le foot ! c'est ici pour en parler !!

L'OM aurait mérité mieux

L'Olympique de Marseille n'est vraiment pas passé loin de l'exploit à Milan, mercredi, en réalisant un match nul (1-1) en Lombardie lors de la 5e journée du groupe C de la Ligue des Champions.
Un résultat qui permet aux vice-champions de France d'espérer encore à la qualification. Même s'il faudra passer quatre buts au Real.

Lucho Gonzalez a égalisé à Milan mais l'OM n'a pas su l'emporter (Reuters). L'espoir est toujours vivant dans les rangs phocéens.
Même s'il est devenu plus minime depuis le résultat nul de l'Olympique de Marseille à Milan (1-1).
La qualification en huitièmes de finale de la Ligue des Champions sera très compliquée pour les partenaires de Benoît Cheyrou qui devront à tout prix s'imposer contre le Real Madrid le 8 décembre prochain. Les Provençaux devront s'imposer 4-0 contre les Merengue ou alors espérer une contre-performance des Rossoneri à Zürich.

Le début de match ne s'est pas passé comme prévu pour les représentants tricolores.
Malgré une bonne disposition sur le terrain et une volonté évidente de bien faire, les Marseillais sont encore victimes de certains errements défensifs. Des fautes de concentrations qui ont déjà côuté assez cher à l'OM durant cette campagne continentale. Cette fois, c'est Mamadou Niang qui perd un ballon au niveau du milieu de terrain offrant une bonne contre-attaque aux Milanais. Pato lance alors Borriello sur la droite. L'Italien fait le reste en mystifiant Heinze avant d'ajuster Mandanda (1-0, 10e).

Heureusement pour les troupes de Didier Deschamps, la réaction ne tardera pas trop. Le même Niang prend le dessus sur Oddo, côté gauche et adresse un centre tendu à mi-hauteur vers le point de penalty. Dida se détend et détourne la sphère mais Lucho est à la retombée et reprend en demi-volée du droit pour égaliser (1-1, 16e).
Ce but a le mérite de mettre en confiance les Olympiens qui prennent le jeu à leur compte malgré quelques frayeurs. Les 68 % de possession de balle entre la 20e et la 35e minute en atteste. A la pause, tout est encore possible à San Siro.

"Condamné à l'exploit"

Sans doute vexés de se faire malmener sur leur terrain, les Lombards appuient sur l'accélérateur au retour des vestiaires. La pression est alors énorme sur le but de Mandanda mais les Phocéens tiennent le choc malgré les tentatives de Zambrotta (58e) ou de Borriello (60e et 82e), et laissent passer l'orage.
La révolte sonne quand Niang, parfaitement lancé par Lucho, trouve idéalement Brandao au second poteau. Le Brésilien, qui n'avait plus qu'à pousser le cuir au fond des filets, vendange en trouvant la barre de Dida (64e).

Deschamps sent alors le match à la portée de ses joueurs.
Avec les entrées de Koné, Ben Arfa et Morientes, le technicien marseillais tente le tout pour le tout. Mais l'OM n'aura pas ce brin de chance qui fait souvent la différence. Sur un corner, Diawara place une tête piquée qui va s'écraser sur la base du montant d'un Dida scotché sur sa ligne (86e). Rien à faire, le score ne bougera plus. Avec la victoire du Real contre Zürich à Bernabeu (1-0), la "Desch" se montrera fataliste au micro de TF1 en fin de match: "On avait la place de gagner. Globalement, on a été plus qu'à la hauteur mais il n'y a que le résultat qui n'est pas là. On est condamné à l'exploit, on va jouer ce dernier match qui sera formidable." Une qualification le serait tout autant.

Jacquet sur Domenech: "Quatre ans, ça suffit"


Aimé Jacquet, sélectionneur de l'équipe de France championne du monde en 1998, estime que Raymond Domenech, à la tête des Bleus depuis 2004, aurait dû quitter le poste après l'échec de l'Euro-2008 car "quatre ans, ça suffit", a-t-il dit dans le France Football de vendredi.

"Lorsqu'on occupe un poste comme le sien (Domenech), qui fut aussi le mien (1994-98), quatre ans, ça suffit! Car, après, c'est trop dur. Il y a trop de paramètres qui vous empêchent de bien travailler", a dit Aimé Jacquet.

"C'est ça que je reproche à la FFF (Fédération française de football): elle n'a pas compris le fond même du boulot d'un sélectionneur et aurait dû le protéger par-delà lui-même, a-t-il poursuivi. Donc vous saisissez, après l'Euro-2008..."

