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RIFIFI DANS LE MILIEU DU FOOT

POUR LES FANS QUI SUIVENT L'ACTUALITE DU FOOT

Nicollin risque gros


Louis Nicollin fait encore parler de lui. A l'issue de la défaite de ses protégés à Auxerre (1-2), samedi dernier, le président du MHSC a dérapé en qualifiant Benoît Pedretti de "petite tarlouze". Une sortie médiatique qui a forcément provoqué un tollé et qui pourrait coûter cher au dirigeant héraultais.

Nicollin pourrait être suspendu de 1 à 2 mois de ses fonctions officielles. (Maxppp) Nicollin pourrait être suspendu de 1 à 2 mois de ses fonctions officielles. (Maxppp)
Samedi soir, à l'issue de la nouvelle défaite, une semaine après un premier revers à Rennes (3-0), de Montpellier (2-1) à l'Abbé-Deschamps, Louis Nicollin s'est autorisé un dérapage, dont le bon président montpelliérain aurait tout à fait pu se priver.

Avant de grimper dans le bus pour y rejoindre ses joueurs encore sous le coup de la déception, ulcéré par l'attitude de Benoît Pedretti, coupable selon lui d'avoir provoqué l'expulsion de son stratège argentin, Alberto Costa, il croyait bon d'adresser au capitaine auxerrois le message suivant au micro de Canal+: "Ils ont été meilleurs. Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à la Mosson, on va s'en occuper. Je ne parle pas de l'arbitre parce que l'arbitre a fait son travail, mais lui c'est une petite tarlouze."

Ce qui a échappé au dirigeant héraultais c'est le geste d'humeur incontestable de Costa, énervé par un premier accrochage avec Pedretti, qui vaudra aux deux joueurs un premier carton jaune, puis le tacle à retardement de l'Argentin, synonyme d'expulsion incontestable. Autant dire que Nicollin aurait mieux fait de s'abstenir plutôt que de cracher ainsi sa frustration en des termes aussi tendancieux.

Les excuses de Nicollin

Car il n'en fallait pas plus pour que le dirigeant historique de La Paillade s'attire les foudres des associations, qui luttent contre toute forme de discrimination, et en particulier l'homophobie, exhortant Pedretti à porter plainte, à l'image du Comité Contre l'Homophobie (CCH).

A chaud, le milieu de terrain international avait condamné de tels propos et surtout les menaces claires, qui lui étaient adressés. "J'ai beaucoup de respect pour l'homme, pour ce qu'il a fait pour le football français et la ville de Montpellier, avait-il réagir, toujours sur Canal+. Maintenant, entendre une insulte comme celle-là, je pense que c'est inacceptable. Ils vont s'occuper de moi au match retour ? On verra ce que ça veut dire, mais c'est quand même assez grave."

Il faut croire malgré tout que la nuit a fini par porter conseil à Nicollin, qui dimanche prenait son téléphone pour présenter ses excuses au joueur auxerrois. Et si selon France Bleu Auxerre, Pedretti a accepté ces excuses et choisi de clore cette affaire sans lui donner de suite judiciaire, Nicollin n'est pour autant pas assuré de sortir indemne de ce nouvel écart verbal. Ainsi, la Fédération française (FFF), par l'intermédiaire du Conseil national de l'éthique (CNE), saisi dès lundi matin, n'aurait pas l'intention de fermer les yeux. Le président du MHSC devrait être convoqué d'ici quinze jours et pourrait être suspendu de ses fonctions officielles de un à deux mois.


La 12e journée dans la lucarne
Emmenés par leur buteur Jelen, les Auxerrois sont inarrêtables en ce moment. (Reuters)

hoops !

PARIS , 3 Novembre 2009 , 15 h 14


Ligue des Champions:
Bordeaux affronte le Bayern, Marseille le FC Zürich

Si Bordeaux peut prendre une option sur la qualification en ramenant un bon résultat du Bayern Munich, mardi pour la 4e journée de Ligue des champions, Marseille a impérativement besoin d'une victoire contre le FC Zürich pour garder des chances.

Les matches de Ligue des champions de mardi.

Groupe A:

Bayern Munich (GER) - Bordeaux (FRA)

Maccabi Haïfa (ISR) - Juventus Turin (ITA)

Bordeaux pourrait se qualifier pour les 8e de finale en cas de victoire à Munich... mais aussi se retrouver à la 3e place en cas de défaite combinée à une victoire de la Juventus à Haïfa: le match à trois entre les Girondins, les Bavarois et les Bianconeri pourrait être serré jusqu'à la fin.

Bordeaux garde pour l'instant la main sur le groupe mais avait montré des signes de fébrilité au match aller contre le Bayern, ne +tuant+ pas le match à 2 buts à 1 et onze contre neuf (deux penalties manqués).
Gare à la réaction des joueurs de van Gaal, pour qui "gagner les matches décisifs est une tradition", toujours privés de Ribéry mais plus de Robben, qui pourrait entrer en jeu.

Mais la Juve n'est pas sûre de profiter de l'affrontement direct entre ses rivaux pour la qualification. La +Vieille Dame+ risque la glissade en Serie A (à 7 points de l'Inter) après sa défaite à domicile contre Naples (2-3), difficilement vainqueur d'Haïfa (1-0) il y a quinze jours.

Classement: Pts J G N P bp bc dif 1 Bordeaux 7 3 2 1 0 4 2 2 2 Juventus 5 3 1 2 0 2 1 1 3 Bayern Munich 4 3 1 1 1 4 2 2 4 Maccabi Haïfa 0 3 0 0 3 0 5 -5 Groupe B:

Manchester United (ENG) - CSKA Moscou (RUS)

Besiktas (TUR) - VfL Wolfsburg (GER)

Tout concourt dans ce groupe à un cavalier seul de Manchester et donc une empoignade entre les trois autres pour la seconde place qualificative. Si ManU bat le CSKA Moscou à Old Trafford, il sera qualifié pour les 8e de finale. Un nul pourrait même suffire...

Dans l'autre rencontre, le Besiktas Istanbul peut se remettre dans la course s'il bat Wolfsburg, privé de sa pointe Grafite, exclu à l'aller (0-0). En cas de bon résultat en Turquie et de défaite - envisageable - du CSKA en Angleterre, le champion d'Allemagne peut réaliser une bonne affaire.

Classement: Pts J G N P bp bc dif 1 Manchester United 9 3 3 0 0 4 1 3 2 Wolfsburg 4 3 1 1 1 4 3 1 3 CSKA Moscou 3 3 1 0 2 3 5 -2 4 Besiktas 1 3 0 1 2 1 3 -2 Groupe C:

AC Milan (ITA) - Real Madrid (ESP)

Marseille (FRA) - FC Zürich (SUI)

L'OM a impérativement besoin d'une victoire contre le FC Zürich avant de se pencher sur le résultat du choc entre le Milan et le Real pour savoir ce qui lui restera à faire lors des deux dernières journées.

A nouveau à l'arrêt en championnat, encore privé de celui qui doit devenir son stratège, Lucho (blessé samedi), l'Olympique de Marseille ne semble pas taillé pour les 8e. Mais l'OM aura un oeil sur l'autre match, le choc aux 16 C1 (9 pour Madrid, 7 pour l'AC Milan) pourrait lui permettre de revenir à hauteur de l'un des deux mythes.

A San Siro, l'AC Milan essaiera de porter un nouveau coup au Real Madrid et de confirmer à la fois son succès de l'aller (3-2) et son regain de l'automne (quatre victoires et un nul en quinze jours, toutes compétitions confondues)

Classement: Pts J G N P bp bc dif 1 Real Madrid 6 3 2 0 1 10 5 5 2 AC Milan 6 3 2 0 1 5 4 1 3 FC Zürich 3 3 1 0 2 3 6 -3 4 Marseille 3 3 1 0 2 2 5 -3 Groupe D:

Apoël Nicosie (CYP) - FC Porto (POR)

Atletico Madrid (ESP) - Chelsea (ENG)

C'est dans ce groupe que les choses sont le plus décantées. Chelsea tient à la fois l'occasion de se qualifier dès mardi et de porter le coup de grâce à l'Atletico, en pleine crise, relégable en Liga et dernier de son groupe de C1 malgré le changement d'entraîneur (Quique Sanchez Flores à la place d'Abel Resino).

Très bien placé pour la deuxième place, le FC Porto pourrait se qualifier en cas de victoire à Nicosie. Attention toutefois, l'Apoël a mené au stade du Dragon avant de s'incliner (1-2) et a mené la vie dure à Chelsea (vainqueur 1-0). Une victoire donnerait un fol espoir au club chypriote et le FC Porto n'est pas au sommet de sa forme, seulement 3e du Championnat du Portugal.

Classement: Pts J G N P bp bc dif 1 Chelsea 9 3 3 0 0 6 0 6 2 FC Porto 6 3 2 0 1 4 2 2 3 Apoël Nicosie 1 3 0 1 2 1 3 -2 4 Atletico Madrid 1 3 0 1 2 0 6 -6l

AH MARSEILLE , PRIEZ NOTRE DAME DE LA GARDE

Equipe de France

Le 05/11/2009 à 10:51

Par Anthony LEFORT

* Zone Europe: Les barrages
* Les qualifiés pour la Coupe du monde

Avec ou sans Vieira ?

Raymond Domenech annoncera, ce jeudi à 16 heures, au siège de la Fédération française de football (FFF), la liste des joueurs invités à participer aux barrages de la Coupe du monde 2010 contre la République d'Irlande.


Patrick Vieira sera-t-il retenu pour le double rendez-vous décisif contre l'Eire ? (Reuters)

Aux armes, citoyens ! Les barrages de la Coupe du monde 2010 se rapprochent à grands pas. Le 14 novembre prochain à Dublin puis le 18 novembre à Saint-Denis, l'équipe de France de football défiera la République d'Irlande dans le but de valider son billet pour l'Afrique du Sud. Le sélectionneur Raymond Domenech annoncera donc, ce jeudi après-midi à 16 heures, depuis le siège de la Fédération française de football (FFF), la liste des 22, 23 ou 24 joueurs retenus pour ce double rendez-vous décisif dans l'histoire des Bleus.

