ouverture du stade !

l'ouverture du topic le stade pour parler de sport est maintenant ouvert!

GRENOBLE / LILLE

Les Temps Forts

0 Sifflet C'est parti au Stade des Alpes pour un match à nouveau très crispant pour Grenoble qui espère enfin goûter aux joies de la victoire. Bruno Coué, l'arbitre, donne le coup d'envoi de cette rencontre devant une assistance assez nombreuse malgré la situation du club isérois.

pufffffffffffffffffffffffffffffff

Le fil du match
27 But de Cabaye pour Lille! Sur un contre rapidement mené de Lille, Balmont alerte intelligemment en profondeur dans la surface Cabaye qui trompe la vigilance de Le Crom.

Déjà !!!!

45 + 1
Sifflet Après de longues protestations des joueurs et du public, le match reprend enfin. Mais plus rien ne sera marqué avant la pause.
43 Carton Rouge On approche de la mi-temps. Frau est sévèrement taclé par Jemmali en bord de touche. Après avoir hésité, l'arbitre expulse Jemmali qui a dû méchamment protesté. Plusieurs joueurs s'énervent mais l'arbitre arrive à calmer la situation.

GRENOBLE LA POISSE



90 / Sifflet Il y a deux minutes de temps additionnel dans ce match mais plus rien ne sera marqué. Lille, très réaliste et avec un Landreau des grands soirs, s'impose (2-0) contre une équipe grenobloise décidément bien malchanceuse. Au classement, Lille respire et Grenoble reste au point zéro. C'est tout dire!

89 / BUT de Gervinho pour Lille! Sur un nouveau contre lillois, Gervinho, parti sur l'aile gauche, passe la défense grenobloise en revue et s'en vient fusiller le pauvre Le Crom, pris à contre-pied. Que c'est dur pour Grenoble!

74 / Occasion Suite à une hésitation coupable entre Rami et Debuchy, Courtois, qui arrive en pleine course, tire sur la transversale. Grenoble est décidément maudit!

67 / Occasion Sur la minute suivante, un centre parfait de Sauget, amène Akrour à effectuer une reprise de volée détournée magnifiquement par Landreau, décidément en grande forme.

47 / Occasion Lille obtient rapidement un coup franc dangereux tiré par Cabaye. La défense grenobloise est aux abois et la reprise de Rami est repoussée in extremis par Le Crom. Quelle occasion.

46 / Sifflet C'est reparti à Grenoble mené 1-0 et jouant à dix contre onze. Dans quel état d'esprit les Isérois vont-ils aborder cette seconde période?

LES GRENOBLOIS SAVENT - ILS CE QU'EST LE FOOT ???

VALENCIENNES / RENNES Les Temps Forts


90 +3
Sifflet Sur une dernière possession de balle en faveur des Valenciennois, l'arbitre de la rencontre siffle le coup de sifflet final sur la victoire des Valenciennois (3-0) face à Rennes. Fort de ce succès, Valenciennes occupe une belle 6e place au classement avec la meilleure attaque de Ligue 1.

90 Trois minutes de temps additionnel seront jouées.

JE NE CROIS PAS LES VALENCIENNOIS ONT B .................
DU LION 3 BUTS DEJA

86 / But pour Valenciennes sur une frappe de Pujol du pied gauche et parfaitement enroulée. La balle tape le montant et rebondit sur la ligne. But ou pas but ? L'arbitre accorde le but, ce qui déclenche la colère de Douchez.

78 [b] BUT de Ben Khalfallah pour Valenciennes! Incroyable, Ben Khalfallah récupère une balle sur la ligne médiane, avance balle au pied et sans être attaquer, se recentre et choisi de frapper au but. De la ligne des 25m, il trompe Douchez. Imparable !
58 BUT de Balde pour Valenciennes! Sur un coup franc, Ben Khalfallah dépose la balle sur la tête de l'imposant Baldé qui met la balle hors de portée de Douchez. Valencienne mène 1-0 un peu contre le cours du jeu.

55 Occasion Incroyable occasion pour Valenciennes par l'intermédiaire de Pujol. Bien servi devant le but par Danic, il est battu par une magistrale parade de Douchez.
51 Occasion Gyan, encore lui, profite d'une erreur de jugement de Bisevac et se présente devant le but. Il est repris et obtient un corner. Le corner ne donne rien.
50 Occasion Gyan, à l'entrée de la surface de réparation, est à la réception d'une balle venue de l'arrière. Il tente un tir lointain, mais, encore une fois, ne cdre pas son tir.
46 Sifflet C'est reparti dans cette rencontre. Pas de changement à signaler de part et d'autre.


GRENOBLE DEVRAIT ALLER EN PENSION A VALENCIENNES

Au terme d'un match à rebondissements, l'OM concède finalement le nul face à une très solide équipe toulousaine (1-1).

Une rencontre folle dont le premier tournant intervient dès la 8e minute de jeu lorsque Pelé sort de sa surface et met Niang au sol. L'arbitre n'hésite pas et expulse le portier toulousain. Marseille joue à onze contre dix mais n'en profite pas, bien au contraire ! Peu avant la demi-heure de jeu, Sissoko profite d'un coup franc bien placé pour ajuster un missile dans la lucarne adverse (0-1, 28e). Deschamps a beau effectuer un changement tactique en remplacant Abriel par Ben Arfa (40e), les visiteurs sont devant à la pause.

La seconde période voit le retour au score tardif mais mérité des Phocéens, par l'intérmédiaire d'un Brandao qui parvient à mettre au fond une seule de ses multiples occasions (1-1, 75e). Marseille est revenu et y croit plus que jamais mais Toulouse résiste jusqu'au bout pour repartir du Vélodrome avec un très bon point. L'OM pourra regretter son manque d'efficacité offensif criant et devra se concentrer sur son match de Ligue des Champions à venir, face à Zurich.

VALENCIENNES DEVANT MARSEILLE AU CLASSEMENT
BRAVO , reconnaissons ce mérite !!
Evidemment ne parlons de GRENOBLE ! se trouve bien à la fin et, a décidé de rester à cette place !! !!

ZAREF ??? Toi c'est le PSG ?? si je me souviens bien !

02/11/2009 - 21:56

VA-Ben Khalfallah: "Sur les bons rails"

Alors que Valenciennes est allé créer la surprise à Rennes, dimanche, en s'imposant trois buts à zéro, Fahid Ben Khalfallah, auteur du deuxième but nordiste, s'est dit surpris par la résultat. "On ne pensait pas du tout gagner 3-0.
On a eu pas mal de réussite en 1ère période, après en 2ème, on a été vraiment bon.
Sur le match, on frappe six fois au but, on en cadre quatre, on marque 3 buts.
On est super content. On est sur les bons rails", a ainsi déclaré le milieu tunisien sur Europe 1. "Désormais on est 6e, on commence à nous regarder différemment. Il faut confirmer face à Montpellier la semaine prochaine", a continué le Valenciennois avant d'adresser un petit tacle à son ancien entraîneur à Caen, Franck Dumas. "Par rapport à Caen, c'est totalement différent.

Il y a beaucoup plus de discipline avec Philippe Montanier. L'an passé, on voulait jouer mais on oubliait un peu de défendre", a conclu Ben Khalfallah.

EN LIGUE DES CHAMPIONS

L'OM rassuré, relancé

L'Olympique de Marseille dynamite le FC Zurich (6-1), non sans s'être fait peur en première période, mais en toute logique au vu de l'extrême faiblesse des Suisses.

Sur deux coups francs d'Abriel, Aegerter contre son camp (1-0, 4e) puis Abriel, directement, (2-0, 11e) permettent à l'OM de prendre un avantage conséquent avant même le quart d'heure de jeu. Cheyrou (18e) stoppé par Leoni, puis Brandao au-dessus (25e) ne permettent pas aux Olympiens de faire le trou. Les hommes de Deschamps se déconcentrent de manière assez inexplicable, jusqu'à laisser Alphonse réduire la marque d'une frappe puissante à l'entrée de la surface (2-1, 30e).