Raymond Domenech avait été maintenu à son poste par la FFF en juillet 2008 après l'élimination de la France au premier tour de l'Euro-2008. L'actuel sélectionneur est régulièrement conspué par le public français dans les stades lors des matches des Bleus.

"Je suis tout à fait conscient qu'un sélectionneur est jugé sur ses résultats et que s'il les obtient, s'il se qualifie, il doit continuer", a développé Jacquet, qui a toujours soutenu Domenech, évoquant la qualification pour le Mondial-2010 après le barrage contre l'Eire. "Mais cela ne doit pas nous empêcher de parler du jeu ou, en l'occurrence, du non-jeu", a-t-il ajouté.

"Un patron doit fournir des explications (...) en interne, mais également en externe, aux médias", a ajouté l'ancien sélectionneur, en évoquant les rapports tendus de Domenech avec la presse. "Il faudrait que Raymond fournisse des explications sur ce qui s'est passé et sur ce qui se passe depuis l'Euro-2008 (...) On se doit aussi de parler foot. Il le fait si bien. Il va le faire, j'espère."

Sa critique rejoint celle de joueurs champions du monde avec lui en 1998, Bixente Lizarazu ou Christophe Dugarry, consultants dans les médias.

Henry "va traîner ça comme une chape de plomb"

Jacquet a également évoqué la main de Thierry Henry quelques instants avant son centre décisif pour William Gallas sur le but qui a permis à la France d'égaliser contre l'Eire (1-1 a.p.) et de se qualifier pour la Coupe du monde.

"Sur cent joueurs, combien à sa place (Henry) auraient fait la même chose? Cent, évidemment", a-t-il dit, mais "il y a quelque chose qui me gêne, malgré tout (...) il y a vraiment intention chez +Titi+ de contrôler de la main et ça, c'est répréhensible, avec quelques circonstances atténuantes (...) l'équipe de France était à la limite de la rupture".

Jacquet a également évoqué l'ouragan médiatique qui a suivi: "il vaut mieux entourer les joueurs, quels qu'ils soient, a-t-il dit. Il ne l'a pas été assez, à mon avis. A l'arrivée, je connais le gamin. Il va traîner ça comme une chape de plomb".

A propos de cette main, le sélectionneur de 1998 estime qu'il faut réformer l'arbitrage. "Peu importe la solution (vidéo ou cinq arbitres, ndlr), il faut aider le jeu, les joueurs et les arbitres", a-t-il dit.

Les présidents de la Fédération internationale (Fifa), Joseph Blatter, et de l'union européenne (UEFA), Michel Platini, sont farouchement opposés à l'aide de la vidéo. "J'ai presque envie de vous dire qu'on s'en fiche, a ajouté Jacquet. Les techniciens, les entraîneurs, les sélectionneurs et les arbitres doivent s'emparer du sujet, imposer leur volonté aux dirigeants (...) Tout le reste est rétrograde."

MéMé se FACHE !!!!!

L'OM veut panser ses plaies

Terriblement frustrée après avoir égaré deux points sur la pelouse du Milan AC mercredi, l'Olympique de Marseille n'a pas le temps de tergiverser. Un déplacement délicat en terre lensoise attend en effet les hommes de Didier Deschamps samedi lors de la 15e journée de Ligue 1.

A l'image de Lucho, l'OM doit oublier son match nul concédé à Milan. (Reuters) A peine le temps de digérer l'amertume dégagée par ce match nul concédé sur la pelouse de San Siro mercredi (1-1), que les Marseillais se sont envolés dans la foulée direction le Nord-Pas-de-Calais pour un dépaysement garanti.
Après une courte nuit passée en Lombardie, les Olympiens ont en effet décidé de ne pas pas observer une halte sur le Vieux-Port afin de se plonger directement dans l'ambiance du championnat et de cette rencontre contre le RC Lens.
Certainement le meilleur moyen pour Didier Deschamps et ses hommes de ne pas refaire cent fois dans la tête cette confrontation contre les Rossoneri au cours de laquelle les Phocéens ont sérieusement compromis leurs chances de qualification pour la suite de la Ligue des champions.