Oublier la campagne de qualification douloureuse. Se concentrer sur l'Eire, l'ambiance bouillante de Croke Park, le schéma de jeu ultra-défensif de Giovanni Trapattoni, et l'engagement extrêmement physique des Irlandais. Pour le moment, deux choses sont certaines.
D'abord, le milieu de terrain offensif du Bayern Munich Franck Ribéry est forfait en raison d'une tendinite au genou gauche, mais Yoann Gourcuff revient.
Ensuite, le latéral gauche d'Arsenal Gaël Clichy, victime d'une fracture de fatigue au dos, sera également absent.

Félicité par Mourinho

Qui pour le remplacer ? Des éléments polyvalents déjà habitués à la sélection comme le Barcelonais Éric Abidal et le Sévillan Julien Escudé, ou un nouveau joueur ?
On pense alors au Lyonnais Aly Cissokho, au Bordelais Benoît Trémoulinas, voire, en cas de surprise, à l'arrière droit du FC Séville Abdoulay Konko. Mais surtout on guettera avec attention le retour ou non de Patrick Vieira, victime de blessures à répétition, qui l'ont privé de l'Euro 2008, mais aussi de l'ensemble de la campagne des éliminatoires à la Coupe du monde 2010.

Le Nerazzurri (33 ans, 107 sélections) mérite-t-il de faire son retour en équipe de France ?
A en croire son célèbre entraîneur José Mourinho, oui. Dimanche dernier sur le terrain de Livourne, Vieira s'est distingué sur le côté gauche de l'Inter. Une très belle prestation saluée par le technicien portugais. "Patrick a été fondamental pour nous aujourd'hui. Il a joué avec Cambiasso derrière lui et je crois que c'est le meilleur match qu'il a disputé depuis que je suis à l'Inter.
C'est le signe qu'il va bien et qu'il en a fini avec les blessures. Il devient indispensable à cette équipe". Le sera-t-il avec les Bleus

Mondial-2010/France: Vieira non retenu contre l'Eire, Cissokho convoqué


Le milieu de terrain Patrick Vieira n'a pas été convoqué, jeudi, par le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech pour les barrages du Mondial-2010 contre l'Eire (14-18 novembre) alors que le défenseur Aly Cissokho est retenu pour la première fois au sein d'une liste de 24 joueurs sans surprise,

Absent en sélection depuis le 2 juin et un amical contre le Nigeria (défaite 1-0), Vieira devra donc encore patienter avant de retrouver les Bleus.
Ses dernières prestations en club et notamment le match de championnat disputé ce week-end avec l'Inter Milan contre Livourne (une passe décisive) n'ont pas convaincu Domenech malgré les compliments de son entraîneur José Mourinho ("Il a disputé son meilleur match pour l'Inter depuis que je suis là.
C'est le signe que s'il se sent bien et qu'il est épargné par les blessures, il sera vraiment important pour l'équipe").

Le temps de jeu de Vieira, resté sur le banc mercredi en Ligue des champions, est toujours aussi réduit à l'Inter pour lui permettre de postuler à une place pour les deux chocs contre l'Irlande


Le patron des Bleus n'a surtout pas souhaité prendre le risque de fragiliser son duo de milieux défensifs Lassana Diarra-Jérémy Toulalan, qui commence tout juste à se sentir à l'aise en équipe de France. Vieira, lui-même, ne semblait pas se faire d'illusions, dimanche sur TF1, indiquant que son objectif était "d'aller à la Coupe du monde".

Domenech a de toute façon fait confiance à son groupe habituel, seul le jeune Lyonnais Cissokho (22 ans) venant intégrer la liste pour pallier le forfait de Clichy, blessé au dos. Le conte de fées se poursuit ainsi pour l'ancien joueur de Porto, passé en trois ans de la CFA2 à l'équipe de France.

Pour le reste, Yoann Gourcuff effectue son retour après avoir manqué les deux derniers matches des Bleus pour une lésion à la cuisse gauche.
Si le forfait de Ribéry (blessure au tendon rotulien du genou gauche), qui devait occuper le côté droit, profite à Loïc Rémy, Sidney Govou est également appelé malgré la sanction infligée par Lyon pour une sortie nocturne trop arrosée à deux jours du derby contre Saint-Etienne.

La liste des 24 joueurs appelés:

Gardiens:
Cédric Carrasso (Bordeaux), Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille)

Défenseurs:
Eric Abidal (FC Barcelone/ESP), Aly Cissokho (Lyon), Julien Escudé (FC Séville/ESP), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Rod Fanni (Rennes), William Gallas (Arsenal/ENG), Bacary Sagna (Arsenal/ENG), Sébastien Squillaci (FC Séville/ESP)

Milieux de terrain:
Abou Diaby (Arsenal/ENG), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Florent Malouda (Chelsea/ENG), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Moussa Sissoko (Toulouse), Jérémy Toulalan (Lyon)

Attaquants:
Nicolas Anelka (Chelsea/ENG), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), André-Pierre Gignac (Toulouse), Sidney Govou (Lyon), Thierry Henry (Barcelone/ESP), Loïc Rémy (Nice)

ALLEZ LES BLEUS

Equipe de France

VIERA NE RENONCE PAS
Pas sélectionné pour les deux matches de barrage contre la République d'Irlande les 14 et 18 novembre prochains, Patrick Vieira préfère seulement répété, dans un entretien accordé à L'Équipe, qu'il a pour objectif de disputer la Coupe du monde.

Malgré sa non sélection pour les barrages, Patrick Vieira n'abdique pas. (Reuters)
Offensif Patrick Vieira. On le savait sur le terrain où, quand ses pépins physiques le laissent tranquille, il aime se porter vers l'avant, au point de marquer quelques fois comme face au Genoa mi-octobre.
On le (re)découvre dans la presse où le milieu de terrain de l'Inter Milan a commenté vendredi son absence dans la liste des 24 joueurs appelés par Raymond Domenech pour participer aux deux matches de barrage contre l'Eire les 14 et 18 novembre prochains.
Sur la pente ascendante mais toujours pas installé à l'Inter Milan, l'ancien capitaine des Bleus, qui a provisoirement (du moins il l'espère) abandonné son brassard à Thierry Henry, accepte cette décision. Mais se défend...

"Je savais ma situation délicate dans la mesure où je ne suis pas un titulaire indiscutable dans mon club", reconnaît-il dans les colonnes de L'Equipe, conscient du travail qu'il doit encore fournir pour redevenir le Grand Pat qu'il était à Arsenal : "Je retrouve mon niveau, ce qui est encourageant.
J'ai franchi cette étape. À présent, il me faut enchaîner les matches et être régulier."

Persuadé d'être le meilleur

"Ça n'a pas été facile", commentait lui jeudi le sélectionneur national à propos de cette décision de se passer de son ancien capitaine. "Je suis heureux que Pat retrouve peu à peu le haut niveau.
On a pesé le pour et le contre ce matin avec tout le staff. Je ne souhaite qu'une chose, c'est que Pat continue à jouer régulièrement." Sur ce point, les deux hommes sont sur la même longueur d'onde.

Et si l'on comprend qu'à travers ses justifications, Domenech a voulu privilégier la complémentarité naissante de son duo Toulalan-Diarra à la récupération et ne pas leur imposer une ombre pesante, même installée sur le banc, Vieira s'interroge lui sur sa place chez les Bleus. "La question est de savoir si je peux apporter quelque chose à l'équipe ou pas du tout", dit-il. Avant de donner lui-même la réponse, se permettant, du haut de ses 107 sélections en équipe de France, de tacler les petits jeunots qui se sont imposés en son absence: "Je sais qu'à mon poste, il n'y a pas meilleur que moi en France à l'heure actuelle.
Cela peut paraître prétentieux mais j'en suis persuadé."

Si son cas ne fait pas l'unanimité auprès du grand public, lui n'abdique pas. "Je me suis fixé comme objectif de participer à la prochaine Coupe du monde. Ce qui est sûr, c'est que je ferai le maximum pour y être", rappelle-t-il, mettant Domenech devant ses responsabilités :
"Après, il y a un sélectionneur qui fera ses choix et les assumera." Un sélectionneur qui a laissé la porte ouverte au retour de l'intéressé: "A la Coupe du monde, il nous apportera le métier et l'expérience nécessaires pour ce type de compétition de haut niveau." Si tant est que l'équipe de France ne se prenne pas les pieds dans le tapis irlandais...

Le 10/11/2009 à 09:08
Par AXEL CAPRON

Blanc n' a pas d'explication

Inexplicable !

C'est un sentiment de déception et d'incompréhension qui anime Laurent Blanc depuis la défaite de sa formation à Lille dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1 (2-0).
L'entraîneur bordelais ne parvient pas à expliquer la piètre performance des Girondins et prône une réaction immédiate de la part de ses joueurs.

Laurent Blanc ne parvient pas à expliquer la mauvaise prestation de sa formation à Lille (2-0). (Reuters)
Il a eu du mal à trouver ses mots..

Sitôt consommée dimanche en fin d'après-midi la troisième défaite de la saison de Bordeaux en Ligue 1 (2-0),

Laurent Blanc est apparu bien désarmé pour expliquer devant la presse les raisons de ce naufrage face à une équipe lilloise qui est décidément la bête noire des champions de France. "C'est difficile d'expliquer ce qui s'est passé ce soir: pourquoi mon équipe était absente ?

Je n'ai pas l'explication", a attaqué celui qui, d'habitude, se montre assez volubile pour commenter les prestations de ses joueurs. Il faut dire que ces derniers n'ont rien fait pour lui donner des arguments, livrant sans doute leur pire match de la saison.

Avec certes des occasions en première mi-temps, notamment par Chamakh, qui a un peu trop poussé son ballon au moment de défier un Landreau qui confirme son retour au premier plan, mais une seconde période insipide pendant laquelle, contrairement aux consignes d'écarter le jeu, ils se sont enferrés dans l'axe nordiste, sans jamais trouver de solution.

"On savait très bien ce qui nous attendait, mais je n'ai pas dû le dire dans la bonne langue, se désolait encore l'entraîneur girondin après le match. L'équipe qui avait le plus envie a gagné, il n'y a rien d'autre à ajouter, si ce n'est que nous devions davantage jouer sur les côtés et que nous sommes tombés dans l'entonnoir alors que nous connaissions la force des Nordistes dans l'axe du milieu de terrain.