Aorès une nouvelle alerte de Mehmedi au retour des vestiaires (47e), Niang devance Leoni d'une pichenette après un une-deux avec Koné (3-1, 51e) pour redonner de l'air aux Phocéens. Bocaly, d'un énorme retour dans la surface devant Djuric (64e), puis Mandanda devant Tihinen (78e), sauvent l'OM d'une nouvelle période de doute. Hilton de demi-volée (4-1, 80e), Cheyrou d'une frappe surpuissante des 30 mètres (5-1, 87e) puis Brandao à bout portant (6-1, 89e) s'en donnent alors à coeur joie pour enjoliver le succès olympien.

Toujours troisième avec 6 points, Marseille recolle à un point du Real et de Milan et se trouve - mathématiquement - complètement relancé dans la course aux huitièmes. Zurich, dernier avec 3 unités, a vraiment trop peu d'armes pour espérer continuer en C1.

DIS MOI PAS QUE C'EST PAS VRAI !!

CE SOIR STADE LOUIS II à 19 H


Grenoble doit réagir


En cas de défaite samedi à Louis II, Grenoble égalera le triste record de la plus mauvaise entame de championnat détenue par Manchester depuis… 1932.
Les choses se présentent d’autant plus mal pour les Isérois, qu’ils devront se passer de leur attaquant Danijel Ljuboja, auteur de 4 des 5 buts grenoblois cette saison.
La tâche sera donc des plus ardues pour les joueurs entraînés par Mécha Bazdarevic.
Car en face la surprenante équipe de Monaco, troisième de Ligue 1, aura à cœur de laver l’affront de la semaine dernière à Bordeaux (0-1).
Les joueurs de la Principauté partent largement favoris, eux qui n’ont perdu que trois points à domicile cette saison.

En plus de l’absence de Danijel Ljuboja, claqué aux adducteurs, Grenoble devra aussi faire avec les blessures de Pierre Boya, Sofiane Feghouli, Milivoje Vitakic. David Jemmali, lui, sera suspendu.
Touché aux côtes il y a deux semaines à Nancy, Laurent Battles est également incertain.
Coté monégasque, Vincent Muratori et Eduardo Costa, blessés, manqueront la rencontre, tout comme le meilleur buteur du championnat, Nenê, suspendu pour ce match.
*************
CE SOIR STADE NUNGESSER 19 H

Montpellier est malade

Montpellier commence à souffrir en championnat malgré un départ tonitruant, le promu était même sur le podium de la Ligue 1 après huit journées. Mais voilà les deux derniers déplacements se sont soldés par deux défaites (3-0
à Rennes, 2-1 à Auxerre). Ce troisième match à l’extérieur d’affilée,

face à une équipe de Valenciennes en confiance, n’est pas la meilleure façon de se relancer. Les joueurs de Philippe Montanier restent sur cinq victoires lors des six dernières journées. Ils viennent d’ailleurs d’enchaîner trois succès
consécutifs (2-0 contre Grenoble, 2-0 à Saint-Etienne, 3-0 à Rennes). Le club nordiste est pour l’heure un surprenant sixième de la Ligue 1.

Philippe Montanier doit se priver de Samassa, touché au genou cette semaine. L'international malien rejoint à l’infirmerie Rafael (adducteurs) Audel (adducteurs), Nam (reprise), Traoré (reprise), Penneteau (convalescence) et Lacourt (convalescence). Pour Montpellier, Dzodic et Costa sont suspendus. Ils devraient être remplacés dans le onze de départ
par El-Kaoutari et Belhanda.

DEMAIN STADE GERLAND

Un parfum d’Europe

La semaine aura été fructueuse pour les clubs français engagés en Ligue des Champions, à l’image des deux équipes qui s’affronteront à Gerland dimanche soir, dans le choc de la 13e journée. L’Olympique Lyonnais, qualifié pour les huitièmes de finale après son nul face à Liverpool (1-1), et Marseille, large vainqueur du FC Zurich (6-1), chercheront à rester dans l’euphorie de la coupe d’Europe. Le vaincu connaitra un retour à la réalité difficile, surtout s’il s’agit de l’OM. En effet, les Marseillais septièmes du championnat à sept points du leader bordelais (avec tout de même un match en moins), doivent déjà combler leur retard s’ils veulent garder les premières places en ligne de mire. Les Gones, dauphins de la Ligue 1 à deux points des Girondins, sont plus sereins.

L’infirmerie lyonnaise se désemplit peu à peu, avec les retours de Bodmer et Boumsong dans le groupe. Néanmoins, Reveillère et Pjanic, touchés au mollet face à Liverpool seront très certainement forfaits face à Marseille. Par ailleurs, Cleber Anderson (épaule), et Clerc (genou) sont toujours absents. En face Didier Deschamps pourra presque aligner son équipe type, à l’exception du forfait de l’Argentin Lucho Gonzalez, touché à la cheville droite face à Toulouse, et sur le flanc plusieurs semaines. Son compatriote Heinze est lui incertain en raison de problèmes aux adducteurs, mais devrait toutefois être présent dans le groupe.

V.A. accroché!

Valenciennes, qui restait sur trois victoires consécutives, a dû concéder le nul à domicile (1-1) face à une excellente équipe de Montpellier qui a bien joué le coup.

Il n'y a pas de temps mort dans ce match. Les Héraultais, sur leur première attaque (3e), ouvrent le score par un coup de tête de Montano suite à un centre de Belhanda.

Malgré une réaction des Nordistes, c'est Montpellier qui manque de creuser l'écart sur une reprise de volée de Spahic (17e), détournée sur la transversale par N'Dy Assembe. La pause est atteinte sur ce score de 1-0, plutôt logique, eu égard à la domination des visiteurs.

De retour des vestiaires, les Nordistes réagissent enfin et sont vite récompensés de leurs efforts. Suite à un tir lointain de Cohade, repoussé par le poteau, Sanchez Moreno égalise en force (1-1, 52e). Plus rien n'est marqué jusqu'à la fin de ce match émaillé par de nombreux accrochages et une expulsion de Spahic à la 85e.

Les deux équipes justifient leur bon début de saison.


[b]COMMENTAIRES LA SUITE


Valenciennes stoppé

Montpellier a réussi une petite performance. Le MHSC n'a, en effet, encaissé qu'un seul petit but sur la pelouse de la meilleure attaque de Ligue 1, Valenciennes, qui restait sur trois succès de rang. Les Héraultais ont même ouvert le score suite à un excellent débordement de Belhanda qui dépose le cuir sur la tête de Victor Hugo Montano (1-0, 3e). Cueillis à froid, les Nordistes ont du mal et devront attendre le second acte pour égaliser avec une reprise de Carlos Sanchez après une lourde frappe de Cohade sur le poteau de Jourdren (1-1, 52e). Malgré l'expulsion d'Emir Spahic (87e) en fin de rencontre, le score ne bougera plus.
Les deux formations voient Lorient, vainqueur de Boulogne-sur-Mer (5-0), et Auxerre, tombeur du Mans (1-0), leur passer devant au classement.



LA SUITE

Grenoble réanimé !

Après 11 défaites consécutives, le Grenoble Foot 38 est parvenu à décrocher son premier point de la saison en allant chercher un résultat nul sur le terrain de Monégasques décevants, samedi soir pour le compte de la 13e journée de Ligue 1.

Malgré l'absence de nombreux joueurs, les visiteurs entament le match par le bon bout. Volontaires et inspirés, les Grenoblois allument la première mèche mais le tir d'Akrour manque le cadre (8e). Le Crom signe ensuite une double parade décisive en stoppant la tête et la reprise de Mollo (13e). Privée de son meilleur buteur, Nenê, l'ASM bafouille son football et Alonso manque sa tête (27e). Avant le repos, Juan inquiète Ruffier mais son coup de crâne rase le montant (39e).

Après la pause, les occasions de but se raréfient et Monaco ne trouve pas de solutions face à des Grenoblois pleins d'abnégation .
Le GF38 se montre même dangereux,
la reprise de volée de Batlles étant bien captée par Ruffier. Son homologue isérois, Le Crom, s'interpose ensuite sur une frappe de Nimani (59e), entré à la pause après la blessure de Park.