La perte de balle de Mamadou Niang sur le but milanais, les deux montants touchés par Brandao et Souleymane Diawara, la contre-attaque de Bakary Koné reprise par l'arrière-garde italienne, autant d'opportunités de prendre l'avantage sur le Milan AC qui resteront vaines.
Tâche donc maintenant à l'OM de repartir de l'avant et de se remobiliser pour cette rencontre contre le RC Lens qui devrait valoir son pesant de cacahuètes tant les Lensois attendent Marseille de pied ferme.
Une rencontre à laquelle Lucho Gonzalez, de nouveau blessé et sorti à l'heure de jeu mercredi, et Steve Mandanda, touché à la jambe dans un choc avec Marco Borriello, sont très incertains. Comme quoi ce partage des points, presque considéré comme une défaite dans la cité phocéenne, a autant touché les têtes que meurtri les corps olympiens.

Le mois de novembre sourit à Lens

D'ailleurs pour évacuer la déception, Didier Deschamps préfère se servir du contenu plus qu'intéressant de leur prestation pour aborder ce match contre Lens, comme en témoigne ses propos avant de prendre l'avion pour le Touquet :
"J'ai dit à mes joueurs que si nous sommes capables de répéter des matchs de ce niveau-là en championnat, il y a de grandes chances que l'on gagne beaucoup de matches."
Pourtant, l'entraîneur olympien s'attend à une confrontation compliquée contre un adversaire sur la pente ascendante : "C'était la Ligue des champions, c'était Milan et je suis convaincu que dans trois jours à Lens, on aura un match beaucoup plus compliqué contre une équipe bien en place et qui a pris confiance en elle."

C'est en effet durant ce mois de novembre, si gris pour beaucoup d'équipes (PSG, bonjour !)
que les Nordistes ont repris des couleurs, mettant fin à une vilaine série de quatre défaites consécutives et offrant ainsi un sursis à leur entraîneur Jean-Guy Wallemme.
C'est donc avec optimisme que le RCL attend les Provençaux samedi, comme l'explique Michel Ettore, l'entraîneur des gardiens sang et or : "Je ne veux pas manquer de respect à cette très belle équipe de l'OM mais je connais notre potentiel, et je suis persuadé que nous pouvons être l'équipe de fin d'année." Un joli élan de confiance qui ne pourra être brisé que si la 18e arrière-garde de Ligue 1 prend moins de buts.
C'est en tout cas l'avis du préparateur de Vedran Runje, qui a pointé du doigt toute la semaine cette frilosité défensive : "C'est consternant de prendre autant de pions. Il y a un mieux au niveau de l'état d'esprit mais on doit apprendre à rester compacts sans trop reculer."
La réception d'un Olympique de Marseille brillant et revanchard samedi devrait largement les aider...

Le défi du haka


Marc Lièvremont, cette équipe néo-zélandaise est-elle plus forte que celle que vous avez battue (27-22) en juin à Dunedin ?
« Bien sûr. Ils ont retrouvé leur capitaine (Richie McCaw) et leur maître à jouer, Daniel Carter. Il n'y a aucun risque d'un quelconque complexe de supériorité vis-à-vis de la France.
Ils préparent ce match comme un sommet, le dernier match de leur saison, celui qui pourrait leur permettre de tirer un bilan positif et de bien préparer l'avenir. C'est certainement l'équipe du Sud la plus en forme de cette fin de saison, toujours invaincue (en tournée en Europe).
On a tout pour faire un grand sommet. »

Quelle saveur aurait une victoire contre la Nouvelle-Zélande, deux ans avant de les affronter chez eux en Coupe du Monde ?

« Ce serait énorme. Terminer invaincu en novembre en ayant battu les deux meilleures nations du monde serait exceptionnel pour ce groupe. Ce le serait d'autant plus que j'ai vraiment le sentiment que parmi les plus grandes nations de ce sport, c'est l'équipe de France qui tient la marge de progression la plus importante. Elle a eu beaucoup de nouveaux joueurs, beaucoup de renouveau, et elle a maintenant une homogénéité naissante, des repères communs. Bien sûr, il ne faudrait pas s'emballer mais ce serait extrêmement intéressant à deux ans de la Coupe du Monde. En cas de défaite, on serait évidemment très déçu mais on aurait quand même une bonne base de travail pour la suite. »

Après un succès contre l'Afrique du Sud confirmé contre les Samoa, le risque de relâchement, bien français, existe…
« C'est vrai. Il va falloir, non pas dédramatiser, mais insister sur le fait qu'il faut donner le meilleur de nous-mêmes en terme d'intensité, sur les fondamentaux mais qu'il faut également continuer à construire. On n'est jamais sûrs de rien mais dans les grandes occasions, cette équipe a répondu présent. »
Ce soir, au stade Vélodrome, les Français ne devraient pas défier le haka, contrairement au quart de finale du Mondial-2007 où ils avaient « répondu » en formant, épaule contre épaule, une ligne de tee-shirts bleus, blancs et rouges.