" Des Nordistes qui confirment au passage qu'ils sont pour Bordeaux de vrais empêcheurs de tourner en rond: "Je peux juste confirmer que le Losc est bien la bête noire de Bordeaux car nous n'arrivons décidément pas à battre cette équipe-là, depuis deux ans et demi, hormis en Coupe de France.
Le jeu des Lillois ne doit pas nous convenir. Nous avions pourtant mis un dispositif en place, mais l'équipe de Lille a certainement bien étudié notre jeu pour nous contrer."

"J'ai vu des joueurs fébriles, aussi bien en phase offensive que défensive"

Rudi Garcia a donc gagné la bataille tactique, ce qui à n'en pas douter constituera un motif de fierté pour l'ancien Manceau tant le prestige de son vis-à-vis est important, mais il faut dire à la décharge de Laurent Blanc que ses joueurs n'ont rien fait pour le sortir du guêpier lillois, alors même que le Losc, certes avec une équipe très majoritairement différente de celle alignée dimanche, avait eu deux jours de récupération de moins, elle qui avait joué à Gênes en Ligue Europa jeudi (défaite 3-2).

L'exploit de Munich (victoire 2-0 le mardi précédent, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions) a-t-il engendré une déconcentration souvent palpable quand il s'agit de remettre les mains dans le cambouis du Championnat ? "Il y a eu un manque d'envie, constate Laurent Blanc. À la pause, on avait insisté sur le peu d'envie, mais ce fut pire ensuite...

On est passés à travers mais ce qui est incompréhensible, c'est qu'on passe d'un niveau très très élevé le mardi en Ligue des champions à un niveau très très faible le dimanche.
C'est l'un des mystères du football. C'est pour cela que je n'ai pas d'explication rationnelle.
C'est très rare qu'on produise une aussi piètre performance."

Et le «Président» de poursuivre, à propos d'un éventuel excès de confiance de ses troupes: "Un excès de confiance de quoi ? Il ne faut pas chercher midi à 14 heures.
La qualification devrait nous donner beaucoup de confiance dans notre jeu. Je n'ai pas vu de joueurs suffisants. J'ai vu des joueurs fébriles, aussi bien en phase offensive que défensive.
Espérons que cela n'arrivera pas trop souvent sinon, il sera difficile de tenir nos objectifs".

Autant dire que la reprise en main après la mini-trêve internationale s'annonce musclée de la part d'un Laurent Blanc pas du tout près à tendre l'autre joue. L'avertissement aura-t-il servi de leçon ?
Les joueurs semblent en tout cas avoir saisi le message, à l'image de Marc Planus qui, au micro de Canal +, déclarait après la rencontre: "Il fallait sans doute se contenter d'un nul car on n'a pas réussi à produire du jeu.
On ne peut pas viser la première place si on perd à chaque déplacement."

Réaction attendue le 21 novembre pour une affiche prometteuse entre la meilleure équipe à domicile, Bordeaux, et la plus performante en déplacement, Valenciennes..

AH PAS CONTENT LAURENT BLANC

Le 11/11/2009 à 13:13

Par Anthony LEFORT

* Les "goals qui pleurent" tricolores

Une défense type au top ?

A l'aube d'un déplacement décisif à Croke Park, où se tiendra samedi le barrage aller contre l'Eire, Raymond Domenech semble avoir trouvé la défense type de l'équipe de France, composée de Sagna, Gallas, Abidal et Evra. Enfin la bonne solution ?

William Gallas et Patrice Evra font figure de patrons au sein de la défense des Bleus. (Reuters) William Gallas et Patrice Evra font figure de patrons au sein de la défense des Bleus. (Reuters)
Raymond Domenech a-t-il enfin trouvé sa défense type ?
Il serait temps pour l'équipe de France, à seulement trois jours du match aller des barrages de la Coupe du monde 2010 contre la République d'Irlande.
En tous cas, il n'y a pas de discussion possible sur les côtés.
A gauche, Patrice Evra s'avère être le numéro un incontestable. Plus confiant, le latéral de Manchester United a trouvé la régularité qui lui manquait avec les Bleus.
Même chose à droite où Bacary Sagna s'est solidement installé au poste. Aly Cissokho, appelé en l'absence de Gaël Clichy, victime d'une fracture de fatigue au dos, et Rod Fanni ont conscience de cette hiérarchie logique.

En revanche, un flou persiste dans l'axe.
Pas concernant Williams Gallas. Bénéficiant d'un très bon jeu de tête, qualité essentielle face aux Irlandais, le Gunner est toujours indiscutable aux yeux du sélectionneur. Mais qui pour l'épauler ? Certainement Eric Abidal.
Le Barcelonais, deuxième choix à gauche, souhaite donc s'établir au centre, et relayer Julien Escudé ainsi que Sébastien Squillaci sur le banc. "C'est un poste où l'entraîneur me fait jouer, moi aussi j'ai cette préférence-là. Personnellement, je préfère évoluer souvent avec la même personne, c'est comme cela que tu crées les automatismes." Et il y a encore du boulot !
A l'image de la mésentente entre les deux hommes en Serbie qui amena le penalty transformé par Nenad Milijas (1-1).

Sous la menace d'une suspension

A Croke Park, aucun relâchement de ce type ne sera évidemment toléré. Encore moins sur les coups de pied arrêtés.
On le sait, les joueurs de l'Italien Giovanni Trappatoni, grâce à leur taille notamment, excellent dans ce domaine, au contraire des Français.
Alors, Raymond Domenech construira-t-il son équipe en fonction de l'adversaire ? "On fait avec ce que l'on a. Si en face, il y a des joueurs qui font tous deux mètres, il faut trouver d'autres moyens.
Le football, ce n'est pas qu'une problématique de taille, il y a plein d'autres paramètres qui entrent en ligne de compte, comme la technique, l'intelligence.
S'il n'y avait que la taille, on jouerait au football avec des basketteurs."

Cependant, la plus grosse menace qui rôde sur la défense tricolore reste le fait que les quatre joueurs appelés à débuter à Dublin seront suspendus mercredi au Stade de France en cas de carton jaune. "On a été obligé de doubler tous les postes, c'est une évidence.
On ne sait pas ce qu'il peut arriver, déjà pendant le match puis c'est vrai avec les possibles suspensions pour le match retour", reconnaît l'ancien coach des Espoirs.
Dans un entretien accordé au quotidien L'Équipe, voilà comment Evra voit les choses: "Si le gars file droit au but, si ça peut sauver l'équipe, je l'attraperai. Je le prends, je le prends. Mais alors qu'il soit utile.
Pas sur n'importe quoi. Là, je m'en voudrais." L'équipe de France aussi.

RAYMOND DOMENECH DOIT AVOIR DES INSOMNIES !!

Irlande - France : le coup du parapluie

Football vendredi 13 novembre 2009


Coïncidences ou pas, on ne sait jamais, Raymond Domenech a débuté sa carrière internationale contre l’Irlande, le 19 mai 1973 à Paris, lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde 1974.

Et il pourrait bien terminer sa carrière de sélectionneur à Paris, dans huit jours contre la même Irlande, dans un match de qualification pour la Coupe du monde 2010, si d’aventure les Bleus se faisaient éliminer, mercredi prochain au stade de France. « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur ! » est l’une de ces répliques que le sélectionneur aime bien lâcher quand il est un peu à court de réponses.
Elle s’impose en l’occurrence.

Pour préparer ce double France-Irlande décisif, j’ai potassé l’histoire des barrages en long et en large.
J’ai cherché à en trouver les règles mathématiques, périlleux exercice dans un sport où la logique fait souvent les frais de l’irrationnel pour le plus grand bonheur de nos émotions.
Pas simple donc d’établir des conclusions définitives.
Sinon à dire que les « gros » gagnent le plus souvent contre les « petits », mais vous l’auriez parié.

Seule vérité implacable de ces 15 dernières années, jamais, en 33 duels entre équipes européennes, on n’a eu besoin d’une prolongation pour trouver un vainqueur, et donc encore moins des tirs au but.
Il y a un début à tout, me direz-vous, songeant que l’Irlande est la reine du match nul !
Et vous imaginez déjà la scène, le 18 novembre au Stade de France, à 23 h 45 quand le dernier tireur français s’élancera… Un goût de France-Bulgarie 1993 vous viendra immanquablement alors à la bouche, faites-moi confiance !

Mais on n’en est pas là, les Bleus non plus. On peut simplement avancer que l’équipe de France qui est allée en Argentine en 1978, bouchant un trou de 12 ans d’absence en Coupe du monde, avait été battue en cours de route à Dublin par l’Irlande (1-0, but de Brady, un des adjoints de Trapattoni).
Et que celle qui est allée jusqu’en demi-finale du Mondial 1982, à Séville, avait chuté elle aussi à Dublin (3-2) quelques mois auparavant. Autant dire qu’une défaite en Irlande samedi soir ne serait pas un mauvais présage. Limite contraire, même.
C’est ce qui s’appelle « ouvrir le parapluie », n’est-ce pas ? Mais vu le temps qui règne à Dublin, croyez-moi, c’est tout à fait de circonstance !

Jérôme BERGOT.

FRANCE / IRLANDE

Vendredi 13 Novembre 2009

Anelka pour souffler l'Eire ?

Le grand jour approche ! L'équipe de France de football défie la République d'Irlande, samedi à Croke Park.

Les Bleus s'envolent pour Dublin ce soir vers 18 heures, avec Nicolas Anelka plus que jamais installé dans le siège du pilote.

Nicolas Anelka pourrait s'avérer être un homme clé contre la République d'Irlande. (Reuters) Nicolas Anelka pourrait s'avérer être un homme clé contre la République d'Irlande. (Reuters)
Un jeudi en fin d'après-midi, à Clairefontaine. Robert Duverne, préparateur physique de l'équipe de France, orchestre l'échauffement d'une séance d'entraînement à huis-clos, l'avant-dernière avant que les Bleus s'envolent pour Dublin ce vendredi vers 18 heures.
Les Français, exceptés Jérémy Toulalan, Lassana Diarra et Abou Diaby, restés aux soins, s'appliquent aux exercices concoctés par l'ancien membre du staff de l'Olympique Lyonnais.
Parmi eux, Nicolas Anelka, presque méconnaissable avec un bonnet, une paire de gants et des chaussettes remontées jusqu'au genoux.

