tu es un trop bon joueur pour ne pas remporter un (tournoi du) Grand Chelem, alors ne t'inquiète pas".

Le champion suisse, qui a marqué 46 coups gagnants et n'a perdu que deux fois son service durant cette finale, s'est senti comme sur un nuage lors de cette quinzaine australienne. "Je suis fou de joie avec cette nouvelle victoire. Je crois que j'ai joué un des meilleurs tennis de ma vie au cours de ces deux dernières semaines", a-t-il relevé.

Une très forte pression pesait sur les épaules du jeune Ecossais en accédant à cette finale.
Toute la Grande-Bretagne attendait de lui qu'il mette fin à une pénurie britannique de trois quarts de siècle en Grand Chelem. Murray a même dû s'excuser de ne pas avoir été à la hauteur de tant d'espoirs alors qu'il menait par six victoires à quatre dans ses confrontations avec Federer.
"J'ai eu un grand soutien dans mon pays ces deux dernières semaines. Désolé de ne pas avoir pu vous le rendre ce soir".

Dimanche, après deux premiers sets dominés par le Suisse, la finale a gagné en intensité dans la troisième manche. Dans un sursaut d'orgueil, l'Ecossais a réussi à faire le break pour mener 5-2.
Mais, en vrai champion, le No1 mondial a haussé son niveau de jeu à ce moment pour revenir à 5-5.
Le palpitant tie-break final a donné lieu à cinq balles de set pour Murray et trois balles de match pour Federer, la dernière finalement décisive.

AP


BRAVO,

KARIN SCHERHAG > Correspondante

NORD ECLAIR

Il y a des dates qu'on préférerait oublier : Valenciennes n'a pas gagné à Nungesser depuis le 5 décembre 2009, contre Monaco (3-1). Et à en croire les sifflets de nombre de supporters en fin de rencontre, hier soir, le temps semble long pour certains. « C'est dommage de perdre des points à domicile.
Avec plus de victoires chez nous, on pourrait être super bien classés, être bien plus haut dans le championnat » , a lui-même confessé, déçu, Fahid Ben Khalfallah. Et d'ajouter, presque impuissant : « C'est bizarre de rencontrer ces difficultés ici alors que notre schéma de jeu est le même qu'à l'extérieur. Peut-être doit-on essayer de mettre encore plus de combativité... » Car hier encore, face à des Sochaliens qu'ils avaient pourtant écrasés à l'aller (5 buts à 2), les hommes de Philippe Montanier ont laissé filer une victoire qu'ils tenaient du bout des crampons depuis la 21e minute et un but d'Audel, très en jambes. Un une-deux parfaitement joué avec Danic et l'attaquant se faufilait dans le dos des défenseurs Perquis et Josse pour tromper un Richert impuissant (1-0, 21e). Après un quart d'heure de flottement et une domination clairement sochalienne, les Nordistes retrouvaient leurs esprits et un jeu plus léché, ne laissant dès lors que peu d'espaces à leurs adversaires. Mais les occasions se faisaient rares et VA ratait sa chance de tuer le match.
Dalmat tirait ainsi la sonnette d'alarme peu avant la mi-temps, mais Penneteau restait vigilant (38e).
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Valenciennois revenaient des vestiaires un peu éteints. Un relâchement inconscient ? « Peut-être. On n'était pas bien dans le jeu, on perdait beaucoup de balles... » a reconnu Philippe Montanier, revenu de ses accès de colère depuis le banc de touche. « C'est plus le scénario qui me contrarie. Quand on mène 1-0, on est toujours désolé de ne pas repartir avec les trois points.


On avait fait le plus dur. Et puis après notre victoire à Boulogne, on avait une grosse envie d'enchaîner », a avoué le technicien qui devra encore patienter.

Colère et frustration

Car en seconde période, les joueurs de Francis Gillot ne boudaient pas leur plaisir et revenaient rapidement au score. Sur corner, la talonnade de Faty pour Boudebouz était une première fois repoussée par Penneteau... dans les pieds de Perquis, qui plaçait sa frappe sous la barre valenciennoise (1-1, 54 e). « On savait que Sochaux était dangereux sur coup de pied arrêté, on s'était pris deux buts comme ça au match aller », a souligné le coach valenciennois.
Aussitôt rejoint par Johan Audel : « On a payé cash nos erreurs d'inattention. J'espère que cette soirée va nous servir de leçon ! Il faut qu'on se lâche un peu plus, qu'on se fasse plaisir et qu'on retrouve ce qui faisait notre force en début de championnat » . Mais il faudra réagir vite : le week-end prochain, un déplacement périlleux attend les Valenciennois au Vélodrome...w

Handball:

les triples champions vont pousser jusqu'aux JO de Londres

Le groupe des handballeurs français qui vient de remporter coup sur coup les JO-2008, le Mondial-2009 et, dimanche à Vienne, le Championnat d'Europe, devrait pousser jusqu'aux jeux Olympiques de Londres en 2012, inchangé dans ses grandes lignes.


Le groupe des handballeurs français qui vient de remporter coup sur coup les JO-2008, le Mondial-2009 et, dimanche à Vienne, le Championnat d'Europe, devrait pousser jusqu'aux jeux Olympiques de Londres en 2012, inchangé dans ses grandes lignes.

"Aujourd'hui, la meilleure équipe est là. J'espère que ce sera la même jusqu'aux Jeux, c'est en tout cas ce qu'on recherche", explique le capitaine Jérôme Fernandez.

L'âge moyen de la troupe, assez élevé puisque 10 des 17 champions d'Europe ont dépassé la trentaine, parmi lesquels Fernandez, Didier Dinart, Daniel Narcisse ou Thierry Omeyer, n'est pas un problème dans l'esprit du sélectionneur Claude Onesta.

"Je vois depuis longtemps que dans le contexte international les groupes qui gagnent sont toujours expérimentés. On l'emporte rarement dans une grande compétition avec un groupe jeune", dit-il.

Cette volonté de conserver l'ossature actuelle impliquera une certaine indulgence pour les cadres de l'équipe.

"On ne peut pas gérer un jeune comme un joueur qui a 200 sélections. Celui-là, si vous le rejetez comme un gamin et vous passez au suivant dès qu'il a un moment un peu compliqué, il va dire: +si c'est comme ça je reste chez moi+. Il faut accepter d'être un peu moins efficace ponctuellement pour préserver l'équilibre à terme", pense Onesta.

D'ici à l'objectif ultime de Londres, il reste deux compétitions à disputer, le Mondial-2011 en janvier en Suède et l'Euro-2012 en Serbie. L'occasion peut-être d'en ménager certains pour en tester d'autres. "Est-ce qu'on jouera le tout pour le tout? On verra. Des gens auront peut-être besoin de souffler", dit Fernandez.

Mais pour l'entraîneur, l'application n'est pas évidente. "Ca va déjà dépendre de la formule de qualification aux Jeux", souligne-t-il, car l'Euro pré-olympique, habituellement dévalué par sa proximité avec le rendez-vous suprême, devient crucial s'il offre des billets pour les JO.

Et pourquoi laisser l'un au repos plutôt qu'un autre? "Ceux que je vais solliciter tout en mettant en péril le résultat dans la compétition vont me demander pourquoi ils doivent venir pendant que les autres vont se refaire une santé. Ces équilibres là sont très compliqués", dit Onesta.

Si la transition est repoussée d'encore deux ans, elle est déjà présente dans les têtes du capitaine et du sélectionneur.

"Il faut absolument qu'on ne parte pas tous en même temps. Il faudra que certains fassent la transition, comme l'ont fait Jackson (Richardson) ou Greg Anquetil et Guéric Kervadec avec nous", espère Fernandez.