Depuis 1987, les All Blacks l'interprètent avant chaque match. Il en existe deux versions : le traditionnel « Kama Te » et depuis 2005, un plus guerrier, « Kapa O Pango », qui s'achève par un geste d'égorgement.
Selon les personnalités et les circonstances, les joueurs réagissent différemment au haka.

L'INDIFFÉRENCE. - Dans les années 1980-90, le génial mais souvent arrogant ailier de l'Australie, David Campese, ne regardait pas le haka. Il partait à l'autre bout du terrain s'échauffer et s'entraîner aux dégagements au pied.

LE DÉFI. - En 1989, les Irlandais, emmenés par leur capitaine Willie Anderson, ont pour la première fois « répondu » : bras dessus, bras dessous, ils avaient avancé pendant le haka et terminé les yeux dans les yeux de leurs adversaires. Avant le quart de finale du Mondial-2003, les Springboks, poing sur le cœur, avaient entonné leur hymne national. Les derniers à l'avoir ouvertement défié sont les Français lors du Mondial-2007.

LE CHANGEMENT PROTOCOLAIRE. - Le haka relève de la coutume et n'est pas inscrit dans le protocole officiel d'une rencontre. En 2006, la Fédération galloise a demandé que le haka ait lieu avant l'hymne gallois, et non juste avant le coup d'envoi comme d'usage.
Les Néo-Zélandais ont refusé et fait le haka dans leur vestiaire avant d'entrer sur le terrain.

LA RÉPONSE INTÉRIEURE. -

La plupart des joueurs regarde stoïquement le haka. « Je le regarde par respect, mais avec les pensées ailleurs », explique Sylvain Marconnet. « C'est motivant. On les regarde en face pour dire « vous êtes prêts au combat, moi aussi », explique Fulgence Ouedraogo. « Il faut qu'eux laissent un maximum d'énergie et nous un minimum », résume David Marty.
TOUTES ET TOUS AU HAKA EN PISTE

TE RAUPARAHA HAKA
Ringa pakia
Uma tiraha
Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino

Ka Mate! Ka Mate!
Ka Ora! Ka Ora!
Tenei te ta ngata puhuru huru
Nana nei i tiki mai
Whakawhiti te ra
A upane ka upane!
A upane kaupane whiti te ra!
Hi!!

L'Irlande veut aller au Mondial

Alors que la non-qualification à la Coupe du monde 2010 a toujours autant de mal à passer pour les Irlandais après la main de Thierry Henry durant les barrages, Sepp Blatter a révélé qu'une délégation venue de l'Eire avait demandé à la Fifa de participer quand même à la Coupe du monde. Verra-t-on un Mondial à 33 équipes ?

Sepp Blatter donnera-t-il un coup de main à l'Irlande ? (Reuters) L'Irlande ne s'en remet pas. Éliminée lors des barrages de la Coupe du monde 2010 par la France après le but de William Gallas entaché auparavant de la tristement célèbre main de Thierry Henry, l'équipe irlandaise a demandé à la Fifa de participer malgré tout au prochain Mondial sud-africain en tant que 33e formation.

C'est Sepp Blatter lui-même qui a révélé l'onformation lors d'un congrès sur l'économie du football. Le président d'institution mondial a prononcé un discours à cette occasion où il est donc revenu sur la fameuse injustice de ce barrage retour. "Nous avons reçu une délégation de l'Irlande et, naturellement, ils étaient très mécontents de ce qui s'est passé. Ils savent que le match ne peut pas être rejoué et que la décision de l'arbitre est définitive", a déclaré le Suisse avant de poursuivre, "Ils ne demandent pas de sanction à l'encontre du joueur ou de l'arbitre mais ils ont demandé de manière très humble, « Ne pouvons-nous pas être la 33e équipe à la Coupe du monde ? »"

"Des arbitres supplémentaires"

Une requête qui, en temps normal, ne devrait pas aboutir mais Blatter a également avoué que la Fifa examinerait la demande de l'Irlande : "Ils l'ont vraiment demandé. Je vais le porter à l'attention du comité exécutif. Je ne peux pas dire ce qui va se passer mais je vais le mentionner au comité exécutif." Si cela aboutissait, cela représenterait une grande première dans le monde du football.