Le meilleur scoreur de Premier League la saison dernière (19 buts) se protège du crachin qui arrose légèrement le département des Yvelines. Une sorte d'acclimatation à en croire la météo irlandaise, certaine que la rencontre de samedi à Croke Park se jouera sous des averses et de fortes bourrasques de vent.
Mais qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, les Tricolores devront surmonter le barrage que représente la République d'Irlande afin de se qualifier pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Une compétition à laquelle n'a jamais goûtée l'attaquant des Blues, aujourd'hui âgé de trente ans.

Titulaire à droite ?

C'est peut-être le bon moment, son ultime chance, aussi. Car, longtemps faite de hauts et de bas, la carrière du natif de Versailles s'est stabilisée. Devenu mari et père après son passage réussi à Fenerbahçe, Anelka est désormais titulaire dans un grand club européen et il l'est aussi presque systématiquement avec la sélection. "Il réalise une superbe saison avec Chelsea. En Serbie, il avait fait un match monstrueux et il prend de plus en plus d'importance au sein de l'équipe de France.
C'est quelqu'un de discret mais qui est toujours positif", souligne Yoann Gourcuff, le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux.

Avant de poursuivre, toujours dans un discours rempli d'éloges : "J'aime jouer avec lui, j'arrive bien à le trouver généralement. Il a un registre de jeu très étendu. Il est très habile techniquement, ses contrôles orientés sont excellents et il arrive donc à faire beaucoup de choses.
Je pense que le défenseur qui le marque ne sait jamais ce qu'il va faire, car il varie beaucoup ses enchaînements
." Alors que Raymond Domenech semble préférer Nicolas Anelka à Sidney Govou dans le couloir droit, pour placer André-Pierre Gignac dans l'axe, le latéral gauche de l'Eire, Kevin Kilbane, peut trembler.

Mondial 2010: feu vert pour les Bleus


Après leur succès 1 à 0 à Dublin samedi contre l'Eire, le feu est au vert pour les Bleus sur la route du Mondial-2010, même s'il faudra gommer quelques scories et rester vigilants pour éviter tout accident, mercredi en barrage retour au Stade de France.


. Les Bleus devraient mieux entamer la rencontre

Samedi à Croke Park, la première mi-temps ne fut pas à l'avantage des Français, trop timorés à l'attaque.
Mais le message de Raymond Domenech à la pause a été compris et les Bleus devraient en tirer les leçons pour le retour.

"On était haut dans la hauteur du ballon (ndlr: engagés dans les duels aériens), pas haut sur le terrain. Notre jeu, ce n'est pas celui-là", a expliqué le sélectionneur.

"En première mi-temps, on est tombé un peu dans leur piège, on a voulu jouer leur jeu, des longs ballons, a acquiescé Patrice Evra.
La deuxième période, on l'a abordée avec un autre état d'esprit, nos qualités, c'est-à-dire poser le ballon, jouer à terre, les faire courir". C'est sans doute le programme qui attend les Irlandais en début de match mercredi.

Les Français ne prennent pas leur adversaire à la légère. "On connaît les Irlandais, ils ne renonceront pas comme ça", a prévenu Hugo Lloris.

Eire-France: les Bleus se rapprochent de l'Afrique du Sud
Anelka: "J'étais obligé de revenir vers l'axe"
Evra: "S'il y a 25.000 Irlandais, ce n'est pas normal"

l Mais même la presse irlandaise reconnaissait dimanche que la France savait "jouer comme un champion" et qu'il faudrait "une baguette magique" à la bande de Robbie Keane pour s'en sortir.

. Un mental solide

Sur les dernières sorties de l'équipe de France, les Bleus ont prouvé que leur mental était solide.
Le 9 septembre, dans le redouté Marakana de Belgrade, réduits à dix dès la 9e minute et menés au score, ils ont livré leur match le plus accompli, obtenant un nul précieux (1-1).

Samedi soir, les Bleus n'ont pas cillé dans l'ambiance incroyable de Croke Park, à l'image de Lassana Diarra qui s'est imposé d'entrée dans les duels en dépit de son petit gabarit (1,74 m, 73 kg).
Alors, même si les 25.000 fans irlandais attendus au Stade de France risquent de donner plus de voix que les spectateurs français, les Bleus ne devraient pas être troublés, ni par l'ambiance ni par l'enjeu.

"Cette équipe a déjà montré, en Serbie, que la pression n'était pas un problème pour elle.
On a montré un beau visage dans l'adversité. Cette équipe est en train de se créer, c'est dans des matches comme ça qu'on y arrive", a synthétisé Thierry Henry.

"On a beaucoup appris des matches en Serbie et en Roumanie (2-2 le 11 octobre 2008, après avoir été menés 2 à 0 au bout de 17 minutes), et on savait qu'il fallait faire bloc", a renchéri Bakary Sagna.

. Polémiques, critiques, piques: la routine pour les Bleus

Avant le match de Belgrade en septembre, Henry avait été obligé de démentir toute brouille avec Domenech dans le 20h00 de TF1 en direct. Dans la semaine avant Eire-France, les joueurs irlandais et leur encadrement italien s'étaient déchaînés dans la presse contre Domenech.

"C'était un match pas évident à aborder, les circonstances n'étaient pas idéales", a résumé Eric Abidal.

Et le match retour n'échappera pas à la règle. Giovanni Trapattoni, sélectionneur de l'Eire, a expliqué le début d'échauffourée au coup de sifflet final par des "insultes" visant ses joueurs et portant atteinte au peuple irlandais, proférées selon lui par "un joueur français célèbre".

Et la télévision irlandaise a véhiculé une rumeur d'altercation entre Domenech et Henry, au sujet de Vieira, qui a agacé le sélectionneur français. La routine.

LA ROUTINE

Nicollin rattrapé par la patrouille

Le dérapage verbal du président héraultais Louis Nicollin au terme de la rencontre entre Auxerre et Montpellier n'a pas vraiment plu au Conseil national de l'éthique.

Coupable d'avoir menacé et traité Benoit Pedretti de "petite tarlouze", "Loulou" a écopé de deux mois de suspension ferme. Une sanction qui s'accompagne d'une interdiction de banc de touche et de vestiaires d'arbitre.

Louis Nicollin ne s'assiéra plus sur le banc du MHSC en 2009. (La Dépêche du Midi) Coutumier des petites phrases assassines
lorsqu'il sort de ses gonds, Louis Nicollin n'a pas échappé à une suspension, lundi, quinze jours après avoir fait les choux gras de la presse suite à ses propos proférés à l'encontre de Benoît Pedretti, dans la foulée de la défaite du club de son coeur, Montpellier, à Auxerre lors de la 12e journée de Ligue 1.
Mécontent du carton rouge infligé à son maître à jouer Alberto Costa durant cette rencontre, le fondateur du club héraultais en 1974 avait dérapé après le coup de sifflet final dans les couloirs de l'Abbé-Deschamps quand, interviewé par un journaliste de Canal+,

le président montpelliérain avait traité le capitaine de l'AJA de "petite tarlouze" avant de promettre de "s'occuper de lui" lors du match retour.

Une sortie médiatique qui avait choqué l'opinion, suscité l'émoi de nombreuses associations luttant contre l'homophobie, et qui n'est pas restée impunie. Prié de se présenter ce lundi à Paris devant le Conseil national de l'éthique, Louis Nicollin a été suspendu pour deux mois de ses fonctions officielles, auquel il faut ajouter deux autres mois avec sursis. En outre, le président languedocien n'aura pas le droit sur la même période de s'asseoir sur le banc de touche de son équipe ni d'entrer dans les vestiaires des arbitres.

Le fils remplace le père

Si cette sanction n'aura pas de conséquences sur le fonctionnement du club promu cette saison dans l'élite - son fils Laurent, président délégué, assurera l'intérim -, elle est une nouvelle atteinte à l'image de Montpellier, dont le bon parcours de ce début de saison est actuellement éclipsé par les affaires extra-sportives.
En effet, dans l'intervalle entre la sortie médiatique de Louis Nicollin et cette sanction, le club de l'Hérault s'est vu infliger par la commission de discipline de la Ligue un match à huis-clos, conséquence des jets de bombes agricoles à Nice lors de la 4e journée qui avaient provoqué une interruption du match pendant plus de vingt minutes.
Des débordements qui ont fini par faire tomber le sursis infligé à Montpellier suite aux jets de fumigène sur la pelouse de La Mosson le 29 mai lors du match d'accession en Ligue 1 contre Strasbourg.

Si Louis Nicollin avait promis après avoir présenté ses excuses à Pedretti de rester sage à l'avenir - y arrivera-t-il ?-, son club va désormais devoir refaire ses preuves sur le terrain histoire de redorer son image. Une belle occasion se présente puisque dimanche soir la réception de Lille se fera devant les caméras de Canal+. Et ce même si le promu sera privé de trois de ses cadres, Costa, Spahic et Yanga-Mbiwa, pour cause de... suspensions.

Des espoirs encore bien verts Les supporters irlandais se déplaceront en nombre au Stade de France mercredi. 5reuters) La défaite concédée par les Irlandais à Croke Park (1-0) n'a pas enterré leurs espoirs de

SANCTION NORMALE

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16/11/2009 - 19:08
OM-PSG: Prison ferme pour des Marseillais

Plus de trois semaines après le report du match de Ligue 1 entre l'OM et le PSG, qui devait avoir lieu le 25 octobre dernier mais a été reporté au 20 novembre en raison d'un foyer de grippe A au sein du groupe parisien, le tribunal correctionnel de Marseille a statué sur les incidents survenus dans la cité phocéenne suite à ce report. Cinq Marseillais âgés de 18 à 25 ans ont ainsi été jugés pour des jets de projectiles sur des policiers, écopant de peines allant de trois mois de prison avec sursis à 18 mois de prison ferme, ce dernier cas pour un individu qui avait déjà été condamné pour viol à une peine de dix ans de prison par la cour d'assises de Lyon.

NORMAL

Anelka: "Ça sera un match très spécial !"

Déjà passé deux fois à côté d'une Coupe du monde, Nicolas Anelka ne veut pas réaliser la passe de trois. C'est pourquoi l'attaquant des Bleus refuse de parler d'Afrique du Sud, après la victoire obtenue à Croke Park samedi (1-0).

Pour Nicolas Anelka, auteur du but vainqueur samedi, rien n'est encore joué dans ces barrages. (Reuters)
Statistiquement, l'équipe de France est bien partie pour se qualifier pour le Mondial après ce succès à l'extérieur, qu'en pensez-vous ?