Qu'il soit personnellement chargé de la mener à bien ou pas, la construction de l'équipe du futur n'inquiète pas trop Onesta. "On a une ossature en place pour les Jeux de Rio (2016) voire au-delà. Michaël Guigou (28 ans), Nikola Karabatic, Luc Abalo, Cédric Sorhaindo (tous 25 ans) sont des joueurs qui sont là potentiellement pour dix ans", assure-t-il.

Pour les places restantes, beaucoup de candidats sont déjà connus, au premier rang desquels les remplaçants actuels, l'ailier Guillaume Joli (24 ans) et l'arrière gaucher Xavier Barachet (21 ans). "Il y en a qui étaient là au début de la préparation comme William Accambray (arrière) et Olivier Marroux (ailier), qui sont des jeunes joueurs d'avenir", poursuit Fernandez. Et Onesta d'ajouter les noms du gardien de Chambéry Frédéric Dumoulin et du pivot de Kiel Igor Anic.

COCORICO

GRENOBLE 5 / AUXERRE 0


90+2
Grenoble s'impose d'une façon assez incroyable, au terme d'une rencontre parfaitement maîtrisée, et pleine de réalisme. L'AJA a été fantomatique et ne s'attendait sans doute pas à un tel écart de niveau...

68
Pedretti prend sa chance d'une très lourde frappe des 30 mètres, légèrement excentré côté gauche. Le capitaine de l'AJA oblige Viviani à repousser du bout des doigts en corner !

52
Matsui se présente à l'entrée de la surface adverse mais sa passe pour Ljuboja est déviée par Grichting sur... le Japonais. L'ancien Stéphanois s'infiltre aux 16 mètres et trompe Sorin d'une frappe placée à ras de terre !

50
Berthod prend sa chance d'une frappe tendue des 35 mètres, depuis son côté gauche. Viviani ne parvient pas à capter la sphère mais César est là pour écarter le danger.

45+1
Auteur d'un incroyable festival offensif, le GF38 est en train de ridiculiser une formation auxerroise complètement dépassée sur la pelouse au terme d'une très belle première période. Mécha Bazdarevic n'en croit pas ses yeux...

42
Suite à un coup franc direct de Ljuboja repoussé par le mur, le cuir revient sur Robin sur la gauche du but. Le centre du latéral trouve Dieuze au second poteau, qui remise du crâne pour Akrour. L'attaquant marque d'une reprise à bout portant !

36
Ljuboja s'infiltre sur la gauche de la surface et réalise un petit festival, parvenant à effacer quatre joueurs avant de centrer pour Akrour au point de penalty. L'attaquant est trouvé court, mais pas Matsui, qui marque de près !

25
Sur un corner tiré côté gauche, Jelen est trouvé au second poteau et arme une frappe à bout portant que Paillot vient sauver sur sa ligne de but !

10
Matsui est très rapidement lancé sur son côté gauche et efface Mignot puis Hengbart. Le Japonais adresse un centre tendu au premier poteau où Akrour vient tromper Sorin d'une habile déviation de la tête !

8
Romao récupère le cuir au niveau du rond central et trouve Ljuboja dans le camp adverse. L'ancien Parisien s'infiltre aux 35 mètres et arme une sublime feuille morte qui termine juste en-dessous de la transversale de Sorin !

1
Monsieur Moreira siffle le coup d'envoi de la rencontre. Les Isérois lancent les débats.


LE STADE DES ALPES N'EN CROIT PAS SES YEUX ,
HEU PARDON SA PELOUSE !!!!!!!

PS / Que vois je ? Que lis je ? ce soir ?

MARSEILLE / VALENCIENNES

KARIN SCHERHAG > Correspondante

Les Valenciennois n'aiment pas l'hiver.

Depuis le mois de décembre, les joueurs de Philippe Montanier, qui avaient pourtant signé une première partie de saison exceptionnelle et pointaient en haut de tableau, n'ont engrangé que 9 points sur 24 possibles ces deux derniers mois. Un coup de frein qui ne semble pas les inquiéter outre mesure. « On traverse une période difficile mais ça va repartir.
On est peut-être un peu fatigué et puis les autres équipes nous connaissent maintenant, on ne bénéficie plus de l'effet de surprise. Nos six premiers mois ne sont pas pour autant gâchés, ce qui est pris est pris », analyse Mamadou Samassa. L'ancien Marseillais, blessé à la cheville pendant la préparation à la CAN, ne sera pas du voyage ce soir au Vélodrome. « C'était un match important pour moi, j'avais envie de retourner là-bas mais pas au point de prendre le risque de tuer ma fin de saison », ajoute-t-il, frustré.
Ce soir, face au finaliste de la Coupe de la Ligue, le VAFC devra donc encore se passer de son meilleur attaquant (6 réalisations). Et sait qu'il ne sera pas le favori de la rencontre. « Notre cote doit être à 100 contre 1 !, plaisante le coach. Mais la moindre chance qu'on aura, on la jouera à fond. On se prépare à rencontrer une très grosse équipe de Marseille, qui n'a perdu qu'un match depuis la reprise. Ce sera pour nous un défi difficile à relever mais passionnant ».


Défi d'autant plus important qu'avec 32 points au compteur (à seulement quatre longueurs de l'OM), les Nordsites ne s'estiment pas encore sauvés, malgré une avance de 16 points sur le premier non relégable, Saint-Etienne.
Un excès de prudence ? « Tant qu'on n'a pas atteint les 42 points, on peut encore être inquiété par Boulogne ou Grenoble. Tout est possible, le football est ainsi fait, rétorque le technicien.
Avant que j'arrive à Boulogne, quand le club est descendu en CFA, les joueurs n'avaient qu'un point à prendre en six matches pour se sauver. Ils ne l'ont jamais pris... » .

Ce soir, dans un stade Vélodrome tout acquis aux Marseillais, l'enjeu sera donc de taille.
Souhaitons aux Valenciennois d'y retrouver la fougue qui leur avait permis de faire
trembler plus d'une équipe en déplacement...w

NORD / SUD

Ligue 1 - Marseille écrase VA !

Marseille s'offre un large succès face à Valenciennes
(5-1) et conclut en beauté la 23e journée de Ligue 1. Les hommes de Didier Deschamps n'ont pas laissé la moindre chance à Valenciennes et remontent ainsi à la cinquième place, à un point de Lyon, avec un match en plus à disputer !

Valenciennes est désormais onzième.
7 févr. 2010 22:56:00


Marseille - Valenciennes : 5-1

Buts : Lucho (32e), Brandao (43e), Cheyrou (52e), Valbuena (77e), Niang (90e) - Sanchez (66e)


Marseille a livré son meilleur match de la saison, face à Valenciennes dimanche soir, lors de la 23e journée de Ligue 1 !

Dominateurs dans tous les secteurs, les Olympiens ont trouvé le chemin des filets à cinq reprises ! Cinq buts, avec cinq buteurs différents, pour une cinquième place ! Le bilan est plus que positif pour Didier Deschamps qui était ravi de la victoire après la rencontre : "Le fait de s'être qualifié pour la finale mercredi dernier a donné de la confiance et de la sérénité. Aujourd'hui, on était dans de bonnes dispositions, avec de la mobilité et de la fluidité. Il y a eu beaucoup de bonnes choses.

Je ne veux rien enlever à cette équipe de Valenciennes, mais il faut relativiser quand même.
Dans le contenu, il y a eu du positif, c'est une grosse satisfaction après avoir joué 120 minutes mercredi. Il faut engranger le maximum de points et voir si début avril on sera là pour le sprint final, pour le moment on est encore loin."

Un Ben Arfa magique !

Après sa qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue face à Toulouse mercredi,
Marseille est entré dans son antre avec la ferme détermination de redresser la barre en championnat ! Et les hommes de Didiers Deschamps ont été tout simplement étincelants ce soir.

Ils ont offert un beau spectacle à leur public. L'homme du match pourrait se nommer Ben Arfa.
Le Marseillais a été brillant ce soir, et a sans doute réalisé son meilleur match depuis son arrivée à Marseille. Il a été un véritable cauchemar pour la défense de Valenciennes, s'amusant avec le ballon.