Le comité exécutif de la Fifa a été convoqué par son président pour une réunion extraordinaire, mercredi au Cap, avant le tirage au sort du Mondial. Il y sera notamment question des moyens à employer pour éviter les erreurs d'arbitrage. "Les sujets liés à la direction d'un match figurent désormais à l'ordre du jour. Comment pouvons-nous éviter les situations de tricherie avec la main comme celle que l'on a vue dans ce match ? Je pense qu'il devrait y avoir des arbitres supplémentaires" a confié Sepp Blatter. Cette dernière mesure pourrait être effective en Afrique du Sud et ainsi réduire le genre d'erreurs qui ont émaillé ce triste France-Irlande.

CETTE DEMANDE ACCORDEE NE SERAIT QUE JUSTICE

Mondial-2010: France et Portugal pas têtes de série pour le tirage de vendredi

La France et le Portugal n'ont pas été placés mercredi dans les têtes de série en vue du tirage au sort du Mondial-2010 vendredi au Cap, qui sont: Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, Pays-Bas et Afrique du Sud (pays organisateur).


Les deux équipes peuvent donc s'attendre à un tirage difficile, avec le risque de tomber sur une tête de série. Excepté l'Afrique du Sud, au niveau assez faible, les sept autres sont des gros clients.

La Fifa avait attendu mercredi pour déterminer les critères de calculs afin de présenter les quatre chapeaux de huit équipes en vue du tirage au sort au Cap. Les équipes seront réparties vendredi en huit groupe de quatre.

En 2005, pour le tirage au sort du Mondial-2006, la Fifa avait établi une moyenne sur le classement Fifa des trois saisons précédentes et établi des coefficients sur les phases finales des Mondiaux 1998 (coefficient 1) et 2002 (coefficient 2).

Mercredi, la commission d'organisation de la Coupe du monde, présidée par le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou, avait choisi comme base de départ le classement Fifa d'octobre 2009.

Le dernier classement en date, celui de novembre 2009, n'a pas été retenu par la commission par souci d'équité. En effet, ce dernier classement avantageait les équipes qui ont dû passer par les barrages.
La France, passée de la 9e à la 7e place, et surtout le Portugal, passé de la 10e à la 5e place, avaient été les grands bénéficiaires des barrages au niveau de leur classement Fifa.

Dans le classement Fifa d'octobre 2009, la France était 9e et le Portugal 10e.

Chapeaux en vue du tirage au sort du Mondial-2010:

Pot 1 - Têtes de série: Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, Pays-Bas, Afrique du Sud (pays organisateur)

Pot 2: Australie, Japon, Corée du Sud, Corée du Nord, Honduras, Mexique, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande

Pot 3: Algérie, Cameroun, Côte d?Ivoire, Ghana, Nigeria, Chili, Paraguay, Uruguay

Pot 4: Danemark, France, Grèce, Portugal, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suisse

AH PUNITION ??

Mondial-2010: la Fifa lance une enquête sur Thierry Henry

L'instance disciplinaire de la Fifa va lancer une enquête sur Thierry Henry après la main effectuée en barrage retour contre l'Eire, a annoncé mercredi Joseph Blatter, président de la Fifa.

C'est l'affaire la plus médiatique examinée par le CE extraordinaire de la Fifa mercredi au Cap. Henry s'est aidé de la main pour contrôler la balle qui a permis à Gallas de marquer et de qualifier la France pour le Mondial aux dépens de l'Eire.

Depuis, Henry a été vilipendé ("Hand of frog", la "main de la grenouille" a titré la presse irlandaise en référence à "Hand of God", la "main de Dieu" de Maradona). Tout comme les arbitres, qui n'ont pas vu cette action litigieuse.

"J'ai eu une conversation téléphonique avec Thierry Henry, entre gens sportifs, il est conscient de ce qu'il a fait, concerné, mais il s'est senti seul, abandonné, il m'a demandé de l'appeler, j'ai dit que je comprenais sa position, j'étais moi même un numéro 9, moi même quand j'étais joueur j'utilisais ma main pour pousser les autres joueurs, pas pour marquer (sourires)", a expliqué M. Blatter.


L'Argentin de Barcelone Lionel Messi sacré Ballon d'Or 2009
lire la suite "On n'a pas parlé de coupable ou pas coupable, avec Thierry Henry, c'était une conversation entre sportifs. Je n'ai pas dit qu'il serait puni, j'ai dit qu'il ferait l'objet d'une enquête de la part de l'instance disciplinaire de la Fifa, qui est indépendante, je vous le rappelle".