Oui, c'est très bien, c'est un bon résultat. Ça nous tenait à coeur de faire de bonnes choses là-bas. On a marqué un but à l'extérieur sans en encaisser, c'est donc un match réussi pour l'équipe de France. Mais on ne va pas s'enflammer, il reste encore 90 minutes et tout est possible.

Si vous n'avez pas encaissé de but là-bas, c'est aussi en grande partie grâce à Hugo Lloris. Vous qui avez vu passer beaucoup de gardiens en Bleu, à quel niveau le situez-vous ?
Il est très fort. Très, très fort. Il est sûr, et même lorsqu'il n'a pas beaucoup d'arrêts à faire, il fait son boulot. C'est rassurant pour tout le monde. On dit qu'il est jeune mais il n'y a pas d'âge pour être bon.

Pour vous aussi, c'est un match réussi, avec un but qui compte...

Oui, mais il compte surtout pour le groupe. On veut tous aller en Coupe du monde. Sur l'action, Yoann Gourcuff me passe la balle, je ne suis pas loin de l'entrée de surface et, étant donné que je n'ai pas grand-chose à faire, je décide de tirer. Elle est rentrée, tant mieux.

Samedi soir, vous avez explosé de joie après avoir marqué, alors que vous êtes habituellement plus mesuré dans vos célébrations...
C'est un match important quand même (rires) ! Non, je savais que ce but, inscrit à l'extérieur, était une délivrance pour tous mes coéquipiers.

"J'ai joué en fonction de ce qu'il se passait sur le terrain."

J'ai joué en fonction de ce qu'il se passait sur le terrain. Avec Thierry Henry, on a senti qu'il fallait que l'on décroche plus pour pouvoir toucher le ballon. Je pense que c'était la chose à faire. J'aime bien évoluer dans ce registre. Je n'ai eu aucune consigne du coach à ce sujet. En seconde période d'ailleurs, j'ai beaucoup moins dézoné. Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'acharne sur mon positionnement. Je suis un problème alors (sourire)... Mais si j'étais resté en pointe à droite en première période, je n'aurais pas touché le ballon. Automatiquement, je suis obligé de revenir et de dézoner, pour pouvoir justement créer le décalage. Si je reste à mon poste bêtement, je ne sers à rien. Je pense que c'est être un minimum intelligent quand on joue au football d'essayer de faire quelque chose sur un terrain.

Vous avez déjà manqué trois fois la Coupe du monde (1998, 2002 et 2006), cette qualification vous tient-elle particulièrement à coeur ?J

'ai envie de la faire autant que n'importe quel autre joueur. Il n'y a rien de spécial. Ce n'est pas parce que j'en ai manqué trois que je me défonce plus que les autres. Si j'en avais déjà fait une, je me donnerais de la même façon. Manquer une Coupe du monde, ça fait partie de la vie d'un footballeur. Je suis vite passé à autre chose. J'ai su rebondir à chaque fois et c'est aussi pour ça que j'ai eu la force de revenir. Si j'avais pensé à tout ce que j'ai loupé, je ne serai pas là aujourd'hui... Mais je ne fais pas une fixation là-dessus. Un Mondial, c'est un grand tournoi à jouer mais ce n'est pas un rêve pour moi. C'est une grande compétition qu'il faut gagner.

"Je ne pense pas encore au Mondial"

Comment expliquez-vous le changement de visage des Bleus entre la première et la seconde période à Croke Park ?

C'était un match à enjeu et peut-être qu'on ne savait pas trop comment le gérer au début. On a analysé le match en première période et l'Irlande nous pressait beaucoup, ce qui a eu pour effet d'empêcher l'équipe de France de déployer son jeu. On ne peut pas faire tout le temps des matchs pleins et extraordinaires. On a su gérer la première période sans prendre de but et, au repos, on s'est tous dit qu'il fallait qu'on change quelque chose. On savait tous qu'on ne faisait pas un match extraordinaire. On s'est lâché ensuite...

En cas de qualification, avez-vous conscience d'être désormais assuré de figurer dans la liste des 23, ce qui n'avait jamais été le cas par le passé ?
Je ne pense pas encore au Mondial... Il reste encore un match de barrage face à l'Irlande, nous ne sommes pas encore qualifiés. Mercredi soir, si tout se passe bien, j'aurai plus de temps pour penser à ça. Mais j'ai fait tous les matches des éliminatoires de l'Euro 2008 et de la Coupe du Monde 2010 alors c'est clair que je pense que j'y serai.

Comment imaginez-vous le rendez-vous de mercredi au Stade de France ?

Ça va être un match spécial car on ne sait pas encore ce que l'on va faire: attaquer ou tenter de gérer l'avantage acquis. Je pense qu'on va jouer pour la gagne, afin d'éviter de se mettre en danger. Il faudrait marquer le plus tôt possible...


Le public, le 12e homme Le public tricolore devra répondre présent mercredi au stade de France pour contrer la marée verte. (Reuters) L'annonce surprenante des 25 000 spectateurs irlandais potentiels annoncés ce mercredi au stade de France a fait l'effet d'une bombe lundi, surprenant même l'ensemble du groupe France. Une chose est sûre, le public tricolore devra être en ébullition pour ce match et jouer au maximum son rôle de 12e homme afin d'aider sa sélection à obtenir son billet pour l'Afrique du Sud. Raymond Domenech appelle à la mobilisation pour ce match...

ON ATTEND MERCREDI

Garde à vue de Basile Boli, héros de la finale de 1993

L'ex-footballeur international Basile Boli, auteur du but qui avait fait de l'OLymique Marseille le champion d'Europe en 1993, a été placé mardi matin en garde à vue à la BRDE, service de la sous-direction des affaires économiques et financières de la PJ parisienne.

Basile Boli, 42 ans, président de l'association "Entreprendre et réussir en Afrique" (ERA), est soupçonné d'abus de confiance et de recel d'abus de confiance dans le cadre d'une enquête préliminaire menée par le parquet de Nanterre, a-t-on appris de source judiciaire.

Selon la même source, la décision de prolonger la garde à vue a été prise en début de soirée, Basile Boli va donc passer la nuit dans les locaux policiers.

Nommé secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement en octobre 2007, il a été placé en garde à vue mardi matin à Paris, en même temps qu'un responsable administratif de l'association qui fait l'objet des mêmes soupçons.

Selon cette source judiciaire, l'association ERA est largement subventionnée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem), un organisme d'Etat destiné aux étrangers non ressortissants de l'UE lors de leur arrivée régulière en France.

Basile Boli, né à Abidjan et franco-ivoirien, a fondé l'association pour financer des micro-projets de ressortissants étrangers souhaitant se réinstaller dans leurs pays. Dans ce cadre, il a signé en septembre 2007 une convention de partenariat avec l'Anaem pour des programmes d'aide au retour volontaire de sans-papiers.

Approché par le parti socialiste pour être candidat aux législatives de 2007, il avait soutenu Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle. En février 2007, ce dernier l'avait d'ailleurs chargé d'une "mission sur la diversité". Et en octobre de la même année, Boli était devenu secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement.

Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur par le président de la République en juin 2008.

Basile Boli a connu une des plus belles carrières du football français. Formé par Guy Roux à Auxerre, avec son frère Roger, il voue une gratitude presque filiale au charismatique entraîneur bourguignon devenu aujourd'hui commentateur sportif.

C'est toutefois à l'Olympique Marseille de Bernard Tapie que sa carrière a explosé, faisant de lui l'un des joueurs les plus populaires du football tricolore.

A côté de Didier Deschamps et Chris Waddle, il a été l'une des stars de cet OM qui est devenu le premier et à ce jour seul club français à remporter la Ligue des Champions en 1993. C'est d'ailleurs Basile Boli, arrière aux moyens physiques exceptionnels, qui a marqué d'un coup de tête l'unique but de la partie, permettant au club de Bernard Tapie de terrasser le grand AC Milan.

Deux ans plus tôt, le même Boli avait pleuré à chaudes larmes devant les caméras de télévision lors d'une précédente finale européenne perdue à Bari contre l'Etoile Rouge de Belgrade.

A cette époque, Boli était aussi l'un des joueurs de base de l'équipe de France, même si, souvent blessé, il a connu moins de succès avec elle.

Outre un titre de champion d'Europe avec l'OM, Basile Boli a décroché deux titres de champions de France avec le club phocéen et un titre de champion d'Ecosse avec les Glasgow Rangers.

AHHHHHHHHHHH L'ARGENT !!!!!!!!

DERNIERES HEURES

Mondial-2010: la France affronte l'Eire en barrage retour au stade de France

L'équipe de France, victorieuse 1 à 0 samedi à Dublin, n'est plus qu'à 90 minutes de l'Afrique du Sud avec son barrage retour du Mondial-2010 contre l'Eire aujourd'hui au Stade de France, où elle doit poser le jeu et ne pas tomber dans le piège du défi physique irlandais..

Les Français doivent garder une image en tête du match à Croke Park: celle d'Irlandais, dépassés techniquement et menés 1 à 0, qui ont tenté crânement leur chance jusqu'au bout, avec cette dernière percée de Whelan stoppée par Lloris (87e).

C'est à ça que doivent penser les Bleus, pas à cette Afrique du Sud dont les contours se sont dessinés dans leurs têtes quand le ballon de Nicolas Anelka a fini au fond des filets de Shay Given samedi.

L'enjeu est là. Pour la génération des Benzema (21 ans), Lloris (22 ans) et Gourcuff (23 ans), ne pas aller au Mondial serait un frein à leur progression au plus haut niveau.
Pour la génération des Henry (32 ans) et Anelka (30 ans), voire même pour un Vieira (33 ans) qui espère encore s'accrocher au dernier wagon, ce serait sans doute l'espoir d'un dernier Mondial envolé.

Football: la France à 90 minutes de l'Afrique du Sud
Eire-France: l'enfer vert sur la route de l'Afrique du Sud
France-Eire: "Vivement qu'on soit sur le terrain", affirme Domenech

Pour Raymond Domenech, moqué dans son propre pays, il s'agit d'être le premier sélectionneur à se qualifier pour trois phases finales successives (Euro et Mondial), et plus important, de ne pas être le premier à ne pas qualifier la France présente en Coupe du monde depuis 1998 (douze participations en Coupe du monde au total).
Pour une Fédération, il s'agit de ne pas sombrer avec un technicien qu'elle a soutenu en dépit du fiasco de l'Euro-2008.
Pour un pays, il s'agit de pas revivre le cauchemar des éliminations avant les Mondiaux de 1990 et 1994.