La fin de match est calme et Grenoble ouvre finalement son compteur (0-0) face à des Monégasques muets, une semaine après leur revers à Bordeaux (1-0). Conséquence au classement, les joueurs de Guy Lacombe quittent le podium. De son côté, Grenoble se rassure en se disant que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir...





COMMENTAIRES SUIVANTS

Ils l'ont enfin ! Ce premier point de la saison qui se faisait cruellement attendre depuis onze longues journées (*), les Grenoblois l'ont enfin engrangé lors du déplacement en Principauté (0-0). Un résultat nul qui s'il n'a rien d'un exploit, représente tout de même une grosse bouffée d'oxygène pour les troupes de Mehmed Bazdarevic. Les Isérois auraient même pu espérer mieux si Akrour (8e), Macquet (37e), Juan (39e) ou Batlles (56e) avaient eu plus de réussite dans leurs initiatives.

De leur côté, les Monégasques ont peiné à montrer le visage séduisant de ces dernières semaines. Peu importe, le GF 38 en a profité et ne rentrera pas dans les annales en égalant le triste record européen de défaites consécutives de Manchester United et qui datait d'avant-guerre, en 1930-31. Un point qui servira sans doute de base pour les Grenoblois qui se trouvent désormais à onze longueurs du premier non-relégable, Lens.



L1: le PSG battu à domicile par Nice, Bordeaux, l'OM et l'OL en lice ce dimanche

POUR LES FANS DE MARSEILLE

Le 08/11/2009 à 21:35 Par Olivier CORTINOVIS

Un OL-OM de feu !


Dans une rencontre exceptionnelle au scénario rocambolesque (5-5), l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille ont partagé le point du match nul dimanche à l'occasion du match de clôture de la 13e journée de Ligue 1. Une confrontation qui a vu les deux formations passer par tous les états mais qui au final n'arrange pas vraiment leurs affaires au classement.

Benoit Cheyrou avait permis à l'OM d'égaliser juste avant la mi-temps. #Reuters# Benoit Cheyrou avait permis à l'OM d'égaliser juste avant la mi-temps.
Tout juste auréolé de sa qualification pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions, l'Olympique Lyonnais a conclu son exceptionnelle semaine par un match nul de toute beauté face à Marseille (5-5). Un match nul équitable entre deux formations qui auraient pu l'emporter mais également s'incliner à de multiples reprises dans un choc qui restera gravé dans les mémoires. "Il est important de jouer un match comme ça après Liverpool. C'est plus facile d'aborder un match contre l'OM que contre une autre équipe car il faut faire appel à une concentration qui n'est pas naturelle au départ." Interrogé samedi en conférence de presse sur l'état d'esprit lyonnais, quelques jours après la qualification en Ligue des Champions, Claude Puel pensait que ce choc serait plus fructueux que destructeur pour sa formation. Il pensait bien. Même si c'était peut-être sous-estimer l'appétit phocéen et surtout méconnaître cette statistique qui escorte les Lyonnais. Depuis la saison dernière, l'OL n'avait en effet remporté que trois de ses onze matchs de championnat disputés après une journée de Ligue des Champions.

Peut-être porté par le nouvel et éphémère logo à l'effigie du rappeur Kool Shen, Lyon n'a pas attendu très longtemps avant de "foutre le feu". Quatre minutes seulement. Le temps pour Pjanic, finalement présent sur la pelouse de Gerland, de placer une belle demi-volée sous la barre de Mandanda (1-0, 4e). Un geste magnifique et difficile à exécuter qui ne doit pas masquer la relance complètement ratée de Hilton sur un ballon de Källström. Du coup, vexé par cette ouverture du score si tôt dans la partie, Marseille se rebiffe et prend d'assaut la surface rhodanienne. La première tentative de Niang est parfaitement stoppée par Lloris (5e) mais la seconde de Diawara fait mouche. Le défenseur central marseillais reprend d'une tête puissante un corner rentrant d'Abriel que le portier de l'OL, gêné par M'Bia, ne peut pas repousser (1-1, 11e). Décidemment, les coups de pied arrêtés, la nouvelle arme des Phocéens depuis quelques rencontres.

Le geste de Koné

Mais il en faut plus pour décourager les Lyonnais, piqués à vif par cette égalisation. Govou, toujours sans brassard mais avec sa pointe de vitesse, entame un sprint de 50 mètres qu'il conclue d'une frappe du gauche aussi pure que puissante (2-1, 14e). La défense marseillaise un peu hésitante et appâtée par l'appel de Lisandro Lopez ne peut que constater les dégâts. L'OL reprend l'avantage dans un début de rencontre fou, fou, fou. Du coup, les deux formations prennent le temps de poser leur football en même temps que de reprendre leur souffle. Les occasions se raréfient, les duels se font plus musclés, l'entame tambour battant laisse peu à peu place à une vraie partie d'échecs que Marseille négocie mieux. Son métronome Cheyrou, une nouvelle fois très en jambes ce soir, arme une frappe lointaine sur laquelle Lloris, gêné par la trajectoire du ballon, se déchire complètement (2-2, 44e). Une bourde qui permet aux Provençaux de revenir juste avant la pause.

Les hommes de Didier Deschamps ont bien retenu la leçon des premières minutes de la confrontation et rentrent sur le pré avec de toutes autres intentions. Une débauche d'énergie récompensée par cette réalisation magnifique de Koné, à la réception d'un centre d'Abriel (2-3, 49e). La demi-volée de l'extérieur du pied du numéro 14 provençal se loge dans la lucarne droite d'un Lloris impuissant. Une joie malheureusement de courte durée pour le lutin ivoirien, blessé et contraint de céder sa place à Valbuena dans la foulée de son chef d'oeuvre (57e). Entre temps, Brandao et Niang auraient pu corser l'addition. Mais la frappe molle du buteur brésilien trouve la main salvatrice de Lloris (52e) tandis que la tête du Sénégalais passe quelques centimètres au-dessus (54e). Claude Puel est obligé de revoir ses plans et fait rentrer Gomis à la place d'Ederson.


Quelle fin de match !

Un changement de suite payant puisque sa formation se montre bien plus menaçante, malgré un état de fatigue apparent. Lisandro Lopez d'un bel enroulé du pied droit met à contribution une première fois Mandanda (56e) avant d'être accroché par M'Bia dans la surface phocéenne vainement (70e). C'est le moment que choisit Brandao, maladroit jusque là, pour assommer l'OL. L'Auriverde profite d'un nouveau corner d'Abriel, trois passes décisives dans ce match, pour devancer au premier poteau Bastos et mettre son extérieur du pied en opposition (2-4, 77e). Mais comme contre Liverpool mercredi, les Gones ne se résignent pas et réduisent même le score par son buteur argentin Lisandro Lopez, auteur d'une pichenette sur Mandanda aussi subtile qu'efficace (3-4, 81e). Débute alors une véritable furia lyonnaise sur les buts du portier des Bleus. "Le taureau de la pampa" transforme d'abord un penalty en force après une faute de main d'Heinze dans la surface (4-4, 83e) avant d'être à l'origine d'un des plus beaux buts de l'année. Pjanic et Gomis dédoublent à l'entrée du camp marseillais, Lisandro redonne parfaitement en pivot vers Gomis qui trouve le Bosniaque dans la course. Au lieu de tirer, le meneur de jeu voit Bastos seul à droite, qui ajuste parfaitement Mandanda d'un plat du pied gauche au ras du poteau gauche (5-4, 89e) !

Somptueux et surtout important puisqu'il permet à cinq minutes du terme de la rencontre de voir l'OL prendre l'avantage. Définitivement non, puisque dans les arrêts de jeu, les Marseillais se jettent corps et âme dans la surface adverse. Et au bout d'un capharnaüm étonnant, c'est ce pauvre Toulalan à la lutte avec M'Bia qui pousse le ballon dans ses propres filets (5-5, 93e). Rageant mais tellement mérité à l'issue d'une rencontre rocambolesque, qui finalement arrange bien les affaires bordelaises. Même si le leader girondin, suite à sa défaite à Lille, perd un point sur ses deux principaux adversaires pour le titre, il conserve son fauteuil sur lequel les Lyonnais auraient adoré recouvrer ce dimanche soir. En attendant, son public peut savourer cette belle semaine...