La Fédération internationale a refusé à l'Eire à devenir le 33e pays qualifié pour le Mondial, comme l'ont demandé les Irlandais au coeur de la polémique.

M. Blatter s'est aussi excusé auprès des Irlandais d'avoir provoqué des rires lors de Soccerex (convention commerciale autour du football) à Johannesburg en révélant la demande de l'Eire d'être le 33e pays invité à la Coupe du monde. "Les gens l'ont pris à la plaisanterie, mais ce n'était pas mon but", a regretté M. Blatter.

La réflexion de mercredi du CE extraordinaire de la Fifa a aussi porté sur l'aide à apporter aux arbitres après l'affaire de la main d'Henry.

M. Blatter s'est interrogé mercredi sur une aide humaine ou une aide par la technologie à apporter à l'arbitrage. Il a appelé à une réflexion menée par tous les comités de la Fifa sur ce sujet.

"Nous sommes à un croisement pour nous demander où nous devons aller avec l'arbitrage, car avec le jeu aujourd'hui, le haut niveau, c'est devenu impossible que quatre arbitres (les trois sur et autour du terrain et le délégué) voient tout ce qui se passe. Nous devons voir si nous devons avoir plus d'arbitres assistants, comme l'UEFA l'essaie en Europa League ou si nous devons apporter une aide par la technologie. C'est la discussion aujourd'hui."

Dans l'attente, M. Blatter a annoncé que l'expérience de l'arbitrage à cinq actuellement testé par l'UEFA dans son Europa League va continuer l'année prochaine y compris pour les matches à élimination directe et jusqu'en finale. M. Blatter a annoncé mercredi que l'arbitrage resterait à trois personnes sur le terrain (un arbitre central et deux assistants, plus le délégué hors du terrain) pour le Mondial-2010.

La France s'en sort bien

L'Afrique du Sud, le Mexique et l'Uruguay ! C'est l'identité des quatre nations qui accompagneront l'équipe de France dans le groupe A l'été prochain, lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Un tirage au sort assez clément pour les Bleus, qui joueront les Uruguayens le 11 juin prochain lors de leur entrée en lice dans la compétition.

Les Bleus sont tombés sur un groupe largement à leur portée. (Reuters) Raymond Domenech et les Bleus peuvent souffler ! Après les polémiques de ces derniers jours et la perte de son statut de tête de série au profit des Pays-Bas, l'équipe de France craignait fortement ce tirage au sort.
La filmographie de la maîtresse du Convention Center, Charlize Theron, avec des pépites aussi géniales que mal intentionnées comme "l'Associé du diable", "Piège fatal" ou "Braquage à l'italienne", ne donnait pas non plus des signes d'optimisme manifeste.
Anxiété quelque peu dissipée après cette interminable mais néanmoins féerique cérémonie qui a délivré un bouquet final plus que clément pour les Bleus : l'Afrique du Sud, le Mexique et l'Uruguay. Clément car reversé dans le chapeau 4, les Tricolores avaient cinq chances sur huit de tomber sur un ancien champion du monde (Brésil, Allemagne, Italie, Angleterre, Argentine), une chance sur huit de rencontrer le dernier vainqueur de l'Euro (Espagne) et autant d'affronter les Pays-Bas, invaincus dans les phases de qualification.

En se voyant octroyer le groupe A, celui de l'Afrique du Sud, les Bleus sont tombés sur la seule tête de série dont la place était due à son rôle de pays organisateur plutôt que sur son réel niveau de jeu.

Néanmoins poussés par leur public, dont la ferveur affichée ces dernières heures au Cap annonce quelques moments difficiles à passer pour l'équipe de France, les Bafana Bafana peuvent se révéler au grand jour.
Une équivoque également vraie pour le Mexique et l'Uruguay, deux nations qui n'ont jamais vraiment brillé ces dernières années mais qui présentent des atouts non-négligeables dans leurs rangs.
C'est donc un groupe qui, à défaut d'être particulièrement redoutable, présente des formations homogènes aux hommes de Raymond Domenech. Des équipes assez difficiles à bouger, voire "chiantes" à jouer d'autant plus que les Tricolores partiront à chaque fois avec l'étiquette de favoris.
Sa position de dernier finaliste de la Coupe du monde ainsi que son invincibilité dans cette compétition face à ces trois formations laissent en effet penser que l'équipe de France est la sélection qui ressort spontanément de ce groupe. Encore faudra t-il ne pas sous-estimer ses prochains rivaux et ne pas renouveler les erreurs accumulées lors des phases éliminatoires.