Il faut juste se concentrer 90 minutes. "On connaît les Irlandais, ils ne renonceront pas comme ça", a prévenu Lloris.
Le début d'échauffourée sur la pelouse entre les joueurs au coup de sifflet final à Dublin démontre que l'orgueil irlandais est à vif.

Keith Andrews a laissé entendre que Lassana Diarra avait lâché que les jeux étaient faits, d'où l'empoignade entre les deux hommes.

"Ces mots ont été ressentis comme irrespectueux, pas seulement pour moi, mais pour tous les gars, j'ai un peu perdu mon calme", a reconnu Andrews.

Et le brasier a été savamment entretenu par le sélectionneur italien de l'Eire Giovanni Trapattoni: "Un joueur français, célèbre, a lancé des insultes à la fin du match contre mes joueurs et ça m'a surpris, ce qu'il a dit était assez insultant pour les Irlandais en général (ce que Lassana Diarra nie). Vous ne pouvez pas faire ça quand vous avez gagné".

"Ce n'est pas terminé", a asséné Andrews. C'est tout ce que voulait le +Trap+: persuader ses joueurs qu'en maintenant la "pression" sur les Français, en les confinant dans un jeu aérien et physique, marquer un but à Paris "est possible". A 1-1 sur l'ensemble des deux matches, si le score en restait là, après une prolongation vierge par exemple, alors la qualification à la Coupe du monde se réduirait à une séance de tirs au but.

L'enjeu est trop important pour que l'issue se résume à cette loterie. "Il faut jouer, le match commence à 0-0, il ne faut pas accepter qu'ils viennent pour nous poser des problèmes, il faut emballer le match", a recadré Raymond Domenech.

La vitesse est du côté français. Le match à Croke Park l'a montré. Avec leur jeu, les Français ont les moyens de réduire leur temps de vol pour l'Afrique du Sud à 90 minutes, le temps d'un match au Stade de France.


ETES VOUS AU COURANT DE CE MATCH ? OUI , J'ESPERE !!!

Deschamps: "L'incident est clos"

A 48 heures de l'affiche OM-PSG, match en retard de la 10e journée, l'entraîneur olympien a répondu longuement à propos de l'incident qui l'a opposé mardi à Hatem Ben Arfa. Après avoir donné l'impression de minimiser le sujet affirmant que cela appartenait au passé, Didier Deschamps a évoqué le "clasico français" comme une occasion de rattraper les points perdus.


Pour DD, Ben Arfa a eu une attitude déplacée. (Reuters) Que s'est il passé mardi avec Ben Arfa ?

Il a eu une attitude déplacée pendant l'entraînement, il est venu s'excuser après et ça s'arrête là, ni plus ni moins... Ça peut arriver, je ne vais pas en faire une affaire d'état. Il n'y a pas de sanction particulière.

José Anigo a émis un avis plus tranché dans L'Equipe de mercredi, affirmant qu'il y avait "deux mois à attendre", avant une discussion avec ses agents.
Demandez à José, de toute façon, c'est valable pour tous les joueurs, il n'y a pas de porte ouverte avant début janvier.

Cet incident supplémentaire ne remet-il pas en cause l'avenir de Ben Arfa au club ?

Je l'ai dit, l'incident est clos, il s'est excusé, voilà.
L'avenir pour moi, c'est l'immédiat, se projeter dans 2 ou 3 mois, je ne peux pas le faire. Je gère au jour le jour une période très importante pour l'équipe jusqu'à la trêve de fin d'année (le 23 décembre). Ce sera un rythme infernal, c'est ça qui me préoccupe.

Est-il opérationnel pour OM-PSG ? Si vous en aviez besoin, le feriez-vous jouer vendredi ?

J'ai toujours fonctionné comme ça avec lui. Si j'estime que j'ai besoin de lui, il n'y a pas de raison que je ne le fasse pas jouer.

"Je ne suis pas David Copperfield"

On misait notamment sur l'arrivée d'un nouvel entraîneur à l'OM pour le relancer. Aujourd'hui, peut-on parler d'échec en évoquant le cas d'Hatem Ben Arfa ?
Je ne suis pas un magicien, je ne suis pas David Copperfield. C'est un joueur qui a beaucoup de talent et je suis le premier à le reconnaître. Mais le haut niveau demande beaucoup d'exigence, à Marseille encore plus. Mes prédécesseurs ont fait en sorte de l'aider, mes successeurs feront de même. Maintenant, c'est lui qui a la clé.

Vous connaissant, on a la nette impression qu'il lui sera difficile de revenir. Qu'en pensez-vous ?

Hatem ne jouait pas avant l'incident. Maintenant, il y a les séances d'entraînement, des matches et je dois en tenir compte. Après, je peux me tromper, j'essaie de me tromper le moins possible. Il existe peut-être des statuts mais c'est la forme du moment qui prime. Je m'appuie sur des joueurs qui m'apportent le plus de garanties.

Venons-en à OM-PSG. L'état d'esprit qui anime l'OM est-il le même que celui d'il y a un mois avant l'annulation du match?

Déjà, ce match doit nous permettre de recoller. La préparation, elle, est la même. Je me souviens qu'au moment où l'on devait le jouer, j'avais le fort sentiment qu'on allait le gagner, au vu de notre forme et de celle de Paris. Ça va être un peu électrique, le public va pousser, et il faudra donc rester bien concentrés.

"Récupérer les points perdus"

en quoi les données sont -elles différentes ?

La configuration, comme je vous l'ai dit, et puis l'environnement avec les conséquences de l'annulation et les incidents qui ont suivi et qui sont bien sûr regrettables. J'espère que ça se passera bien cette fois.


Jouer un match en retard change-t-il votre approche de la rencontre ?

Non, c'est une opportunité de récupérer les points perdus. Et dans ce genre de partie, ces affiches du championnat, la qualité technique et le talent font généralement la différence.


Ils disposent d'une animation offensive intéressante, très bonne parfois. Entre Erding et Luyindula, il y a une complicité et puis ils se déplacent bien.
Henry envoie les Bleus en Afrique du Sud.

PROPOS RECUEILLIS A MARSEILLE PAR ALEXANDRE SARKISSIAN

Mondial-2010: la France qualifiée

Thierry Henry a reconnu qu'il avait bien touché le ballon de la main avant de servir William Gallas qui marquait le but égalisateur (1-1) qualifiant l'équipe de France pour le Mondial-2010, mercredi en barrage retour pour le Mondial-2010 contre l'Eire.

["Oui, y a main, mais je suis pas l'arbitre, a déclaré le capitaine des Bleus. +Toto+ (Squillaci) va à la lutte de la tête, je suis derrière deux Irlandais, la balle redondit et elle tape ma main".

"Bien sûr, je continue à jouer, a-t-il poursuivi. L'arbitre ne siffle pas main, mais je ne peux pas dire qu'il n'y a pas main".

A la question de savoir si ce fait de jeu altérait sa joie, il a répondu: "Non, non. On est qualifiés".

A propos de William Gallas, qu'il a longuement enlacé au coup de sifflet final, Henry a dit: "William, ça fait longtemps que je le connais. On a été à l'école ensemble.
Je ne vais pas faire une soirée nostalgie, mais... On a la même date de naissance, on a été à Clairefontaine ensemble.
Et de se retrouver tous les deux sur cette action, ç'a été un grand moment".

"Ca restera dans l'histoire, mais le plus important pour nous aujourd'hui, c'est qu'on se soit qualifiés, a-t-il ajouté. Dans la difficulté, des fois, on apprécie encore plus".

France-Eire: la France ironise sur la main de Thierry Henry, l'Irlande montre du doigt le "tricheur"

"La Main de Dieu", "La main de la délivrance", pour les uns, "Nous avons été volés", "tricheur", pour les autres:

les journaux français et irlandais commentaient abondamment jeudi la faute non sanctionnée de Thierry Henry qui a permis d'envoyer la France en Afrique du Sud.
"Sauvés miraculeusement au bord du gouffre grâce à un but entaché d'une main dans la prolongation", titre ainsi l'Equipe à la suite du match nul 1-1 de mercredi à Paris entre la France et l'Eire qui a permis aux vice-champions du monde de se qualifier pour la phase finale du Mondial.


Pour le quotidien sportif, "c'était un miracle d'avoir survécu aussi longtemps à pareil néant, à ces passes de petits garçons et à ces peurs de joueurs moyens.
Un miracle d'avoir survécu à toutes les occasions irlandaises au coeur du match le plus attendu et le plus raté de l'histoire de l'équipe de France depuis une éternité".


"Miraculeux", titre également le Parisien/Aujourd'hui en France". Pour le quotidien, les Bleus se sont montrés "incroyablement apathiques, incapables de confectionner un semblant de football et d'aligner deux passes consécutives".

"Qu'on ne s'y méprenne pas", ajoute le Parisien. "Le Mondial 2010 sera encore plus dur pour elle (la France") que le sinistre Euro 2008 (élimination au 1er tour: ndlr)". "L'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, l'Angleterre seront présents, tout comme l'Argentine, les Pays-Bas ou le Portugal".

Le Figaro écrit, quant à lui, que "sans le mériter, les Tricolores iront en Afrique du Sud.
Le journal estime cependant que "pour espérer un parcours glorieux, les hommes de Domenech devront impérativement gagner en consistance, en sérenité et c'est loin d'être gagné, au regard de la pauvreté de leur prestation".

Enfin, pour France Soir, "la France s'est qualifiée au terme d'un suspens insoutenable et grâce à une main qui va faire débat dans les prochains jours".

De son côté, la presse irlandaise montrait du doigt "le tricheur" Thierry Henry, après sa main qui a amené le but qualifiant la France pour le Mondial-2010 aux dépens d'une République d'Irlande "volée".

HOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU LES VILAINS FRANCAIS !!!!!!

L'Eire demande à la Fifa un nouveau match contre la France

La fédération irlandaise de football (FAI) a demandé jeudi à la Fifa de faire rejouer le match contre la France, regrettant une "décision grossièrement incorrecte de l'arbitre" sur la "main volontaire de Thierry Henry" suivie de l'élimination de l'Eire du Mondial-2010.