C'est d'ailleurs grâce à lui que Marseille ouvrait la marque. Auteur d'une superbe talonnade, Ben Arfa sert Lucho qui remporte ensuite son duel avec Penneteau (33e, 1-0). Dix minutes plus tard, Brandao trouvait le chemin des filets suite à une remise de la tête de Lucho, et inscrivait ainsi son 6e but en Championnat (43e, 2-0). Marseille rentrait aux vestiaires avec une confortable avance de 2 buts à rien.
Les hommes de Didiers Deschamps n'allaient pas s'en contenter. Et Valenciennes, pourtant 5e meilleure équipe de L1 à l'extérieur, a été complètement assommé devant la puissance offensive des marseillais.
D’une frappe contrée des 25 mètres, Benoît Cheyrou marquait le troisième but de l'OM (52e, 3-0).
Sanchez parvenait à réduire le score d'un coup de tête, suite à une incompréhension entre Cissé et Diawara (66e, 3-1), mais les Marseillais ne tardaient pas à réagir. Cette fois-ci, c'est Mathieu Valbuena qui trouvait le chemin des filets (77e, 4-1), parfaitement servi par Hilton, avant que Mamadou Niang, d’une reprise à bout portant, (90e, 5-1), envenime le cauchemar de VA.

Marseille a pris une autre dimension contre Valenciennes, et revient à neuf points de Bordeaux (avec un match en retard). En cas de victoire (lors du match en retard), les Marseillais pourraient revenir à six points de Bordeaux. Avec la belle performance de ce soir, les hommes de Didier Deschamps peuvent encore rêver secrètement au titre . «On a tous pris du plaisir, le public, les joueurs car on a essayé de jouer au foot et on a réussi.

On va bien dormir. Il faut continuer à jouer au football car en faisant ça, on ne peut faire que de bons matches. La réussite était avec nous et nous sommes très contents. L’important est de gagner nos matches, on fera les bilans en fin de saison. On doit jouer match par match sans se poser de questions sur le classement. J’ai fait une bonne performance mais le collectif aussi. Car sans le collectif, on ne peut rien faire. Tout le monde a fait une grosse performance» a estimé Ben Arfa au terme de la rencontre.

AIE, AIE , les NORDISTES ont prit la patée par les
SUDISTES AIE, AIE

( paroles d'un sketch ) je précise

RUGBY

Le XV du Trèfle se dit prêt à venger samedi, au Stade de France, face aux Bleus de Dusautoir l'équipe nationale de football, victime en novembre dernier de la fameuse main d'Henry.

C'est Keith Earls, titulaire pour la première fois à 22 ans dans le Tournoi, qui le dit.

Keith Earls se dit prêt à venger l'équipe nationale de football. (Reuters)
Il ne s'agit bien évidemment que de la parole d'un jeune joueur de 22 ans, mais elle aura suffi à raviver la polémique de l'année 2009.
Interrogé mercredi, à la veille de sa première titularisation dans le Tournoi qu'il honorera samedi, au Stade de France, lors du choc face au XV de France, Keith Earls, jeune ailier du Munster, encore novice et sans doute un peu mal dégrossi, a mordu à l'hameçon lorsque les journalistes lui ont servi le sujet resté toujours brûlant dans l'Irlande entière, près de trois mois après les faits: la main de Thierry Henry en match éliminatoire du Mondial 2010.

Des propos qui collent mal avec la tradition du Tournoi et son fair-play, mais traduisent bien la rancoeur, qui survit toujours dans les coeurs irlandais.
"Après ce qui s'est passé en football, une victoire n'en serait que plus douce. Et si nous l'emportions en trichant, ce serait leur rendre la monnaie de leur pièce." Voilà de quoi choquer ces gentlemen de l'ovalie et on ne jurerait pas que le jeune Earls, réputé nerveux, au point de faire appel à un psy pour préparer ses matches et de s'inspirer... de Maradona, n'a pas depuis été repris de volée par son expérimenté capitaine, Brian O'Driscoll, véritable seigneur du jeu, qui sait que son XV du Trèfle a d'autres arguments à faire valoir à Saint-Denis, lui qui à l'âge de 21 ans, plutôt que de jouer la « provoc », s'y imposa en 2000 avec un hat-trick à la clé.

Nallet: "L'épisode est oublié"

Plus qu'un possible fighting spirit frelaté, les Bleus n'en attendent d'ailleurs pas moins de la part des « tenants » du Tournoi.
A l'image du placide Lionel Nallet, qui se rappelle dans le 10sport surtout de la faillite arbitrale à l'origine du scandale Henry. "J'ai été content que la France se qualifie.
Les arbitres font des erreurs. C'est le sport. La seule chose qu'on retient, c'est que la France est qualifiée pour le Mondial."

Tout le problème de l'Irlande est bien là, mais de là à voir ce sujet de discorde servir de moteur supplémentaire dans les têtes des hommes verts, l'ancien capitaine des Bleus reste nettement plus sceptique. "Je ne pense pas. L'épisode est oublié et ils auront déjà assez de motivation comme ça !" Hors sujet donc M. Earls, d'autant plus que samedi, et à la différence du match de novembre dernier, la vidéo veillera au Stade de France...

POURQUOI PAS ????


SOURCE A F P

Valenciennes invite ses spectateurs à venir déguisés lors du match contre Nice(

AFP) –

VALENCIENNES —
Le club de Valenciennes (L1) a invité mercredi ses spectateurs à venir déguisés pour la rencontre contre l'OGCN Nice, à l'occasion du Carnaval de la ville azuréenne, samedi au stade Nungesser.

Chaque personne déguisée sera photographiée et le spectateur qui aura le déguisement le plus original sera invité à assister, avec la personne de son choix, au match entre Valenciennes et Rennes, le 13 mars.
Ils auront ensuite le privilège de dîner à la table des joueurs après la rencontre.

AHHHHHHHHHHHHHH QUI VA SE DEGUISER ?????

GRENOBLE / VALENCIENNES

20 FEVRIER 2010

comme il paraît que les Valenciennois n'aiment
pas le froid , sont mal barrés !!
A Grenoble , brrrrrrrrrrrr mais bon d'ici là
samedi 20 , doit pleuvoir et vent du sud !!

Valenciennes s'arrache


Les joueurs de Montanier ont bien réagi une semaine après la cuisante défaite contre Marseille (5-1).
Ils se sont employés mais ont fini par prendre logiquement le meilleur sur des Niçois limités (2-1).

Les deux équipes mettent beaucoup de rythme dès les premières minutes.
Mais les joueurs ont tendance à confondre vitesse et précipitation. Les deux gardiens passent une première période tranquille, sauf Ospina qui s'emploie sur une frappe de Kadir (25e).
Le portier colombien détourne le ballon qui prenait la direction de la lucarne. C'est tout pour le premier acte.

De retour des vestiaires, les Valenciennois prennent l'ascendant. Sur une contre-attaque,
Mater fixe bien son défenseur avant de frapper du gauche depuis l'entrée de la surface. Ospina est battu (1-0, 50e). Ollé-Nicole procède alors à trois changements en attaque. Un coaching payant: Bamogo provoque un coup franc que Ben Saada tire. Rémy devance la sortie de Penneteau de la tête (1-1, 74e). Nice croit tenir le nul mais les locaux finissent par arracher la victoire: Sebo dévie un centre de Mater au premier poteau et offre les 3 points à Valenciennes (2-1, 91e).





Ce samedi, Montpellier recevait Grenoble dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1.

Les Héraultais ont confirmé leur bonne forme actuelle en s'imposant 1-0 face à la lanterne rouge.
Dans une rencontre loin d'être passionnante et où les Montpelliérains n'ont pas montré leur meilleur visage, seule la première période s'est avérée significative.