EXPLOIT DE L'EQUIPE DE FRANCE DE RUGBY


Le XV de France a réalisé un nouvel exploit en l'emportant (20-13) contre l'Afrique du Sud, championne du monde en titre, vendredi à Toulouse en ouverture des test-matches automnaux.

Les Français, souverains en mêlée et auteurs d'une deuxième mi-temps d'anthologie, devront confirmer contre les Samoa samedi prochain au Stade de France avant de recevoir la Nouvelle-Zélande le 28 novembre à Marseille.

Surmotivés en début de partie, décidés à soutenir le défi physique imposé par les Springboks, les Français ouvraient le score sur une pénalité du demi de mêlée Julien Dupuy pour une faute sud-africaine dans un ruck.
Mais malgré une entame des plus hasardeuses, les "Boks" profitaient d'un mauvais geste d'Imanol Harinordoquy pour égaliser sur une pénalité de Morné Steyn.

L'ouvreur sud-africain ajoutait trois nouveaux points sur un drop avant l'unique essai des visiteurs, sur un lancer manqué par Servat à cinq mètres de la ligne française au plus grand bonheur du capitaine Jon Smit, qui n'avait plus qu'à aplatir. Steyn transformait. (3-13, 29e)

Mais les Français se ressaisissaient immédiatement. Une attaque initiée par Barcella et Servat, relayée par Mermoz et Trinh-Duc aboutissait à l'essai en coin de Vincent Clerc. Dupuy, excentré, manquait la transformation, puis écrasait une pénalité sur le poteau avant de ramener les Français à 11-13 à la mi-temps après l'exclusion temporaire de Steyn pour un acte d'antijeu sur Vincent Clerc.

Après une reprise houleuse, le demi de mêlée français manquait de redonner l'avantage sur une pénalité de près de cinquante mètres. Mais son pack faisait ployer son homologue springbok pour lui redonner une nouvelle chance, qu'il saisissait sans trembler (14-11, 48).

Et le paquet d'avant français s'illustrait une nouvelle fois peu après l'heure de jeu, pour le même résultat. Sonnés, les Springboks n'inscrivaient plus le moindre point et Morgan Parra, suppléant de Dupuy, pouvait enfoncer le clou à deux minutes du terme sur une nouvelle mêlée victorieuse.

De son côté, le pays de Galles a obtenu une victoire étriquée (17-13) contre une équipe des Samoa indisciplinée, vendredi en test-match à Cardiff, malgré une entame de jeu tonitruante, voyant son adversaire du jour revenir en fin de match et même effleurer la victoire.

Le pays de Galles, remanié et rajeuni, a pourtant débuté la rencontre devant son public de manière convaincante, une semaine après s'être incliné de peu face à la Nouvelle-Zélande (19-12).

La France à une marche du bonheur

La France a réalisé une grosse performance, samedi soir à Croke Park, en s'imposant contre l'Irlande par la plus petite des marges (1-0) lors du barrage aller de la Coupe du Monde 2010.

Un résultat qui place les partenaires de dans les meilleures conditions avant le match retour, mercredi au stade de France. La qualification est toute proche... Nicolas Anelka s'est montré à son avantage sur la pelouse de Croke Park (Reuters). L'équipe de France a un pied en Afrique du Sud.
En s'imposant samedi soir en Irlande grâce à un but de Nicolas Anelka (1-0), les Bleus ont fait un peu plus de la moitié du chemin qui les sépare d'une qualification pour la Coupe du Monde 2010.

Reste désormais aux hommes de Raymond Domenech à assurer le coup mercredi au stade de France.
Cette rencontre débute pourtant sur un rythme timide.

Les deux formations tardent à se livrer, ce qui reste assez logique compte-tenu de l'enjeu de la rencontre.
Dans une ambiance, elle, surchauffée, ce sont pourtant les Bleus qui vont planter la première banderille avec un but de Pierre-André Gignac logiquement refusé pour un hors-jeu du Toulousain (11e).
S'ils en doutaient encore, les Tricolores prouvent ainsi leurs capacités à faire un résultat dans l'enfer vert.

Mais la réplique des troupes de Trapattoni ne se fera pas attendre avec un déboulé de Kévin Doyle sur le flanc gauche pour un centre détourné sur lequel Lloris se couche parfaitement (13e).
Après un tir lointain de Gourcuff (25e), les Irlandais vont se retrouver à deux doigts de l'ouverture du score.
Sur une approximation défensive de Gallas, Keane bute sur Lloris avant que Lawrence ne gâche une incroyable opportunité seul face au but (28e).
C'est passé tout près pour les Français qui regagnent les vestiaires sur un score nul et vierge malgré une dernière tentative de Henry (38e).

Anelka force le destin

A la reprise, les débats restent équilibrés. Si les Français multiplient les frappes de loin (Gourcuff 54e, L. Diarra 56e, Anelka 57e), les Irlandais restent menaçants, notamment suite à un cafouillage dans la surface de réparation de Lloris (52e). Dans un contexte si étriqué, c'est avec réussite que les Bleus vont trouver la faille.
Anelka hérite d'un ballon à l'entrée des seize mètres et prend sa chance du droit. Le tir du joueur de Chelsea est détourné par St Ledger et va s'écraser sur le poteau d'un Given médusé avant de terminer sa course au fond des filets (1-0, 72e).

Le plus dur est fait. Les Bleus et Gignac en particulier seront même à deux doigts de doubler la mise sur un mauvais renvoi de Given (80e).
Même la dernière alerte sur le but tricolore écartée par Lloris devant Whelan (87e), n'empêchera pas la France de conserver ce bon résultat.
Les Français sont désormais à 90 minutes de la qualification. Il faudra rendre une copie aussi bonne mercredi à Saint-Denis.

bonjour aux sportives et sportifs !! pas de foot pour moi....
mais TENNIS cet après midi... MONFILS en finale à Bercy ...contre DJOKOVIC
j'adore (le tennis....)

Hello AZILIS , la forme ?

En fait, Moi je préfère les sports comment dire ??, j'adore le " saut à ski "
le canoë kayak , le cannoyning ou canyonning ( ? ) etc etc

A toi les commentaires sur le tennis !! fervente sportive
le Vendée Globe pas mal non plus !!

POUR AZILIS

Tennis à Paris-Bercy:


Gaël Monfils défie Novak Djokovic en finale
Gaël Monfils défie le N.3 mondial Novak Djokovic, dimanche en finale du tournoi de Paris-Bercy, pour succéder au palmarès à Jo-Wilfried Tsonga.


Le Parisien ne part pas favori car le Serbe a réussi une impressionnante démonstration en demi-finale contre Rafael Nadal (6-2, 6-3).
Monfils, lui, n'a pas joué son meilleur tennis face au Tchèque Radek Stepanek, mais s'est imposé au courage en trois sets (6-4, 5-7, 6-4) après plus de 2 h 30 min de jeu.

C'est la première fois que le N.3 tricolore, âgé de 23 ans, se qualifie pour la finale d'un Masters 1000, les tournois les plus prestigieux après les Grands Chelems.

Ce parcours est une grosse surprise, car le joueur lui-même avait prévenu en début de semaine qu'il était "à cours d'essence".
Mais Monfils n'est jamais aussi à l'aise qu'en France, où il a obtenu ses deux meilleurs résultats de l'année, un quart de finale à Roland-Garros et un titre à Metz, fin septembre.

Le soutien du public, au sein duquel avaient pris place tous ses amis et une bonne partie de sa famille, lui a permis d'aller puiser des quantités énormes d'énergie pour venir à bout de Stepanek, un vétéran du circuit à 30 ans et l'un des derniers adeptes du service-volée.