Un futur huitième contre l'Argentine ?

Si les internationaux tricolores ne s'étaient pas vraiment montrés affables au moment d'évoquer ce tirage au sort, quelques uns comme Sidney Govou ou Alou Diarra ont avoué leur satisfaction après cette cérémonie alors que Raymond Domenech, fidèle à sa ligne de conduite, s'est refusé à toute manifestation de de soulagement ou à tout triomphalisme, préférant mettre en avant "l'impact que peut décupler le statut d'organisateur de l'Afrique du Sud." L'entrée en lice face à l'Uruguay le 11 juin prochain au Cap, un adversaire qui rappelle forcément de mauvais souvenirs (0-0 en 2002), donnera des premières indications sur l'état de forme des coéquipiers de Thierry Henry. D'autant qu'il ne faudra pas attendre le dernier match pour rentrer directement dans la compétition, sous peine de croiser sur la route des huitièmes de finales les Argentins.

Car si la France a été particulièrement gâtée par la tirage au sort, certaines nations majeures ne peuvent pas en dire autant.
A défaut de "groupes de la mort", particulièrement mis en avant lors des éditions précédentes, on surveillera de près le parcours du Brésil, confronté au Portugal et à la Côte d'Ivoire dans la poule G, ou encore celui des Pays-Bas, reversés dans le groupe J avec le Danemark, le Japon et le Cameroun. Ce premier tour pourrait donc réserver quelques déconvenues que devraient à priori éviter les Italiens (Paraguay, Nouvelle-Zélande, Slovaquie) et les Espagnols (Suisse, Honduras, Chili) basculés dans les deux poules les plus faciles de la compétition.
En espérant simplement, que comme lors des éditions 1998 et 2006, ce tirage plus qu'abordable pour les Bleus ne se retourne pas contre eux...

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Les Bleus et les primes

La Fédération française de football a communiqué en interne les chiffres exacts des primes versées aux joueurs et à Raymond Domenech, suite à la qualification pour la Coupe du monde 2010.
Dévoilé par Le Monde, le document confirme à peu de chose près les révélations de France Football, il y a deux semaines.


La Fédération française de football a communiqué en interne les chiffres exacts des primes versées aux joueurs et à Raymond Domenech. (Reuters) Opération transparence à la FFF !
Moins de trois semaines après la qualification de l'équipe de France pour la Coupe du monde 2010, l'instance dirigeante du football tricolore a décidé de dévoiler dans un document adressé aux représentants du football amateur les chiffres exacts des primes perçues lors de cette campagne par les joueurs et le staff, Raymond Domenech compris.
Une démarche sans doute en réaction à la révélation par France Football du 20 novembre dernier du montant de la prime perçue par ce dernier (862.000 euros), deux jours après une qualification acquise sur fond de violente polémique suite à la main de Thierry Henry.

Ce chiffre avait en effet suscité un certain émoi en France, l'intéressé commentant de son côté dans une interview accordée à L'Express: "En sortant du terrain, nous n'avions pas la moindre idée du montant de la prime qui nous était promise.
Je ne le connais toujours pas, d'ailleurs. Ma seule certitude, c'est qu'il est inférieur au chiffre annoncé dans la presse", avait-il déclaré.

Résultat des courses ? Pris au pied de la lettre, Raymond Domenech n'a pas tort, puisque le montant de la prime perçue est en effet inférieur au chiffre annoncé, reste que proportionnellement à son montant, la différence est infime (4,2% du chiffre global), puisque la somme exacte, dévoilée par Le Monde, est de 826.222 euros. Le Club France, instance relancée après le fiasco de l'Euro 2008, qui s'est chargé de ce travail de transparence, détaille ensuite les mécanismes permettant d'arriver à ce total. Ainsi, apprend-on que chaque joueur touche 10.000 euros lorsqu'il est convoqué pour un match de qualification, qu'il joue ou non.
Il perçoit ensuite un montant global de prime de qualification, variant de 100.000 à 240.000 euros en fonction du nombre de sélections, tandis que le sélectionneur, selon un usage en vigueur depuis 1998 mais dont on comprend difficilement la justification, touche quant à lui une double prime.