Montano manque l'ouverture du score en appuyant trop une tête sur un bon centre de Marveaux (12e).
Ce n'est que partie remise puisque quelques minutes plus tard, le Colombien reprend parfaitement un centre de Camara pour tromper Viviani (1-0, 24e).
Autre action notable dans ce premier acte, la bourde de Viviani qui dévie un corner sur son propre poteau, avant que Marveaux ne manque de reprendre ce ballon dans les filets (33e).

La seconde période est tout bonnement insignifiante, hormis la bonne incursion d'Ait-Fana, dont l'intérieur du pied est repoussé par un Viviani vigilant (54e). Montpellier, co-leader désormais, réalise une bonne opération et met la pression sur le leader bordelais, qui affronte Saint-Etienne dimanche soir.

Grenoble confirme sa médiocrité et poursuit sa lente descente vers la Ligue 2

ET TOC ,



L'OM au finish

L'Olympique de Marseille a perpétué la bonne habitude prise ces trois dernières années en ramenant un succès de son court déplacement à Monaco (2-1), samedi soir, pour le compte de la 24e journée de Ligue 1.

L'entame de match est favorable aux Phocéens et Valbuena a besoin de 14 minutes pour allumer la première mèche. L'ancien joueur de Libourne crochète Mongongu mais voit son tir détourné par Ruffier. Dix minutes plus tard, un nouvel affrontement a lieu entre les deux hommes et le portier en sort vainqueur (25e).
A force de plier, Monaco finit par rompre lorsque Niang obtient un penalty après une légère bousculade de Mongongu dans les airs. Le Sénégalais transforme la sentence (0-1, 37e) et place les siens sur les bons rails.

Apathique depuis le coup d'envoi, Monaco réussit tout de même à réagir rapidement lorsque le malheureux Mbia trompe son propre gardien après une reprise de Maazou sur un centre d'Alonso (1-1, 40e).
Au retour des vestiaires, les locaux se montrent plus incisifs et mettent les Marseillais en difficulté. Stérilement puisque l'OM s'offre de bonnes occasions, à l'instar de Ben Arfa, dont le pointu est détourné par Ruffier (54e).

Alors que le partage des points se profile, Marseille pousse et parvient à arracher la décision dans les ultimes instants. Si Diawara manque le cadre au terme d'une montée (85e), le pauvre Nkoulou inscrit à son tour un but contre son camp en plaçant une tête hors de portée de Ruffier (1-2, 89e). Fort de son 12e succès de la saison, l'OM se hisse au pied du podium. Monaco reste 6e.

Ligue 1,
VA - Samassa et Sebo forfaits à Valenciennes
Mamadou Samassa (oedème sur la tête d'un péroné) et Filip Sebo (côtes) sont
d'ores et déjà forfaits pour le déplacement valenciennois à Grenoble ce samedi.

By Demmerlé Arnaud
18 févr. 2010 16:41:00


Valenciennes FC
Philippe Montanier ne pourra compter
sur l'essentiel de ses forces vives pour
le déplacement à Grenoble, ce samedi lors de la 25e journée de Ligue 1.

Les attaquants Mamadou Samassa (oedème sur la tête d'un péroné) et Filip Sebo (côtes) sont d'ores et déjà forfaits alors que Johan Audel, Grégory Pujol et Gaël Danic, en phase reprise, sont incertains.

GRENOBLE-VALENCIENNES : 0-1


Grenoble ne s'en sortira sûrement pas

Il y a deux journées, les Grenoblois avaient retrouvé une lueur d'espoir après une démonstration contre l'AJ Auxerre ponctuée de cinq buts (5-0).
Deux défaites plus tard, le ciel s'est de nouveau assombri au dessus du stade des Alpes.
Le GF 38 a subi la loi de Valenciennes (1-0), samedi soir, perdant un peu plus pied au sein de la Ligue 1. Pourtant, les Isérois ont eu l'occasion de s'adjuger la victoire notamment en première période. Au lieu de cela, les Nordistes ont trouvé l'ouverture par Carlos Sanchez Moreno suite à un coup franc (1-0, 31e).
Avec ce nouveau revers et seize points de retard sur le premier non-relégable, les Grenoblois ont sans doute compris qu'ils auront beaucoup de mal à sauver leur peau parmi l'élite.


90 +4
C'est terminé au Stade des Alpes. L'arbitre siffle la fin de cette rencontre sur une courte victoire valenciennoise (1-0), et ce, malgré une bonne volonté évidente des Grenoblois. Mais comme souvent cette saison, cela n'a pas suffi pour les Isérois qui se rapproche de plus en plus de la Ligue 2. De son côté, Valenciennes consolide sa position dans la première moitié de tableau.

46
C'est reparti au Stade des Alpes. Grenoble doit une fois de plus courir après le score après avoir dominé les trois-quarts de la première période.
45
La pause approche à grands pas. Il n'y aura pas de temps additionnel. L'arbitre siffle la mi-temps sur cet avantage un peu inespéré de Valenciennes (1-0) qui a longtemps été dominé durant cette première période.
31
BUT de Sanchez Moreno pour Valenciennes! Sur un coup franc lointain de Mater des 35 mètres, Sanchez-Moreno saute plus haut que tout le monde et son coup de tête surprend la défense grenobloise et Viviani. Un but contre le cours du jeu!
20
C'est au tour de Dieuze de déclencher un bon coup de tête dans la surface de réparation mais Penneteau était sur la trajectoire.
18
Grenoble est enfin dans le match. Dans la minute suivante, Calvé, pas marqué, s'approche aux 20 mètres et son tir puissant rase la transversale. Deux occasions en deux minutes, le match est lancé!
0
C'est parti au Stade des Alpes. Grenoble va tenter d'empocher sa troisième victoire de la saison face à des Valenciennois qui n'ont plus grand-chose à espérer.

L'arbitre M. Kalt siffle le début de cette rencontre disputée par un temps froid devant une assistance réduite.


PAS POSSIBLE , MEME CHEZ EUX !!

Clément LEMAITRE

jeudi 25 février 2010 - 20h49
Sans briller dans le jeu, Marseille a pris le meilleur sur Copenhague (3-1) grâce à un but de Ben Arfa et un doublé de Baky Koné.
En huitièmes de finale, les hommes de Didier Deschamps seront opposés au Benfica Lisbonne.
Voir aussi le film du match

Dans les coulisses du Stade Vélodrome-

Au match aller, Marseille s'était imposé à Copenhague (3-1) grâce à des buts de Niang, Ben Arfa et Kaboré.

- Le vestiaire marseillais était joyeux avant le début du match. Dans l'après-midi, Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France, a convoqué Hatem Ben Arfa, Steve Mandanda et Benoit Cheyrou pour le match amical France-Espagne.

- Touché à un tendon d'Achille, Mamadou Niang a été préservé par Didier Deschamps pour le Clasico de dimanche prochain.
Fernando Morientes a donc été titularisé aux avant-postes.

- Au prochain tour, les hommes de Didier Deschamps seront opposés au Benfica Lisbonne, tombeur du Herta Berlin.
Les faits du match
3eme minute
A 25 mètres du but de Copenhague, Fernando Morientes hérite d'un bon ballon et enroule sa frappe du pied droit. Le ballon passe à quelques centimètres de la lucarne gauche de Wiland.

9eme minute
Sur le côté droit, Kvist est lancé dans la profondeur. Seul face à Mandanda, le Copenhagois frappe en force mais le ballon finit dans le petit filet.

12eme minute
Sur le côté droit, Baky Koné adresse un centre tendu en direction du point de penalty. Lancé, Benoît Cheyrou catapulte le ballon au dessus de la barre transversale de Wiland.

35eme minute
Gronkjaer lance Wendt sur le côté gauche qui centre en première intention. Etrangement seul au point de penalty, N'Doye n'appuie pas assez sa tête pour surprendre Mandanda.