"Cette décision grossièrement incorrecte de l'arbitre a mis à mal l'intégrité du sport et nous demandons désormais à la Fifa, en tant qu'instance mondiale de notre sport, de faire en sorte que ce match soit rejoué", selon un communiqué de la fédération.

"La preuve absolue apportée par la vidéo sur la main volontaire de Thierry Henry, qui a conduit au but de la France dans le temps additionnel, a été vue par des millions de supporteurs dans le monde", argumente la FAI.

Au moment où ce communiqué était rendu public, la fédération était toutefois contredite par son sélectionneur, l'Italien Giovanni Trapattoni, selon lequel rejouer le match était "impossible".

La FAI invoque un précédent quand, selon elle, la Fifa avait annulé en 2005, le résultat d'une rencontre entre l'Ouzbékistan et Bahreïn "sur la base d'une erreur technique de l'arbitre du match".


NORMAL , LA FRANCE NE PEUT ETRE QUALIFIEE SUR UNE TROMPERIE GROSSIERE

L'Irlande conteste son élimination


On n'a pas fini d'entendre parler de cette "main de Dieu" de Thierry Henry donnant la qualification à la France pour la Coupe du Monde 2010. La Fédération irlandaise de football a demandé à la Fifa, ni plus, ni moins, de rejouer cette rencontre, suite à cet incident de jeu. Une requête saluée unanimement par le pays mais qui selon Trapattoni a peu de chances d'aboutir.

Giovanni Trapattoni ne croit pas à la possibilité de rejouer ce barrage. (Reutersà Moins de vingt-quatre heures après son élimination dans la course à la Coupe du monde 2010, l'Irlande crie au scandale. Estimant avoir été flouée suite à la main volontaire de Thierry Henry qui a amené l'égalisation de William Gallas et par la même occasion la qualification des Bleus, la Fédération irlandaise de football a officiellement demandé à la Fifa de faire rejouer le match. "La mauvaise décision d'arbitrage flagrante d'accorder ce but écorne l'intégrité de notre sport. Nous demandons aujourd'hui à la Fifa, en tant qu'organisation dirigeante de notre sport, de faire en sorte que ce match soit rejoué", explique ainsi la FAI dans un communiqué.

Une décision soutenue par de nombreux joueurs, qui n'ont pas manqué de contester le résultat dès la fin du match. "J'aimerais rejouer ce match et je crois que tout le monde dans l'équipe aussi", explique ainsi le défenseur Kevin Kilbane, avant de poursuivre: "Sur la pelouse, j'ai demandé à Thierry Henry s'il avait fait main, il m'a dit oui, mais ce n'était pas intentionnel.
Pourtant, j'ai revu le ralenti, c'est clair pour tout le monde qu'on s'est fait avoir". Même son de cloche du côté de l'entraîneur adjoint, Liam Brady. "Je n'y crois pas beaucoup mais on est prêt à aller à Paris et à rejouer le match, sur leur pelouse, pour avoir un vrai gagnant", a-t-il ainsi déclaré à la BBC.

Déjà un précédent...

Les joueurs irlandais ont même reçu le soutien du Ministre de la Justice de leur pays. "Mon point de vue, c'est qu'il faudrait rejouer le match", a ainsi déclaré Dermot Ahern à la radio irlandaise Newstalk.

"Ils (la Fifa) ne voudront probablement pas parce que nous ne comptons pour rien dans le football mondial mais mettons-les au pied du mur", a continué M. Ahern avant de conclure: "C'est la moindre chose que nous devons aux milliers de jeunes supporters de notre pays anéantis. Sinon, si ce résultat est maintenu, cela confortera le fait que les tricheurs sont récompensés".

Néanmoins, une voix s'est élevée contre ces élans d'espoir, celle de Giovanni Trapattoni, le sélectionneur des "Boys in green". Du haut de son immense expérience, l'Italien s'est déclaré sceptique. "Je sais que c'est impossible. Quand un arbitre décide, c'est la fin du match pour moi", a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si la Fifa reste pour le moment sur sa position, la Fédération irlandaise pense tenir entre ses mains un argument de poids puisque, selon elle, l'instance mondiale a déjà annulé un match en 2005 entre l'Ouzbékistan et Bahreïn sur la base d'une "erreur technique de l'arbitre

20 Novembre 2009

OLIVIER CORTINOVIS
COMPTE RENDU MARSEILLE / PSG

Au bon souvenir d'Heinze...

Reporté à cause de l'épidémie de grippe A qui avait touché l'effectif parisien il y a un mois, le clasico a basculé en faveur des Marseillais, vainqueurs sur la plus petite des marges d'un PSG bien faible (1-0).
C'est Gabriel Heinze, un ancien de la maison bleue et rouge, qui a crucifié ses anciens partenaires d'un coup de tête astucieux.
Une réalisation qui permet aux Phocéens de recouvrer un standing bien plus conforme à ses ambitions.


Cette victoire permet aux Marseillais de remonter à la quatrième place du classement. (Reuters)
La machine parisienne était bien grippée ce vendredi soir au Vélodrome. Un mois après l'épidémie de virus H1N1 qui avait contaminé trois joueurs parisiens et provoqué le report de la rencontre, le clasico a vu un PSG bien pâle et sans ressource s'incliner devant Marseille 1 à 0.
Une bien triste performance des joueurs de la Capitale, qui regretteront sûrement de ne pas avoir signé Gabriel Heinze à l'intersaison.
Passé à l'ennemi cet été alors qu'il était pressenti pour débarquer sur les bords de la Seine, l'Argentin a inscrit l'unique but de la rencontre d'une tête chanceuse, répondant de la meilleure des manières aux virulentes critiques des supporters parisiens.
Surtout, l'Albiceleste a confirmé les bonnes dispositions actuelles de l'OM, qui grâce à ce cinquième match sans défaite, remonte au quatrième rang du championnat, à seulement trois longueurs du leader bordelais.
De quoi recouvrer un statut de prétendant au titre, surtout si les Phocéens gardent cette discipline défensive et cette couverture du terrain.
Chose que pourront regretter les Parisiens, longtemps amorphes et au final peu dangereux.

Paris, bien trop attentiste en ce début de rencontre, subit les foudres d'une équipe marseillaise qui jette d'entrée ses forces dans la bataille.
Ainsi Brandao, d'une belle tête plongeante sur un cadrage-débordement d'école de Laurent Bonnart (2e) et Mamadou Niang, d'un autre coup de boule rageur (3e), donnent les premiers frissons à un Vélodrome en ébullition.
Les Marseillais commencent cette rencontre avec le même allant que celui observé à Gerland lors de leur dernière apparition en Ligue 1 et ce mémorable 5-5. Peut être trop ?
En témoigne cette violente semelle de Stéphane M'Bia sur le genou de Stéphane Sessegnon, qui à défaut d'être sanctionné, met le feu aux poudres entre les deux formations. Signe du destin ou vraie malchance, le Camerounais, auteur de ce mauvais geste qui aurait pu lui valoir un carton rouge, est contraint de céder sa place sur blessure quelques minutes plus tard (18e). Pour le reste, peu d'enseignements sont à tirer de ces vingt premières minutes entre une équipe olympienne pleine de mordant mais malheureuse dans le dernier geste et une formation parisienne bien frileuse. Il faut dire que la réorganisation tactique en 4-3-3 avec Sessegnon juste devant la paire de récupérateurs Clément-Chantôme proposée par Antoine Kombouaré n'offre que très peu de solutions offensives à son attaquant Mevlut Erding.

Le PSG a tenté de s'aggriper

Dans ce genre de rencontre assez fermé, il faut un coup de pied arrêté pour débloquer la situation.
Et l'OM s'est trouvé depuis quelques semaines un vrai spécialiste de l'exercice en la personne de Fabrice Abriel. Déjà auteur de trois passes décisives à la fois contre Zurich et Lyon, l'ancien lorientais distille un nouveau caviar sur lesquels Souleymane Diawara et Gabriel Heinze se disputent la réception. Toujours est-il que le cuir lobe Grégory Coupet et se loge dans le petit filet francilien (1-0, 25e).
On croit alors le fantôme de Thierry Henry hanter à nouveau le football français tant l'absence de manifestation de joie phocéenne laisse croire à une nouvelle main gagnante. Ce n'est que cinq ralentis plus tard, que l'on pourra attribuer cette réalisation à "Gabi" Heinze, dont la tête aussi chanceuse que décisive donne un avantage mérité aux Sudistes. La réaction parisienne est bien timide, seul Mevlut Erding d'une frappe en pivot chauffe les gants de Steve Mandanda (37e). A force de se casser les dents sur une charnière défensive marseillaise solide, les joueurs de la capitale se découvrent. Mamadou Niang est à deux doigts de doubler la mise, mais le portier parisien détourne sa frappe instantanée sur son poteau droit (41e). Le dernier mouvement offensif des hommes de Didier Deschamps particulièrement inspirés dans ce premier acte.

L'OM continue de développer son emprise dans cette rencontre en faisant particulièrement bien tourner le ballon.
Une possession qui leur permet de trouver quelques espaces entre les lignes parisiennes.
Sur l'un d'entre eux, Benoit Cheyrou tente sa chance mais sa frappe est repoussée en deux temps par Grégory Coupet (55e).
Et lorsque la défense des visiteurs est bien en place, les Phocéens trouvent la solution sur coups de pied arrêtés.
Chaque ballon aérien est en effet un véritable supplice pour les partenaires de Sylvain Armand, qui parviennent néanmoins à se dégager laborieusement.
La troupe d'Antoine Kombouaré essaie alors de prendre d'assaut la surface de Steve Mandanda, mais manque de folie à l'abord des 22 derniers mètres. Guillaume Hoarau absent, Ludovic Giuly en méforme et Peggy Luyindula encore intermittent, l'attaque parisienne semble trop dégarnie pour un candidat à l'Europe, malgré le bel abbatage de Mevlut Erding.
Et l'entrée du jeune Jean-Eudes Maurice, qui vendange un bon ballon de Peggy Luyindula (82e), ne modifie en rien la donne.
De quoi faire regretter aux Parisiens le départ du conspué mais talentueux Mateja Kezman au mercato.
L'OM de Didier Deschamps ne sera plus inquiété jusqu'au coup de sifflet final et peut savourer ce solide succès : "Dans les basiques, on était là. Défensivement, on a été bien meilleur que lors des dernières prestations. Je regrette simplement que l'on soit toujours resté à la merci des Parisiens et d'une égalisation.
Mais cette victoire nous permet de recoller au peloton de tête.
Le potentiel y est, à nous maintenant de réussir le deuxième tournant mercredi à Milan." Pour Paris, 13e après ce match en retard, le tournant se nomme Auxerre et pourrait s'avérer mortel...