Des chiffres qui n'ont pas augmenté au cours de cette campagne, les Bleus, après un Euro 2008 raté, ne s'étant alors pas retrouvés en position de force pour les renégocier à la hausse, ce que confirme au Monde Jacques Valentin, directeur délégué auprès des Bleus: "Il n'y a pas eu d'augmentation des primes, ni pour les joueurs ni pour le sélectionneur, par rapport à la précédente campagne qualificative. Cela résulte d'une volonté partagée de ne pas entrer dans une logique de surenchère."

La FFF reste vigilante

Domenech de plus en plus lâché

Les voix s'élèvent de plus en plus contre le sélectionneur national. Après Guy Chambily mardi dernier, c'est au tour de Jacques Rousselot de faire campagne contre Raymond Domenech.
Un véritable pavé dans la mare de la Fédération française de football (FFF).


Raymond Domenech s'attire les foudres des membres du Conseil fédéral (Reuters).
C'est à se demander comment diable Raymond Domenech a-t-il pu être confirmé dans ses fonctions à deux reprises, et à une écrasante majorité, au lendemain du fiasco de l'Euro 2008 puis, tout récemment, le 15 octobre dernier.
Apparu tel un dissident isolé, mardi, tandis qu'il réclamait dans les colonnes de France Football un vote au sein du Conseil fédéral visant à écarter Raymond Domenech de l'équipe de France, Guy Chambily n'est aujourd'hui plus seul.

Pointé du doigt pour son audace par la plupart de ses confrères, lesquels jugeaient mercredi sa sortie médiatique inopportune et improductive - "Ce n'est pas le moment de fragiliser davantage les Bleus", dixit Fernand Duchaussoy, le vice-président de la FFF - le doyen du Conseil fédéral a reçu ce jeudi le soutien de son homologue Jacques Rousselot: "Je suis sur le fond d'accord avec ce qu'a dit Guy Chambily.
Je pense qu'il y a une certaine usure, une certaine saturation de la part de toute la France, de la part de tous les observateurs qui disent qu'il fallait changer les choses."

Selon l'actuel président de l'AS Nancy-Lorraine, la grande erreur de la Fédération a été de conforter Raymond Domenech dans son rôle à l'issue de l'Euro 2008, alors que l'équipe de France apparaissait déjà à bout de souffle, pour ne pas dire en fin de cycle: "On était sur un échec, il y avait une usure à l'intérieur de ce groupe.
Il fallait à ce moment-là en changer et trouver la personne adéquate pour repartir à nouveau." Et de préciser le fond de sa pensée à l'égard du sélectionneur en place: "Moi, je souhaite que l'équipe de France gagne avec un manager et un homme qui ait les vertus que la France attend: qu'on arrête la provocation, qu'on arrête de faire tout un tas d'entrejambes qui ne sont pas en adéquation avec le football, en tout cas avec la moralité et l'éthique du football."

"Laurent Blanc a une carte de visite exceptionnelle"

Favorable, comme Guy Chambily à la destitution de Raymond Domenech, Jacques Rousselot pousse même le cheminement de sa réflexion jusqu'à désigner le successeur de ce dernier.

Un choix qui s'impose désormais à tous à en croire la tournure de son aveu: "La personne adéquate, on pense que c'est Laurent Blanc. Il a une carte de visite exceptionnelle [...] Il n'y a pas besoin de faire la démonstration que c'est certainement le sélectionneur potentiel de l'équipe de France. Il a un palmarès, il est manager, il a des résultats avec Bordeaux. Il n'y a pas à chercher ailleurs ce qu'on a sous la main."

Reste que le président de club qu'il est se veut lucide et réaliste, davantage sans doute que son confrère qui estimait mardi à "50-50" les chances de rupture entre la FFF et Raymond Domenech: "Jean-Pierre Escalettes et Noël Le Graët ont cru bon de continuer l'aventure avec Raymond Domenech. Je prends acte. Mais il va falloir recadrer les choses et donner un peu plus de management à cette équipe de France de façon à ce que le sélectionneur ne soit pas un électron libre."

Mercredi, Noël Le Graët, l'une des plus influentes figures de la FFF, avait bien précisé sur les ondes de RMC qu'aucune révolution de palais ne serait à l'ordre du jour du prochain Conseil fédéral: "Il n'y aura pas de grandes modifications. Le problème Domenech ne se posera pas. Le Conseil fédéral a décidé depuis longtemps que Domenech serait sur le banc de touche en Coupe du monde. Chacun peut avoir un avis. Mais il n'y aura pas de vote." Gageons toutefois que les interventions de Guy Chambily et Jacques Rousselot ne devraient pas demeurer lettres mortes.