43eme minute (1-0)
Sur le côté droit Abriel transmet le ballon en profondeur pour Bonnart. L'ancien Manceau centre pour Cheyrou, au point de penalty, qui manque le ballon. Celui-ci revient dans les pieds de Ben Arfa qui frappe fort du gauche. Le ballon passe entre les jambes de Wiland.

50eme minute
A l'entrée de la surface N'Doye décale Gronkjaer, légèrement décalé sur le côté droit. Le milieu danois enlève trop sa frappe pour inquiéter Mandanda.

62eme minute (2-0)
Au milieu du terrain, Taiwo lance intelligemment Koné dans la profondeur. L'Ivoirien grille la politesse à la défense danoise, dribble Wiland et marque dans le but vide.

78eme minute (3-0)
Sur le côté gauche, Kaboré centre dans la boite. Koné se défait du marquage de la défense copenhagoise et pique parfaitement son ballon au dessus de Wiland.

86eme minute (3-1)
Lancé dans le dos de la défense marseillaise, Almeida se présente seul devant Mandanda.
Le Copenhagois remporte son duel en glissant le ballon sous le ventre du gardien marseillais.

Le jeu

Menés 3-1 après le match aller, les Danois n'ont pas été ridicules lors des vingt premières minutes de jeu en se montrant souvent dangereux sur les côtés.
De leur côté les Marseillais ont eu du mal à mettre leur adversaire en danger. A la demi-heure de jeu, les vingt-deux joueurs se sont livrés une belle bataille au milieu du terrain ou le Danois Norregaard a régné.
Mais peu avant la mi-temps, les Marseillais ont trouvé la clé sur le côté droit grâce à une combinaison du tandem Abriel-Bonnart conclu par Ben Arfa.

Dans le deuxième acte, les Marseillais ont profité des largesses défensives de leur adversaire.
Ainsi, Baky Koné a, par deux fois, pris la profondeur pour aller tromper Wiland. Menés 3-0, les Danois ont appuyé sur l'accélérateur en fin de match pour sauver l'honneur.
Le but d'Ailton Almeida vient récompenser leurs efforts. Copenhague est éliminé de l'Europa Ligue et Marseille poursuit sa route. Les Olympiens affronteront le Benfica Lisbonne en huitièmes de finale les 11 et 18 mars prochains

LES FANS DE MARSEILLE SONT HEUREUX

Première pour Grenoble

Grenoble a attendu la 26ème journée de Ligue 1 pour gagner son premier match de la saison à l'extérieur face à Nancy (0-2).
Yoric Ravet a offert les trois points aux Isérois samedi grâce à un doublé.

C'est pourtant Nancy qui entre le mieux dans le match. Dia envoie une frappe terrible sur la barre transversale (8e) avant de frapper juste à côté du poteau (11e).
Grenoble réagit et Ravet ne laisse aucune chance à Bracigliano grâce à une demi-volée surpuissante dans la surface (0-1, 14e).
Les visiteurs procèdent alors en contres tandis que Nancy se montre incapable de produire le jeu. Conséquence, le public siffle ses joueurs à la mi-temps.

Les locaux reviennent avec l'envie de mieux faire mais ils sont toujours approximatifs.
Les coéquipiers de Batlles éteignent ce début de rébellion avant de placer des contres dangereux. Bracigliano retarde l'échéance mais finit par s'incliner sur un coup franc de Ravet à la 78e minute (0-2).
Marqués, les Nancéiens ne parviennent même pas à sauver l'honneur.

Les hommes de Bazdarevic préparent au mieux la réception lors de la prochaine journée du Mans, concurrent direct pour le maintien. Nancy pour sa part devra absolument se reprendre contre Nice, autre mal-classé.





VALENCIENNES ne l'a pas volé

Succès mérité pour Valenciennes, qui vient de signer une troisième victoire consécutive en Ligue 1, face à des Verts hors du coup (1-0).

Un petit but d'Audel, entré en jeu depuis quelques minutes, a suffit au bonheur des hommes de Philippe Montanier.

Le début de match est très rythmé et Cohade est le premier à tenter sa chance d'une frappe lointaine (3e). Valenciennes domine globalement la première mi-temps, mais ne parvient plus à se créer de grosses occasions.

En seconde période, les Nordistes repartent très fort. Ben Khalfallah inquiète Janot par deux fois, d'abord de la tête (47e), puis du pied droit (50e). Le gardien stéphanois est encore à l'ouvrage sur une frappe puissante de Danic (52e).
L'entrée d'Audel apporte encore plus de vitesse et de puissance au jeu des Rouge et Blanc. L'ancien Lillois est tout proche d'offrir un but à Pujol, devancé par l'intervention de Diakhaté (66e).
Mais il trouve la faille dix minutes plus tard, en reprenant de volée un superbe centre de Ben Khalfallah (77e).

Saint-Etienne ne pourra pas réagir et s'incline logiquement. Les Verts restent 16e, tandis que Valenciennes est toujours 8e.

09-03-2010

Stéphane Gilli : "ça reflète un peu le chaud et le froid de cette saison"
LE DEBRIEF

Stéphane Gilli ne cache pas sa frustration de ne pas voir ses protégés sortir vainqueurs d'une rencontre à leur portée dimanche dernier.
L'entraîneur adjoint du GF38 nourrit des regrets pour un match à l'image de la saison, ponctuée de moments forts et de difficultés.


Après ce match nul contre le Mans,

c'est la frustration ou le sentiment que c'est un résultat équitable qui domine ?
On ressent surtout de la déception de ne pas avoir pris les trois points, de ne pas avoir enchaîné. On fait un bon début de match mais on ne double pas la mise malgré de belles occasions. A 2-0, ça aurait été un autre match. En seconde période par contre, on a subi, toujours en retard dans les contacts, on a pas réussi à ressortir les ballons.

Jusqu'à encaisser très rapidement ce but en début de seconde période...

On a retrouvé de la ferveur après, de l'allant. Après, on a poussé. Boya a la balle de la victoire. Quelque part, ça reflète un peu le chaud et le froid de cette saison. On alterne souvent le bon et le moins bon.

Finalement, Grenoble n'a-t-il pas marqué trop tôt ?

On commence le match de la meilleure des façons. C'est beaucoup mieux que d'encaisser un but juste après le début du match. Le seul regret est de ne pas avoir fait le break. On aurait dû gagner ce match en première mi-temps.

"On voulait simplement enchaîner,
quitter cette dernière place au classement"

Les observateurs s'accordent à dire que ça en est fini pour le maintien après ce match nul...
On est pas parti dans ce match avec l'idée du maintien dans la tête. Même avec une victoire dimanche, ça restait compliqué. On voulait simplement enchaîner, faire le maximum jusqu'à la fin de la saison pour quitter cette dernière place au classement.

Qu'est-ce qui vous empêche justement d'enchaîner ?

Peut-être un manque de confiance. Avec 25, 30 points au compteur, on gagne sûrement ce match. Même si les joueurs n'avaient pas la pression, on sentait un peu de crispation et de fébrilité chez eux.

Des bobos durant la rencontre, rien de grave ?
Cesar n'arrivait plus trop à marcher à la mi-temps, mais il a pu continuer. Il avait mal au genou, mais chaud, ça allait. Il passe des examens aujourd'hui. Je ne pense pas que ce soit grave. Concernant Matsui, il avait des douleurs au ventre pendant la journée. Avec en plus la fatigue du voyage au Japon, il a ressenti une douleur à la cuisse. Là encore, je ne suis pas inquiet.

Justement, des conditions climatiques dimanche pas
évidentes pour les organismes et le beau football...
On ne peut pas se cacher derrière ça. Mais c'est vrai que la neige n'a rien arrangé. La pelouse s'est dégradée. C'était un peu difficile à jouer avec aussi ce ballon jaune que je n'aime pas trop personnellement. C'est à ce moment qu'il faut être costaud.