Après un mauvais départ (0-2), le Français, 16e mondial, a pris rapidement la mesure de son adversaire et semblait parti pour conclure en deux sets grâce à sa solidité du fond du court.

Mais alors qu'il servait pour le match à 6-4, 5-4, Stepanek a réussi à débreaker in extremis. "Je me suis un peu déconcentré. Je pensais déjà à demain", a reconnu Monfils, entraîné dans une troisième manche.

Dans ce sprint final, très indécis, Monfils a continué à s'accrocher en défense, en attendant de retrouver la mire pour ajuster le Tchèque au filet.

"J'étais bien. Je n'ai pas douté.
J'ai bien trouvé ma distance en retour et j'arrivais de mieux en mieux à le passer", a commenté Monfils, parvenu à mettre à échec un tiers des 95 montées au filet de Stepanek, 14e mondial.

Il est le quatrième Français à jouer la finale à Paris-Bercy après Guy Forget (1991, 1992), Sébastien Grosjean (2001) et Tsonga. Une seule de ces quatre finales, la seconde de Guy Forget, s'est terminée par une défaite du Tricolore.

Monfils a profité jusqu'à la finale d'un tableau favorable, n'ayant eu à battre aucun Top 10. Julien Benneteau avait notamment débarrassé sa route du N.1 mondial, Roger Federer.

Pour soulever le trophée, il devra réussir un exploit, car Djokovic, qu'il n'a jamais battu en trois confrontations, est dans une forme étincelante. Vainqueur de Federer chez lui dimanche dernier en finale de Bâle, il a administré une leçon en demi-finale à Nadal. "Il n'y avait rien à faire", a assuré le Majorquin, saoulé de coups gagnants.

Le Serbe, l'homme qui a gagné le plus de matches cette année sur le circuit (75), jouera sa dixième finale de la saison. Mais il a eu tendance à flancher près du but, échouant cinq fois à un match du titre, notamment dans les quatre Masters 1000 de Miami, Monte Carlo, Rome et Cincinnati.

Monfils, le rêve brisé

Gaël Monfils n'est pas sorti vainqueur de la première finale d'un Masters 1000 de sa carrière. A Paris-Bercy, le Français s'est incliné dimanche devant le Serbe Novak Djokovic, en trois manches (6-2, 5-7, 7-6).

Gaël Monfis a vu son rêve brisé par Novak Djokovic. (Reuters)
La victoire de l'équipe de France samedi soir à Croke Park contre la République d'Irlande l'a surement stimulé.
Mais pas au point de lui donner le surplus de force nécessaire pour renverser un bon Novak Djokovic, en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy. Usé par le marathon qu'il avait disputé la veille en demi-finale contre le Tchèque Radek Stepanek (6-4, 5-7, 6-4), Gaël Monfils a dû s'incliner ce dimanche, au grand dam des spectateurs du POPB, venus nombreux encourager le showman parisien, habitué dans sa jeunesse à venir jouer au mini-tennis durant le tournoi.

Triste constatation pour le public français, il n'y a donc pas de joueur tricolore pour succéder au palmarès à Jo-Wilfried Tsonga, vainqueur la saison dernière de l'Argentin David Nalbandian.
La faute à un Serbe de 22 ans en pleine confiance, auréolé de sa large victoire devant Rafael Nadal hier (6-2, 6-3), et donc un peu plus frais physiquement.
Le numéro trois mondial, déjà lauréat cette année à Dubaï, Belgrade, Pékin et Bâle, a su s'arracher pour remporter cette quatrième confrontation entre les deux hommes, dirigeant les échanges avec beaucoup de longueurs dans ses frappes dès la première manche.

Monfils gagne le deuxième set

Solide sur sa mise en jeu avec 82% de points gagnés sur son premier service, "Nole" se facilite la tâche en réalisant rapidement le break (3-1). Une réaction immédiate du Francilien est attendue mais, au lieu de cela, Gaël Monfils reste scotché sur sa ligne de fond.
Pas assez offensif donc, le demi-finaliste à Roland-Garros en 2008 cède logiquement le set après une petite demi-heure de jeu (6-2).
Ensuite, le "Djoker" enchaîne et continue de balader La "Monf" (3-0). Jusqu'à ce que le Parisien sonne la révolte, poussé par Bercy. Complètement transcendé, enfin agressif, il renverse la situation et égalise à une manche partout (7-5).

Mené 4-1 dans l'ultime acte, le protégé de Roger Rasheed revient une nouvelle fois au score grâce à son mental à toute épreuve (4-4).
Pendant le jeu décisif, qui n'a jamais aussi bien porté son nom, de nombreux « Gaël ! Gaël ! » descendent des tribunes. Malheureusement pour le Français, Novak Djokovic, impérial et davantage audacieux, trouve les coups justes, ceux qui font mal, pour remporter le tie-break de manière héroïque sept points à trois, après deux heures et quarante-trois minutes de jeu. Juste énorme !
Mais que Gaël Monfils se rassure, le Serbe a perdu quatre finales de Masters 1000 cette année (Miami, Monte-Carlo, Rome et Cincinnati) avant d'en gagner une...

DOMMAGE

FRANCE / IRLANDE

La France, d'une main...

Menée un but à zéro à la mi-temps, l'équipe de France est venue à bout de la République d'Irlande, en égalisant durant les prolongations (1-1),
ce mercredi au Stade de France.
Un but de William Gallas entaché d'une main flagrante de Thierry Henry envoie les Bleus en Afrique du Sud.


Gallas, Anelka et Henry après l'égalisation de l'équipe de France durant les prolongations. (Reuters) Trente-deuxième minute.
Damien Duff déborde à grande vitesse sur le côté gauche. La défense de l'équipe de France laisse le meneur de jeu centrer en retrait pour Robbie Keane.
Le joueur de Tottenham profite d'une erreur de marquage de Sébastien Squillaci pour ouvrir le score d'un tir croisé imparable (0-1, 32e).
Les 12 000 supporters irlandais exultent. Les Bleus n'y sont pas, mais alors pas du tout. C'est un ensemble, pas seulement ce but.
Depuis le début de la partie, la formation de Raymond Domenech souffre énormément, elle ne parvient pas à s'approcher de la surface de réparation adverse.

Il faut dire que rien ne fonctionne en ce mercredi soir.
Les Tricolores ont rapidement perdu Julien Escudé, victime d'une fracture du nez (9e).
Et sans un Hugo Lloris encore impeccable, l'addition aurait pu être beaucoup plus salée. Les sifflets du Stade de France, certes compréhensibles mais pas vraiment utiles à ce stade de la soirée, n'ont rien arrangé.
Surtout pas le moral des Français, fragiles, totalement tétanisés par l'enjeu de la partie au moment de rentrer aux vestiaires. D'autant plus que cela continue à la reprise.
Étrangement seul au second poteau, John O'Shea contrôle de la poitrine puis frappe du gauche. Au-dessus (47e). Ouf !

La main flagrante d'Henry

A peine le temps de souffler que Duff, remarquable durant cette rencontre, se retrouve face à Lloris.
Le gardien de l'Olympique Lyonnais enfile une seconde fois son costume de sauveur et détourne la tentative de son adversaire (61e).
Le ciel est gris sur Saint-Denis, une nuit cauchemardesque guette l'équipe de France. Après deux essais dénués de conviction signés Yoann Gourcuff (71e) et Nicolas Anelka (72e), William Gallas puis, dans un second temps, Lassana Diarra se trouent de manière incroyable mais Keane manque l'occasion de tuer le match (73e et 90e). De provoquer la mort des Bleus, en fait.

La France tient debout, difficilement, car toute tremblotante. La France survit, à bout de souffle.

La France y croit encore parce qu'il y a encore de l'espoir. Anelka entre sur la droite de la surface de réparation adverse et oblige Shay Given à sortir dans ses pieds.

Tout le monde réclame un penalty mais l'arbitre ne siffle rien (98e). Monsieur Hansson ne bronche pas non plus cinq minutes plus tard. Florent Malouda frappe un coup franc. Thierry Henry contrôle de la main (!) avant de remettre sur Gallas qui marque dans le but vide (1-0, 103e). Insupportable pour l'Irlande et le football.

Libérateur pour l'équipe de France.

LA DELIVRANCE S'EST FAITE DANS LA DOULEUR !!!!!

Domenech ne comprend pas pourquoi les Bleus "sont présentés comme coupables"

Raymond Domenech s'est étonné jeudi des réactions suscitées par la qualification de l'équipe de France grâce à une main non sanctionnée de Thierry Henry, assurant dans un entretien à L'express.fr qu'il ne comprenait pas pourquoi les Bleus étaient "présentés comme coupables".

"Tous les gens qui aiment l'équipe de France sont heureux de cette qualification, a commenté le sélectionneur des Bleus.
Moi aussi, bien sûr, mais avec un peu d'amertume, car cette joie est gâchée par un mauvais match des joueurs français, de l'arbitre, et aussi par la réaction des médias".

"Je ne comprends pas pourquoi nous sommes présentés comme coupables", a-t-il insisté."

Sur le terrain, je n'avais pas vu la main, a raconté Domenech. Depuis, j'ai visionné les images, et c'est effectivement une erreur d'arbitrage.
Pour moi, il s'agit d'un fait de jeu et non d'une tricherie.
Je ne comprends donc pas pourquoi on nous demande de présenter des excuses."

S'étonnant de cette "sorte de moralisme", il a critiqué aussi le "deux poids deux mesures".

"Je veux bien que l'on demande d'un seul coup à Thierry d'avoir une auréole et des ailes d'ange pour dire qu'il y a faute mais il faudrait avoir la même exigence avec tout le monde", a ajouté le sélectionneur français, citant l'exemple de la fameuse main de Diego Maradona en 1986 contre l'Angleterre, que, selon lui, "tout le monde" a trouvée "extraordinaire".

Tout en comprenant la colère des Irlandais, il ajoute: "On ne va pas se faire hara-kiri parce que l'arbitre s'est trompé et cette fois, en notre faveur!"

La France s'est qualifiée mercredi pour le Mondial-2010 après son match nul (1-1) contre l'Irlande en match retour du barrage de qualification.

MONSIEUR DOMENECH QUI NE COMPREND PAS !!
QUI PEUT LUI EXPLIQUER ???

Un OM-PSG déjà agité


C'est un de ces matches qui peuvent marquer une saison de football... ou pas. Mais dans tous les cas, un OM-PSG ne passe jamais inaperçu. Et cette année ne déroge pas à la règle avec notamment l'épisode du report du match et les incidents qui ont suivi.
Qu'importe, opposés vendredi soir lors du point culminant de la 10e journée de Ligue 1,

Marseillais et Parisiens vont devoir tout donner.

Benoît Cheyrou et Jérémy Clément se croiseront sans doute vendredi dans l'entrejeu (Reuters).
C'est le match que tout le monde attend. N'importe quel vrai supporter ne manquerait pour rien au monde la rencontre opposant l'Olympique de Marseille au Paris Saint-Germain.
Vendredi au Vélodrome, les deux formations s'affronteront en guise de conclusion de la 10e journée de Ligue 1. Une affiche qui chaque année fait couler beaucoup d'encre et qui cette année a même viré au pathétique.

Initialement prévu le dimanche 25 octobre, le clasico a été annulé pour cause d'épidémie de grippe H1N1 dans les rangs parisiens.
Seulement la Ligue s'y est prise très tard pour prendre la décision, se rendant ainsi responsable des incidents qui ont suivi dans la cité phocéenne où supporters des deux camps se sont affrontés de manière extrêmement violente.

Côté terrain, le choc reste un match particulier

Et ce ne sont certainement pas Antoine Kombouaré et Didier Deschamps, respectivement entraîneur parisien et marseillais, qui diront le contraire. Eux qui ont vécu de l'intérieur ces duels qui, dans un autre temps, étaient souvent à la limite du correct.
"Aujourd'hui, je crois qu'on aurait du mal à arriver au bout, on finirait à 8 contre 8 ! C'était une autre période. Il y avait plus de dérapages. Maintenant, ça s'est pacifié" avait constaté la "Deche".

"L'opposition entre le Sud et la Capitale"

Surtout qu'il est courant que des joueurs fassent le chemin séparant les deux villes. Cette saison, on dénombre d'ailleurs trois anciens du PSG dans les rangs olympiens avec Heinze, Abriel et Cissé. C'est bien entendu chez les fans que la rencontre reste le match de l'année. "Cela reste et restera Marseille-Paris car la rivalité est entretenue, c'est toujours l'opposition entre le Sud et la Capitale" estimait le technicien phocéen. Un match où tout prend plus d'ampleur et où les circonstances de sont jamais habituelles. On pense notamment à ce match au Parc des Princes où les minots marseillais avaient décroché un résultat nul (0-0) en mars 2006.

Cette année encore, le clasico n'a pas échappé à sa petite polémique après l'annulation du match.
Mais comme si cela ne suffisait pas, Hatem Ben Arfa en a remis une couche dans la semaine en provoquant une vive altercation avec son entraîneur. Le natif de Clamart goûtera-t-il aux joies d'un OM-PSG ? Lui qui l'année dernière avait refusé d'entrer en jeu au Vélodrome avant de rester sur le banc à Paris.
L'ancien Lyonnais risque donc de connaître pareil sort vendredi. A croire qu'il le fait exprès... L'OM pourra cependant compter sur Lucho qui est de retour de blessure. Cet OM-PSG sera de toutes manières spécial. Comme tous les autres d'ailleurs.

LA SECURITE DEVRAIT ETRE DOUBLEMENT VOIR TRIPLEMENT
RENFORCEE

*************
DERNIERE MINUTE


La Fifa confirme que France-Eire ne pourra pas être rejoué

La Fifa a confirmé vendredi que France-Eire, barrage retour au Mondial-2010 marqué par une main de Thierry Henry, ne pourrait pas être rejoué, conformément aux lois du jeu.

La Fifa a également confirmé que le résultat ne pouvait pas être changé. Les résultats sont donc entérinés: succès français 1 à 0 à l'aller samedi, 1-1 au retour au Stade de France mercredi après prolongation, les Bleus étant donc qualifiés pour le Mondial-2010 et l'Eire éliminée.

"Les décisions de l?arbitre sur des faits en relation avec le jeu sont sans appel", précise la Fifa dans ses Lois du jeu, ajoutant que "l'arbitre ne peut revenir sur une décision que sous réserve que le jeu n'ait pas repris ou que le match ne soit pas terminé".

"Les décisions de l?arbitre sur des faits en relation avec le jeu sont sans appel, y compris la validation d?un but et le résultat du match", peut-on lire dans le chapitre 5 de la Loi du jeu.


EVIDEMMENT ET, SI EN REJOUANT LA FRANCE ETAIT DISQUALIFIEE ???
IL EST PREFERABLE DE GARDER SA CHANCE !!
QUELLE HONTE !!

Thierry Henry OK pour rejouer le match

On a déjà tout lu, tout vu, tout entendu sur cette fameuse main de Thierry Henry qui a donné la qualification à l'équipe de France pour la Coupe du monde 2010.
Sauf le principal intéressé.
Acte réparé par le capitaine des Bleus qui est revenu dans un premier temps sur son geste "instinctif" avant de demander lui aussi le report du match.

Sage décision ou question d'image ?
Thierry Henry souhaite en tout cas rejouer la rencontre. (Reuters) Thierry Henry n'aime pas les polémiques.
Alors que sa main, qui a amené l'égalisation de William Gallas face à l'Irlande, et par la même occasion qualifié l'équipe de France pour la Coupe du monde 2010, est l'objet de toutes les attentions, le capitaine des Bleus a publié un communiqué vendredi, envoyé à la chaîne Skysports.
Un média qu'il n'a pas choisi au hasard puisque le monde anglo-saxon, qui l'a fait roi lorsqu'il était à Arsenal, est celui qui se montre le plus virulent à son égard.