Propos recueillis par Adrien Godet

Après le déplacement à Lille dimanche prochain, le GF38 retrouvera le Stade des Alpes samedi 20 mars pour la rencontre face à Monaco. Le coup d'envoi aura lieu à 19H00.

AUXERRE 1 / VALENCIENNES 0


Philippe Montanier sait que « ça se passe comme ça avec Auxerre », l’entraîneur de Valenciennes a néanmoins adressé un beau compliment à Fernandez et sa troupe : « Auxerre est certainement l’équipe la plus efficace du championnat ». Défensivement, ça ne fait pas de doute et ça ouvre de réelles perspectives. Offensivement, c’est moins sûr, à moins que Jelen redevienne le tueur en série du printemps 2009. Samedi, il a repris le costume et beaucoup pesé sur la défense, non loin d’un doublé (reprise au-dessus, 58e) et d’un Contout mué en passeur après avoir signé le doublé victorieux à Lille. L’attaquant guyanais, de plus en plus à l’aise, offrait la balle de break à Niculae (60e), au plus fort de la pression auxerroise à l’heure de jeu. L’air de rien, mine de rien, Valenciennes, équipe réputée pour son tempérament offensif et 5e attaque de L1, ne s’est pas créé une occasion digne de ce nom à l’Abbé-Deschamps

Stéphane Badouard

Marseille reprend la main


PAR PAUL ROUGET


Grâce à un but d'Hatem Ben Arfa à la dernière minute, l'Olympique de Marseille a préservé l'essentiel, en arrachant le match nul contre Benfica (1-1), lors des huitièmes de finale aller de la Ligue Europa. Malgré de belles frayeurs, les protégés de Didier Deschamps sont en position de force avant de négocier le retour dans une semaine à Marseille.

Ben Arfa a permis à l'OM de ramener un bon match nul du Portugal. (Reuters)
Dire que la belle semaine européenne des clubs français a failli tourner au vinaigre pour quelques secondes, voire pour quelques millimètres...
Au lendemain de la qualification lyonnaise pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du Real Madrid, et quelques minutes après la victoire de Lille face à Liverpool en huitième de finale aller de la Ligue Europa (1-0),
l'Olympique de Marseille a bien failli tout gâcher dans un stade de la Luz où le club phocéen revenait pour la première fois depuis vingt ans, et une main de Vata encore toutes les mémoires lors d'une demi-finale de la Coupe des clubs champions 1990.

Et s'il fut encore question de main(s) jeudi soir à Lisbonne, celle-ci était tout ce qu'il y a de plus légal puisque elle appartient au gardien olympien Steve Mandanda.
Auteur d'une grossière faute sur l'ouverture du score portugaise (1-0, 75e), l'ancien portier havrais allait ensuite se montrer particulièrement décisif en détournant sur sa barre une frappe monumentale de Ramires (86e). Indéniablement le tournant de cette fin de match. Car dans la foulée, Ben Arfa, entré en jeu juste avant le but benfiquiste, égalisait, une fois n'est pas coutume, de la tête (1-1, 89e). Un score beaucoup plus en accord avec le déroulement de cette rencontre animée, qui place les hommes de Didier Deschamps dans une situation intéressante avant le retour au Vélodrome jeudi prochain.

Mandanda se troue, Lucho vendange

Car si les Marseillais ont bien failli perdre ce match des retrouvailles avec Benfica, ils auraient aussi très bien pu l'emporter. D'emblée, les Portugais imposent une forte pression à leurs adversaires, mais ce sont bien ces derniers qui vont se procurer les plus belles opportunités d'un premier acte dont ils allaient sortir vainqueurs aux points. Après une première tête de Mbia, signalé hors-jeu, juste au-dessus (13e), Lucho va se procurer une de ces occasions qu'on qualifie souvent d'"immanquable". Sur un centre de Bonnart dévié par Luisao, l'ancien enfant chéri du FC Porto manque, à bout portant et du plat du pied, inexplicablement le cadre (15e) ! Cinq minutes plus tard et alors que la tête croisée de Di Maria n'avait pas inquiété Mandanda (17e), Brandao, bien lancé par Lucho, pénètre dans la surface mais le Brésilien tarde trop et son tir file à droite du but de Julio César (20e).

Et si les locaux se réveillent à quelques minutes du terme, Aimar, lancé par Saviola, n'enroulant pas suffisamment sa frappe (40e), avant que Di Maria ne manque à son tour, de peu, la cible (45e), le dernier mot est bien pour Lucho, qui vendange à nouveau une incroyable occasion sur un service de Brandao (45e). Le scénario est sensiblement le même dès la reprise, et après un bon tir de Cheyrou (56e), Niang, de la tête, bute sur Julio César à bout portant (63e).
Les Olympiens ont laissé passer leur chance, sensation confirmée quand Maxi Pereira ouvre le score en profitant de l'erreur de Mandanda après une première reprise de Cardozo (1-0, 76e). Un Mandanda qui se rattrape donc quelques minutes plus tard sur le missile de Cardozo (87e), avant que Bonnart, lancé par Valbuena, ne délivre un bon centre pour la tête de Ben Arfa (1-1, 90e). L'ancien de Clairefontaine confirme ainsi son renouveau au meilleur moment et permet aux siens d'enfin repartir de Lisbonne avec le sourire.

Et c'est déjà beaucoup.

VALENCIENNES-RENNES: 0-2


L'application rennaise

Rennes a fait un match sérieux pour venir à bout d'une courageuse équipe de Valenciennes (0-2) dimanche après-midi dans le cadre de la 28e journée de Ligue 1.

Ce sont pourtant les hommes de Philippe Montanier qui entrent mieux dans la partie. Mais Mangane et Hansson sont intraitables, comme sur le retourné acrobatique de Pujol contré par le Suédois (3e). Progressivement, le bloc-équipe breton s'impose. Et Marveaux ouvre le score sur la première occasion des Rennais, bien servi par Briand (0-1, 25e). Les joueurs d'Antonetti font le break 13 minutes plus tard après un magnifique jeu en triangle entre Lemoine, Briand et Gyan. Le Ghanéen conclut d'un plat du pied en poussant le ballon au fond des filets (0-2, 38e). Les Valenciennois essaient de revenir avant la mi-temps mais sans succès.

En deuxième période, les partenaires de Mvila maîtrisent la fougue de leurs adversaires en pressant haut. Saez et Pujol ont l'occasion d'inverser la tendance mais leurs tentatives passent au-dessus de la cage de Douchez (54e, 68e). L'expulsion de Tiéné pour un second carton jaune anéantit les derniers espoirs des Nordistes. Le score en reste là après un dernier loupé de Marveaux (81e).

Rennes passe devant son adversaire du soir grâce à cette victoire (0-2) et se replace pour une qualification en Europa League. Les partenaires de Bisevac tenteront d'oublier cette défaite à Montpellier lors de la prochaine journée.

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Lille, l'équipe qui monte

Les joueurs de Rudi Garcia se rapprochent du podium de la Ligue 1. (Reuters)

LILLE-GRENOBLE: 1-0

Après les résultats de la veille et le statu-quo en tête du championnat, Lille avait l'occasion de recoller au podium. Mission réussie pour les Nordistes, vainqueurs dans la douleur de courageux Grenoblois (1-0).
Pourtant, la première période n'honore pas les récents vainqueurs de Liverpool en Ligue Europa. Visiblement fatigués par la bataille contre les Reds, les protégés de Garcia ne parviennent pas à s'approcher du but de Viviani. Seuls les coups de pied arrêtés d'Hazard donnent quelques frissons à la défense iséroise (15e, 37e), bien en place. La lanterne rouge aurait même pu ouvrir la marque si Batlles ou Boya avaient mieux négocié leurs contres.