Le joueur commence tout d'abord par expliquer son geste. "Je l'ai dit après le match, et je le redis, oui j'ai touché le ballon de la main. Je ne suis pas un tricheur et je ne le serai jamais.
C'était une réaction instinctive avec un ballon qui arrive très vite dans une surface de réparation bondée", explique ainsi le Barcelonais avant de poursuivre: "Les gens ont vu l'action au ralenti, et non pas à la vitesse à laquelle nous les joueurs l'avons vécue".

Si cette explication apparaît comme naturelle, le reste de ses propos trahit un joueur rongé par le remord, à des années lumière de sa réaction de joie après le but.

"Bien sûr je me sens gêné par la façon dont nous avons gagné et je suis désolé pour le Irlandais qui finalement mériteraient d'être en Afrique du Sud", explique ainsi le joueur avant de lâcher: "Bien sûr la solution la plus équitable serait de rejouer le match, mais ce n'est pas sous mon contrôle". Un aveu qui vient après la décision de la Fifa de ne pas rejouer le match. Un aveu peut-être trop tardif pour être honnête.


MONSIEUR THIERRY HENRY , INSISTEZ

MARSEILLE 1 / PSG 0

Les Temps Forts

***90 + 3
C'est terminé pour ce Clasico qui se termine par une petite victoire marseillaise (1-0) face à une équipe parisienne bien terne. L'OM revient ainsi à trois points du leader bordelais tandis que Paris reste englué en seconde partie de tableau et repart du Vélodrome certainement très déçu.
***82
Quelle occasion manquée par Maurice ! Giuly accelère côté droit et donne au point de penaly pour Luyindula qui contrôle en pivot et prolonge pour Maurice qui profite de l'erreur de marquage de Bonnart et se retrouve seul face à Mandanda...mais manque son contrôle et perd le ballon...
***69
Ballon en cloche et en profondeur pour Armand qui donne à Erding qui tente une frappe croisée du gauche dans la surface marseillaise. Heinze se jette et détourne du bout du pied !
***66
Abriel se charge de frapper le coup franc sur la gauche de la surface parisienne. Enroulé du pied droit, le ballon est prolongé de la tête par Cissé et au second poteau pour un Brandao trop court pour voir sa reprise prendre le cadre parisien !
***55
Missile aussi soudain que dangereux de la part de Cheyrou. Le ballon rebondit devant Coupet qui le détourne seulement. Niang file pour reprendre du droit mais Sakho qui avait suivi est le premier sur la balle qu'il détourne en corner !
***46
Reprise de la rencontre et début de la seconde période.
L'OM à l'engagement.


ce soir VALENCIENNES / BORDEAUX
GRENOBLE / LYON

BORDEAUX 0 / VALENCIENNES 1

LES TEMPS FORTS

90 +4 /
Monsieur Castro siffle la fin de la rencontre! Valenciennes réalise donc l'exploit de mettre fin à l'invincibilité girondine à domicile. Les Nordistes s'imposent 1-0 à Chaban-Delmas au terme d'un match maîtrisé de bout en bout. 90 +3 /
Valenciennes tient son exploit en terre girondine. Les Bordelais insistent, mais ne sont absolument plus menaçants.
90 +2 /
Ben Khalfallah conserve intelligemment le cuir sur la gauche. Il se recentre puis sert au sol Audel, qui marque... mais pas pour longtemps. L'attaquant est signalé hors-jeu.
90 /
Quatre minutes de temps additionnel sont annoncées à Chaban-Delmas...
88 /
Excellent coup franc obtenu par Wendel à l'extrême limite de la surface, et au terme d'un duel face à Mater. Cavenaghi s'exécute de la droite mais ne parvient pas à battre N'Dy Assembe.
Le portier nordiste repousse néanmoins dans les pieds de Bellion, qui reprend à son tour, à bout-portant, mais envoie la balle au-dessus de la cible!
45 +2 /
Monsieur Castro met donc un terme à ce premier acte. et sensation à Chaban-Delmas, puisque ce sont bel et bien les Nordistes qui mènent 1-0 à la pause devant Bordeaux. Un score logique et nettement mérité, tant les hommes de Laurent Blanc auront été mis en difficulté.
42 /
Fernando frappe à vingt mètres, mais sa tentative est contrée par Gouffran, qui parvient néanmoins à contrôler dans la surface, se retourner et frapper en pivot. Mais N'Dy Assembe se détend et détourne le cuir sur sa transversale!
30 /
Les champions de France sont à présent clairement installés en territoire adverse. Wendel tire ici un nouveau corner de la droite pour la tête de Fernando, mais cependant trop décroisée. Bordeaux n'est pas mort!
28 /
Fernando s'engouffre sur la gauche du terrain et déclenche un joli lob depuis l'angle extérieur gauche de la surface. Mais N'Dy Assembe n'est pas vraiment surpris par l'inspiration du Brésilien.
21 /
Coup franc dangereux au bénéfice des Girondins. Côté droit, Wendel enroule sa balle pied gauche, il cherche la lucarne, mais se heurte à N'Dy Assembe, auteur ici d'une somptueuse parade.
7 /
BUT de Samassa pour Valenciennes! Gomis récupère un ballon dans l'entrejeu et lance immédiatement Ben Khalfallah dans le dos de Ciani. Le défenseur s'effondre dans son duel épaule contre épaule, et laisse filer le Valenciennois, qui s'enfonce sur la gauche de la surface avant de servir en retrait Samassa au sol. L'attaquant reprend pied gauche et croise une reprise à ras de terre imparable, malgré la belle détente de Carrasso, qui ne peut ici qu'effleurer la balle! 1-0, stupeur à Chaban-Delmas...
1 /
C'est fait, Monsieur Castro lance les débats au Stade Chaban-Delmas sous l'impulsion des attaquants girondins. C'est donc parti pour quatre-vingt dix minutes à Bordeaux...

BRAVO VALENCIENNES , CECI POUR POUR AMIE

*********************************
GRENOBLE 1 / LYON 1

TEMPS FORTS

90 3 /
L'arbitre de la rencontre siffle le coup de sifflet final de cette rencontre entre Grenoble et Lyon sur ce score de parité (1-1).
L'OL avait pourtant fait le plus dur en ouvrant le score par l'intermédiaire de Delgado mais c'était sans compter le sursaut d'orgueil des Grenoblois qui sont parvenus à trouver les ressources nécessaires pour revenir à la marque grâce à Ljuboja. Au courage, Grenoble obtient son deuxième point cette saison. 90 1 /
Signe d'impuissance, la frappe de Makoun dans les tribunes du stade des Alpes.

90 Il /
y aura trois minutes de temps additionnel.
88 /
Lyon ne sera pas parvenu à prendre l'ascendant à onze contre dix. La domination reste grenobloise.
86 /
François Clerc écope de la biscotte.
75 /
Gomis lancé en pleine surface de réparation adverse parvient à se jouer de Le Crom mais le retour in extremis de Matsui permet au GF 38 d'éviter de sombrer sur ce coup là.
73 /
BUT de Ljuboja pour Grenoble! Égalisation grenobloise! Lancé en profondeur, Ljuboja hérite du cuir dans la surface de réparation. Dix minutes après être rentré en jeu, l'attaquant grenoblois ajuste Lloris du pied droit. C'est une égalisation amplement méritée pour le GF 38 qui évolue désormais à 10.

71 /
Laurent Courtois est expulsé après avoir dégagé volontairement la ballon sur l'arbitre assistant.
65 /
BUT de Delgado pour Lyon! Quel coup dur pour le GF 38. Gomis hérite d'un bon ballon dans la profondeur. La Panthère délivre un ballon sur sa gauche en une touche de balle à Delgado, laissé libre de tout marquage, qui ajuste parfaitement Le Crom. 1-0 pour l'OL!