Remontés comme des pendules à la pause par leur coach, les Dogues ne vont attendre qu'une minute pour ouvrir le score, bien aidé par le malheureux Cesar. Le défenseur slovène dévie en effet un centre d'Emerson dans ses propres filets (46e). Obligé de sortir de sa coquille, le GF 38 se crée quelques occasions sur lequel Landreau se montre irréprochable (62e, 64e). En fin de rencontre, Hazard puis Larsen, à deux reprises, auraient même pu doubler la mise et donner de l'ampleur à cette victoire lilloise.

Ce succès, pas vraiment convaincant, permet au Losc de grimper à la quatrième place, à deux longueurs du duo de tête. De quoi bien se préparer avant d'affronter l'enfer d'Anfield. Pour Grenoble, la descente aux enfers continue.

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14/03/2010: L’OM reste à distance

Une journée presque pour rien ! Comme Bordeaux, Montpellier, Auxerre et Lyon,

l'Olympique de Marseille n'a pris qu'un point lors de la 28e levée de L1, avec un nul à Toulouse (1-1), au terme d'un match équilibré.

Fatigués trois jours après leur nul sur le même score à Lisbonne face à Benfica,
les Olympiens restent à trois longueurs du leader bordelais, mais perdent une place, dépassés par Lille, vainqueur de Grenoble (1-0).

Benfica et Liverpool privent l'OM et Lille des quarts de finale de la Ligue Europa



LIVERPOOL -LILLE : 3-0

En position de force avec la victoire 1-0 lors de l'aller, les Nordistes ont débuté ce 8^e de finale retour de la plus mauvaise des manières. Bousculé, Lille a subi l'engagement des joueurs de Liverpool, bien décidés à sauver leur saison. A la 9^e minute, suite à un contact limite et discutable entre Rami et Lucas, l'arbitre de la rencontre désigne le point de penalty en faveur des Reds. Gerrard se charge de transformer l'occasion (9^e, 1-0). Liverpool a déjà remonté son handicap et remis les compteurs à zéro.

Dans une première période à leur main, les coéquipiers de Gerrard multiplient les situations dangereuses. A la 30^e, une tête d'Agger sur corner est miraculeusement freinée pour atterrir dans les mains de Landreau, le gardien lillois. A la 39^e, l'attaquant espagnol Fernando Torres décroise trop sa reprise de la tête. En souffrant, Lille est parvenu tout de même à se créer une énorme occasion par l'intermédiaire de son jeune attaquant belge, Eden Hazard. Ce dernier transperce brillamment la défense anglaise et profite d'un bon relais de Frau pour défier sans succès Reina, le gardien des Reds (33^e).


L'EFFICACITÉ DE TORRES


Poison constant, Fernando Torres punit les joueurs de Rudi Garcia au retour des vestiaires. Profitant d'une erreur de Rami, il se présente seul face à Landreau qu'il trompe d'un ballon piqué astucieux (49^e, 2-0). Après quelques minutes de désespoir, Lille tente de réagir. L'entrée d'Aubameyang à la place de Balmont offre quelques situations favorables aux Lillois. A la 72^e, l'attaquant est tout proche de tromper Reina sur un ballon dévié au deuxième poteau. La réaction est cependant trop faible. Et c'est ce diable de Torres qui sonne le glas des espoirs lillois en marquant le troisième but, plein d'opportunisme suite à une frappe repoussée de Kuyt (89^e, 3-0).




MARSEILLE-BENFICA : 1-2


Mis sous pression par Benfica pendant la majeure partie de la rencontre, Marseille s'est logiquement incliné 2-1, jeudi, au Stade-Vélodrome. L'OM avait pourtant ouvert le score par Niang (70^e), mais les Portugais ne se sont pas désunis et sont d'abord parvenus à égaliser par Pereira (75^e). Avant que le Brésilien Kardec ne crucifie Mandanda dans les arrêts de jeu pour donner la qualification à Benfica (91^e).
Après une première période sans but mais largement dominée par Benfica, la deuxième mi-temps débute sur le même rythme. Lisbonne accentue son emprise sur le match. Comme souvent dans cette situation, Benfica se fait surprendre. Suite à un coup-franc repoussé par la défense lisboète, Brandao trouve en retrait Niang qui ouvre le score d'une frappe puissante (69^e, 1-0). Mais cet avantage est de courte durée. Cinq minutes plus tard, le latéral droit de Benfica, Pereira, déclenche une belle frappe lointaine. Dévié par Cheyrou, le ballon surprend Mandanda. Les Portugais égalisent (75^e, 1-1).

UNE QUALIFICATION MÉRITÉE POUR LE CLUB PORTUGAIS

VENDREDI 19 MARS 2010

Toulalan: "France 98 nous fait chier !"


Dans un entretien accordé au Progrès, vendredi, Jérémy Toulalan n'a pas hésité à s'attaquer à la génération France 98 ainsi qu'à la Fédération Française de Football (FFF). Seul Raymond Domenech, le sélectionneur des Bleus, passe à travers les mailles du filet, dressé par le milieu défensif lyonnais. Extraits.


Jérémy Toulalan s'est montré très critique envers la génération France 98 et la Fédération Française de Football. (Maxppp) Il faut se méfier de l'eau qui dort.
A l'avant-veille du choc opposant Marseille à Lyon, pour le compte de la vingt-neuvième journée de Ligue 1, Jérémy Toulalan a fait une sortie remarquée dans les colonnes du Progrès.

Durant un long entretien accordé à nos confrères Christian Lanier et Antoine Osanna, le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais (26 ans) s'en est pris sèchement à la génération France 98, sans cesse en train d'émettre des critiques à l'encontre des Bleus et de leur sélectionneur. "C'est sûr qu'on n'est pas bon, reconnaît l'ancien joueur du FC Nantes. On ne fait pas rêver, mais de tout temps, l'équipe de France a eu du mal dans les tournois de qualification.
Rien n'a été avec nous et France 98 nous fait chier !" Ambiance.

Celui qui n'avait jamais prononcé un mot plus haut que l'autre auparavant, qui est d'ordinaire si flegmatique, a également jeté son venin sur la Fédération Française de Football (FFF), et plus précisément sur sa communication, qu'il juge "catastrophique." Avant de poursuivre, toujours avec autant de véhémence : "Elle va là où souffle le vent et ne fait rien pour nous aider. Il n'y a eu ainsi rien de pire que le choix de l'Espagne pour nous mettre en confiance.

Je me suis jamais senti aussi humilié et aussi impuissant que face à l'Espagne et contre le Barça au Camp Nou la saison dernière. L'Espagne est la meilleure équipe actuelle. Elle est plus forte que le Brésil car elle joue très simplement", complète l'international français à propos du récent match amical perdu contre la Roja (0-2), au Stade de France.

Tout le monde en prend donc pour son grade, excepté... Raymond Domenech, que l'on dit la personnalité la plus détestée de l'hexagone. "Il ne mérite pas cela.
J'apprécie l'homme, j'aime bien l'entraîneur et tout ce climat doit commencer à le gonfler." Lorsqu'on lui demande quelles sont les chances de l'équipe de France en Afrique du Sud, Toulalan répond avec franchise : "On veut aller le plus loin possible. Mais, j'espère au moins qu'on atteindra les quarts de finale. Pas grand monde n'a confiance en nous, mais on commence en avoir l'habitude et connaissant le coach, il fera tout pour gagner." Et ainsi imiter les anciens de France 98.


BRAVO !!!!!!!

Samedi 20 mars - 19h00

Le GF38 reçoit Monaco.

Un Grand Chelem au goût croquant


Dans la douleur et le sacrifice, le XV de France a remporté le neuvième Grand Chelem de son histoire, samedi au Stade de France, face à l'Angleterre en clôture du Tournoi des VI Nations (12-10). Si les Bleus étaient assurés du succès dans le Tournoi après la défaite de l'Irlande face à l'Ecosse (23-20), ils y ont ajouté le Grand Chelem grâce à un succès arraché contre des Anglais qui ont tout donné avant de céder.


Le XV de France a réalisé le neuvième Grand Chelem de son histoire, remportant l'édition 2010 du Tournoi des 6 Nations. (Reuters) Alors rêvez maintenant ! Et en grand, s'il vous plaît !
Entrés dans la grande histoire des Bleus et du Tournoi par la magie d'un neuvième Grand Chelem conquis ce samedi, au Stade de France, face à leur meilleur ennemi anglais, Thierry Dusautoir et ses coéquipiers ont gagné ce droit de rêver. Puisque comme le dit leur capitaine, "une équipe de rêve, c'est une équipe qui gagne", alors ce XV de France a le droit de voir loin et de viser haut à un an et demi de la prochaine Coupe du monde. Cette équipe avait sa propre histoire, inconstante, parfois séduisante, mais aussi navrante à l'occasion ; elle a désormais un palmarès et ça change tout !

Et puisqu'il est dit que rien ne sera facile pour Lièvremont et ses hommes, cette légitimité, ils auront été la chercher au plus profond d'eux-mêmes, dans la douleur. Et quel meilleur révélateur que cet éternel rival anglais, égal à lui-même, prêt à se sublimer dès qu'il s'agit de barrer la route aux "Frenchies".
Sept ans après le naufrage de Sydney, en demi-finale de la Coupe du monde, c'est encore à une historie d'eau que les Bleus ont été invités, à la différence que cette fois, le pragmatisme était français. Comme un symbole, c'est un pilier, Nicolas Mas, qui sera élu meilleur joueur du match. Tant pis pour le "French Flair", le seul essai, plutôt joli, de la rencontre étant même l'oeuvre des boys de Martin Johnson... Un monde à l'envers sans doute, les temps changent et c'est peut-être là l'une des plus belles conquêtes de cette équipe de France, qui sans bien jouer, sait désormais gagner.

Dieu est anglais...

Dans un Stade de France rempli jusqu'à la gueule - 80 066 spectateurs, un record ! -

la guerre tactique, qui ouvre les débats, tourne à l'avantage des Bleus. On disait le jeu au pied de François Trinh-Duc défaillant, l'ouvreur tricolore apporte un sérieux démenti d'une touche superbe trouvée dans les 22 mètres anglais, puis sur l'action suivante en décochant un drop imparable aux 30 mètres (3-0, 4e). L'entame idéale, imagine-t-on, sauf que sur la première attaque de la Rose, les montées défensives en pointe des Tricolores ont des ratés et l'arrière Ben Foden n'a aucun mal à profiter du surnombre en bout de ligne pour déposer un Mathieu Bastareaud battu (3-7, 5e).
Erratique depuis le début de ce Tournoi, l'attaque anglaise, dynamique et survoltée, vient de se trouver, comme par miracle.

On se dit que Dieu est anglais quand une pluie drue, toute britannique, vient s'abattre sur la pelouse et sur Morgan Parra, dont la première tentative aux 45 mètres rate la cible (12e). Surpris par tant d'intentions et d'agressivité, Dusautoir et ses coéquipiers sont à la peine, imprécis en conquête et crispés sur leurs initiatives. Dans ce XV de la Rose monté sur ressort, le vieux Simon Shaw met les pouces, remplacé par le Parisien Tom Palmer (15e). Un pénible de moins, serait-on tenté de dire. Fait du même moule, Mike Tindall, s'il stoppe le bus Bastareaud net, se met à la faute face à ses perches et cette fois Parra aux 30 mètres ne tremble pas (6-7, 19e). Les Bleus, qui usent et abusent du jeu au pied, ont besoin d'un déclic et c'est sur une mêlée, effondrée par la première ligne anglaise, que Parra, alors que la pluie redouble d'intensité, refait passer les siens devant au score (9-7, 25e).

Fébriles sur ses pattes arrières, c'est devant que la France choisit de porter le fer. Chaque mêlée vaut pénalité aux Blancs et Parra, s'il peine dans le jeu, exécute la sanction pour enfin donner de l'air à son équipe (12-7, 34e). La défense tricolore s'est enfin réglée et la fougue anglaise désormais s'y fracasse.

S'il fallait prouver qu'un Grand Chelem se mérite, les Bleus en font la douloureuse expérience. D'autant que l'Albion revient plus fière que jamais à la reprise, toujours bien décidée à gâcher la fête. Sous les hallebardes, les barbelés tricolores sont de rigueur, posés par l'homme, qui rêve à un troisième Grand Chelem, Imanol Harinordoquy, qui boute l'Anglais hors de ses 22, oblige Flood à un drop raté, avant que Clément Poitrenaud ne sauve la patrie en danger sur ce jeu au pied de l'arme fatale, ou supposée comme tel de la Rose, le jeune et néophyte Chris Ashton (47e).

Dans la sueur et la douleur

Ne pas céder d'un pouce et profiter d'un sang nouveau, celui d'un coaching bienvenu pour remettre la main sur la savonnette qui sert ce samedi de ballon. Message reçu, mais Parra, dans un jour sans, s'emmêle sur un jeu au pied, qui gâche tout le travail de ses "gros" (54e). Le petit caporal est à la peine, mais David Marty, qui a suppléé Bastareaud, sonne la charge d'une percée de 40 mètres, qui oublie Poitrenaud à hauteur (58e). A ne pas concrétiser la domination de ses avants, la France, un temps réduite à quatorze suite à la sortie d'Harinordoquy, finit pas s'exposer et Mark Cueto se fait la valise, Danny Care récupère et Marc Andreu se sacrifie pour provoquer un en-avant inespéré à deux mètres de la ligne (61e).

La bête anglaise remue encore, et c'est peu de le dire.
Comme si la dramatique ne se suffisait pas à elle-même, Jonny « Pistolero » Wilkinson entre en scène. Et signe son entrée d'une pénalité sur le bord de la touche, aux 40 mètres, qui remet l'Angleterre au contact (12-10, 68e). Les Bleus n'y sont plus, crispés sur leur maigre avantage et surtout incapables de tenir le ballon. Chaque mètre de terrain fait l'objet d'une lutte au couteau.

Dix minutes de souffrance absolue. A ceux qui rêvaient d'un final en apothéose, c'est dans la sueur et la douleur que les quinze guerriers français vont préserver l'essentiel. Leur place au paradis du Grand Chelem.

COCORICO !!!!!

samedi 20 mars 2010 - 20h45


L1 / GRENOBLE - MONACO : 0-0 Monaco n'avance plus‎

Après le leader Bordeaux le week-end dernier,

Monaco a fait match nul avec la lanterne rouge Grenoble, samedi au stade des Alpes. Un nouveau partage des points qui met certainement fin aux ambitions européennes de l'ASM par le biais du championnat.
Dans les coulisses du Stade des Alpes-

Micha Bazdarevic était privé de Paillot (hanche), Jemmali (adducteurs) et Cianci (cuisse). L'entraîneur du GF38 avait choisi Dieuze plutôt que Batlles à la récupération aux côtés de Romao. Boya était titularisé en soutien de Ljuboja dans l'axe. Matsui occupait le couloir gauche et Ravet, préféré à Akrour, le droit.

- Afin de préparer au mieux le quart de finale de Coupe de France contre Sochaux mercredi pour lequel Mongongu est suspendu, Guy Lacombe a placé son défenseur central congolais sur le banc des remplaçant. L'entraîneur monégasque avait titularisé Nkoulou en charnière centrale aux côtés de Puygrenier pour que les deux joueurs aient un match pour se roder avant la réception du FCSM.

- En l'absence de l'habituel capitaine de l'ASM Alonso, blessé, Mollo était titulaire sur la droite du milieu. Mangani était associé à Perez dans l'entrejeu. De retour de blessure, Park retrouvait sa place à la pointe de l'attaque.

- Lanterne rouge décrochée à quatorze points du premier non relégable Saint-Etienne, Grenoble ne peut plus espérer se maintenir. Monaco a encore une petite chance de décrocher une qualification européenne par le biais du championnat.