45 /
L'arbitre de la rencontre, M. Ledentu, renvoie les 22 acteurs au vestiaire sur ce score nul et vierge (0-0). A la surprise générale ce sont incontestablement les Grenoblois qui ont dominé les débats dans cette première période face à des Lyonnais trop amorphes pour espérer inquiéter le portier du GF 38, Ronan Le Crom.
34 /
Première semi-occasion pour l'OL avec Delgado qui fait le bal sur son côté gauche avant d'adresser une bonne passe en retrait à Govou dont le tir passe largement à côté du but de Le Crom.
14 /
Sur un corner venu de la gauche distillé par Battles, Juan s'élève plus haut que tout le monde pour catapulter le ballon sur la barre transversale de Lloris, battu sur ce coup là.
1 /
L'arbitre de la rencontre, M. Ledentu, siffle le coup d'envoi de cette rencontre entre Grenoble et Lyon.

GRENOBLE VA SE REVEILLER

oizobleu,et le match gagné par le quinze tricolor contre les samoa
43 a 5

Lièvremont: "Exceptionnel de maîtrise"

Après la démonstration de l'équipe de France face aux Samoa (43-5), samedi au stade de France, Marc Lièvremont semblait forcément satisfait. L'entraîneur des Bleus n'oubliait cependant pas que dans une semaine, ce sont les All Blacks qui se dresseront en travers du chemin de la tournée automnale tricolore à Marseille.

Marc Lièvremont était forcément satisfait après le match contre les Samoa (Maxppp). Marc, la cause était entendue dès la mi-temps. Néanmoins, peut-on parler de grande victoire pour votre XV de France ?
C'est rassurant, c'est confortable, c'est intelligent de la part des joueurs avec ce premier quart d'heure, qui a été exceptionnel de maîtrise ; les joueurs ont su couper les ailes des Samoans très tôt avec un essai plein d'opportunisme de Dimitri (Szarzewski) et deux autres, qui ont suivi avec beaucoup de variété dans le jeu. Certes, ça fait paraître cette équipe des Samoa extrêmement faible, mais je crois que les joueurs encore une fois, par leur maîtrise, leur engagement d'abord et par leur approche tactique, se sont permis de rendre ce match facile.

Vous évoquiez votre désir de voir vos joueurs vous poser des problèmes de riche à l'issue de ce match. Est-ce le cas en vue du prochain test de Marseille face aux Blacks,

Ça fait déjà presqu'une heure de temps que j'ai ces problèmes de riche. Je vous avouerai qu'en deuxième mi-temps, la messe était dite, les joueurs ont eu en plus l'intelligence de ne pas se blesser, même si j'espère que le coup de « Jauzi » et les adducteurs de Morgan (Parra) ne seront pas trop graves. J'étais déjà à Marseille quelque part et, avant Marseillle, à la composition d'équipe de demain. Par rapport à ce genre de semaine et de match qu'on appréhendait fortement, les indicateurs sont toujours difficilement perceptibles. Certes, on a senti de l'application aux entraînements, certes, le discours des joueurs et du staff a été de ne pas galvauder ce match, la mise en place vendredi a été particulièrement réussie, la préparation m'a semblé plutôt aboutie, mais on n'est jamais certain qu'on ne s'est pas menti à l'avance et que ça ne va pas débouché sur un non match.

"On a commencé à travailler sur la Nouvelle-Zélande"

En quoi ce match vous met-il dans de bonnes dispositions pour la semaine prochaine ?

Evidemment, la Nouvelle-Zélande va nous proposer quelque chose de beaucoup plus compliqué que les Samoans aujourd'hui, de beaucoup plus compliqué que l'Afrique du Sud, il y a une semaine. On avait dit quelque part qu'il s'agissait d'un match relativement facile, et c'est peut-être plus facile de le dire quand on a gagné, contre les Boks, mais on a déjà commencé à travailler sur la Nouvelle-Zélande, sa victoire sur l'Australie, à Tokyo, il y a trois semaines, et sa victoire il y a quinze jours contre une excellente équipe du Pays de Galles.
On sait qu'il faudra être performant. Aujourd'hui, les Samoa ont proposé un jeu, qui se rapproche un peu plus du rugby all black, beaucoup de jeu sur l'espace, des prises d'intervalle, donc c'est intéressant par rapport au peu de jeu affiché par l'Afrique du Sud. Mais il nous faudra un match exceptionnel pour aller inquiéter les Blacks la semaine prochaine.

N'auriez-vous pas aimé tout de même avoir un match plus difficile ?

(catégorique) Non. Je suis content parce qu'en d'autres temps, je pense qu'il aurait pu être extrêmement compliqué.
Je crois aussi qu'en France, on adore se faire peur, se faire mal, voir du mauvais là où ça ne se passe pas trop mal. Je suis content de ce match.
Je suis content que ce groupe vive bien, qu'il ait su répondre de manière vraiment intéressante par rapport à un tout autre type d'opposition que la semaine dernière, qu'il ait su digérer ce succès. Même s'il y a moins d'euphorie évidemment, moins de fierté peut-être que vendredi dernier, il y a quand même ce sentiment du devoir accompli, d'une progression certaine de ce groupe.

Votre sentiment sur la performance des nouveaux capés ?

Là aussi, on est content. A mon sens, la performance la plus aboutie ce soir, c'est celle de Julien Bonnaire.
Je suis heureux pour lui, il ne faisait pas partie des trente il y a quinze jours, il fait un match exceptionnel derrière une rentrée fabuleuse aussi la semaine dernière.
Quand on sait qu'il y a des chances qu'Imanol (Harinordoquy) et/ou Louis Picamoles soient forfaits, c'est aussi une très bonne chose. J'inclurai Thomas (Domingo) aussi, même s'il avait déjà joué, c'était sa première titularisation. Il a été excellent de bout en bout, ça aussi, c'est une super nouvelle. Alexandre Lapandry réussit également une très belle prestation, il a collé au ballon et il va certainement progresser encore. Et Benjamin Fall, je ne me souviens pas d'une seule erreur pendant quatre-vingt minutes, il a été sollicité très tôt, il a répondu présent, a été excellent dans les duels, c'est bien.

"Il ne faut pas se griser"

Un mot sur votre charnière...

Je suis très content de la charnière aussi, notamment la première mi-temps ; si la conduite de jeu n'a pas été parfaite, elle a été plutôt réussie, c'est évidemment, le rugby commence devant, donc rendons grâce aux avants pour la qualité de leur conquête.
Mais à côté de ça, la charnière a parfaitement su alterner, on a vu que François, plus que la semaine dernière, parce qu'il n'y avait pas la présence de Damien (Traille), a assumé un peu plus sa part de boulot au pied.
Ils ont été très bien.

L'une des satisfactions également tient, vous le dites, à la qualité de votre conquête et plus particulièrement le rendement de votre touche...On savait que c'était une des faiblesses des Samoans, même s'ils avaient amélioré leur alignement avec le Dacquois Kane Thompson, qui est un très bon sauteur.
Mais c'est bien aussi, on savait qu'a priori, c'était notre point fort, mais les joueurs ont su priver les Samoans de ballons et rester concentrés sur les blocks défensifs, oui, c'est une très grosse satisfaction pour nous.

On vous a rarement connu aussi dithyrambique au sujet de votre équipe. N'y a-t-il pas toute de même un point négatif, une déception, un sujet de mécontentement ?

Non. Aujourd'hui, je ne mettrai pas de bémol.
On aurait pu en mettre 80, il y avait 33-0 à la mi-temps. Non, c'est très bien. Après, il ne faut quand même pas se griser.
Je crois qu'on a suffisamment d'images des Néo-Zélandais pour savoir qu'on n'est pas arrivés ; on en a parlé lors de l'avant-match, on travaille pour que cette équipe de France, et j'espère que ça arrivera un jour et assez vite, devienne une grande équipe le jour, où elle aura un statut de favori et qu'elle gagnera.
Elle l'avait aujourd'hui, mais contre une nation mineure, encore une fois, avec tout le respect que j'ai pour les Samoans.
Elle ne l'aura certainement pas samedi prochain et je souhaite qu'elle le gagne sur le terrain le plus vite possible.

TU AS RAISON THE CROW , JE SUIS NEGLIGEANTE

c est parceque le foot,