TRES CLAIR

Main de Henry:
la fédération irlandaise s'avoue vaincue

La fédération irlandaise de football a reconnu samedi dans un communiqué publié sur son site internet avoir échoué dans sa tentative de faire rejouer le barrage retour face à la France en qualification pour le Mondial-2010 après la main controversée de Thierry Henry.


"Nous regrettons que, malgré nos efforts pour que le match soit rejoué, ce qui aurait restauré l'intégrité du sport aux yeux du monde, nos appels semblent être tombés dans les oreilles sourdes de la fédération française", écrit le président de la fédération, John Delaney.

"Malgré notre profonde déception, nous remercions nos joueurs, les formidables supporteurs irlandais et le public irlandais dans son ensemble pour leur soutien, ainsi que la solidarité du peuple français", ajoute-t-il.

"Il ne fait aucun doute que la crédibilité du fair-play a été mise à mal par cet incident devant une audience internationale (...). Nous continuerons d'appeller la FIFA à prendre des décisions pour s'assurer que ce genre d'exemple de tricherie ne soit pas autorisé à se reproduire", conclut-il.

Malgré les réclamations de l'Irlande et même la suggestion de Henry lui-même, la Fifa a déclaré vendredi qu'il n'était pas question de rejouer la partie.

LA FRANCE , L'EQUIPE DE FRANCE N'EN SORT PAS GRANDIE

Ligue1: Bordeaux et Lyon s'épient,
Auxerre en profite pour prendre la tête
En perte de vitesse, Bordeaux a concédé un surprenant 1er revers à domicile face à Valenciennes (0-1) pendant que Lyon s'empêtrait à Grenoble (1-1) pour le plus grand bonheur d'Auxerre, nouveau leader après sa victoire sur Monaco (2-0), samedi lors de la 14e journée du championnat de France.

Grâce à ce 7e succès consécutif, les Bourguignons comptent en effet 26 points, un de plus que les deux précédents occupants d'une 1re place qu'ils n'avaient plus atteinte depuis février 2003.

Derrière, Bordeaux, qui n'avait pas été battu à domicile par les Nordistes depuis 1976, s'est en effet fait rejoindre par Lyon, devancé à la différence de but.

Quant à VA, il gagne quatre places et entrevoit le podium (4e).

Les absences chez les deux actuels premiers du classement ont donc pesé bien lourd. Les Bordelais et les Lyonnais étaient en effet privés chacun de deux joueurs majeurs, respectivement au milieu de terrain, et en défense.

Sans Gourcuff, Diarra et donc sans ressort également, les Girondins, qui ont touché le poteau, n'ont pu revenir à hauteur de Valenciennes, placé devant par Samassa et plus que jamais meilleure équipe à l'extérieur.

Pour sa part, l'OL, privé de Toulalan et de Cissokho, n'a pu transformer sa réussite en victoire. En supériorité numérique après l'exclusion de Courtois (71e), les joueurs de Puel se sont en effet immédiatement fait reprendre par Ljuboja (73e), alors que Juan avait déjà touché la barre en première période.

Juste avant, Delgado avait ouvert la marque et débloqué son compteur face à des Isérois (20e et derniers au classement) contre lesquels il avait déjà trouvé l'ouverture l'an passé et qui du coup, grappillent leur 2e point consécutif après 11 revers de rang.

Ces atermoiements ne sont pas des plus rassurants avant le retour de la Ligue des champions, mardi à Florence pour Lyon, mercredi contre la Juventus pour Bordeaux, même si les deux représentants français sont déjà qualifiés pour les 8e de finale.

Réaliste depuis quelques semaines et avec un Pédretti omniprésent, l'AJA a parfaitement saisi sa chance face à des Monégasques privés du meilleur buteur du championnat de France Nenê (9 buts) et qui rentrent dans le rang (6e) à cause des buts concédés à Coulibaly (45e) et Ndinga (88).

Plus bas, Rennes, face au Mans, à la différence de Nancy, à Lens, n'a pas non plus laissé passer l'occasion de remonter au classement face à un mauvais élève.

Les Bretons ont pourtant souffert face aux Manceaux mais le 7e but de Gyan, après l'ouverture du score de Mangane, leur permet finalement de revenir dans le Top 10 (9e).

Pas de chance pour un MUC plus que jamais relégable (19e) qui pensait décrocher grâce au but de Lamah son 1er point en déplacement mais repart finalement avec une 7e défaite (1-2) à l'extérieur.

Longtemps devant grâce au 4e but d'Alo'o Efoulou, l'ASNL a de son côté craqué deux fois contre Lens (1-2) dans les dernières minutes grâce à Jemaa (81) et Monnet-Paquet (84).

Si cela offre un bol d'air aux Artésiens (16e), cela met fin à trois matches d'invincibilité à l'extérieur des Lorrains, toujours englués en milieu de tableau (11e).

VALENCIENNES 4 EME AU CLASSEMENT BRAVO !!!!

PAUVRE GRENOBLE !!!!

Mondial-2010:
Thierry Henry affirme qu'il ne lâchera pas son pays


Thierry Henry affirme lundi dans l'Equipe qu'il ne "lâchera pas son pays" et participera bien à la prochaine Coupe du monde malgré la polémique planétaire déclenchée par sa main contre l'Eire en qualification pour le Mondial 2010.

Le capitaine de l'équipe de France de football admet néanmoins qu'il a songé à quitter la sélection nationale. "Oui, je me suis posé la question", déclare l'attaquant international au quotidien sportif français dans un premier témoignage sur ce qu'il a ressenti ces derniers jours.

"Malgré tout ce qui vient de se passer, le fait de me sentir abandonné , je ne lâcherai pas mon pays", martèle-t-il cependant, expliquant qu'"au lendemain du match, et même le surlendemain", il s'était "senti seul, vraiment seul".

Thierry Henry ajoute dans ce contexte que "sans l'appui de (ses) proches, (il) n'aurait pas eu la même réflexion".

"Je suis toujours venu me battre pour les Bleus. Comme un chien. Je n'ai jamais volé une sélection", affirme encore Thierry Henry.

OUI , THIERRY HENRY RECONNAIT SA FAUTE , LES INSTANCES DU FOOT
AURAIENT DU SANCTIONNER , LAISSONS LE TRANQUILLE

Domenech à coeur ouvert

Interrogé pour la première fois sur la qualification controversée des Bleus pour la Coupe du monde 2010, Raymond Domenech est revenu au micro de France Bleu sur cette polémique qu'il "a beaucoup de mal à digérer." Tout en plaidant la cause de Thierry Henry, le sélectionneur de l'équipe de France a défendu son bilan et sa manière de communiquer.

Raymond Domenech vise clairement l'arbitrage comme source de cette polémique. (Reuters) Il se faisait rare depuis mercredi dernier et la qualification dans la douleur de l'équipe de France pour la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Mis à part une courte interview sur le site internet de L'Express, Raymond Domenech n'était jamais revenu sur ce match qui suscite depuis la polémique aux quatre coins de l'Europe.
Chose maintenant réparée puisque le sélectionneur des Bleus s'est exprimé pendant presque 40 minutes sur les ondes de Radio France ce lundi soir dans l'émission "Le Grand Bleu" présenté par Jacques Vendroux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Raymond Domenech a été fidèle à lui-même avec de la langue de bois, un zest d'auto-satisfaction et une prise de défense exacerbée de l'ensemble de ses joueurs, à commencer par Thierry Henry.

Le sélectionneur des Bleus a dans un premier temps évoqué ces cinq derniers jours "partagés" et son bonheur noyé par cette polémique, n'oubliant pas pour autant de souligner le parcours de ses joueurs: "Tous les joueurs et les sportifs sont dans une phase d'incompréhension, et moi de colère par rapport au ressenti des joueurs. Cela fait deux ans qu'ils souffrent, qu'ils sont malmenés.
On n'a pas toujours été performants et on l'a reconnu. Mais l'équipe était en train de grandir, de se préparer, de se construire, il y avait une évolution. Et là, il y a ce mauvais match et on reste malheureusement sur cette impression-là, sur ce fait de match qui fait couler beaucoup d'encre et qui occulte tout ce qu'ont fait les joueurs depuis deux ans et leur parcours de qualification."

Domenech: "Titi est une référence dans son comportement"

Sondé sur cette "fameuse" main de Thierry Henry, l'ancien technicien des Espoirs a tenu à défendre l'image de son capitaine, sévèrement écorchée depuis ce geste. "Je ne vois pas la main de Thierry Henry sur le terrain. Ce n'est qu'en rentrant dans les vestiaires, que j'ai vu qu'il y'avait quelque chose car l'ambiance était très sereine, sans grande explosion de joie.
Avec Titi, on en discute, il m'explique que le ballon lui touche la main dans le feu de l'action.
Depuis, j'ai Titi régulièrement au téléphone, on essaie d'en discuter et de comprendre l'ampleur qu'a pris cette affaire. Titi est une référence dans son comportement en équipe de France.
Les Bleus, c'est sa vie, sa maison et il s'est investi à fond dans cette construction d'équipe. Je ne comprends pas, tout comme je comprends pas que le public l'ait sifflé lors de sa centième sélection alors que les autres joueurs étrangers ont droit à un grand cérémonial."

Surtout, Raymond Domenech, n'hésitant pas à placer le précédant Géorgie-Irlande qui avait vu les Celtes s'imposer sur deux grossières erreurs du d'arbitrage, a recentré le débat sur l'arbitrage. "Le vrai débat qui se pose, c'est l'arbitrage. Comment peut-on améliorer et éviter les erreurs d'arbitrage ?
C'est dramatique, et je le dis pour les Irlandais comme pour nous en Serbie (penalty injustifié et expulsion de Lloris).
L'idée de Michel Platini avec deux arbitres supplémentaires serait déjà une bonne expérience. Le vrai débat, il est là et on l'a déplacé sur un joueur et ça j'ai du mal à le digérer." Sur la défensive tout au long de l'entrevue, Raymond Domenech a ensuite répondu aux questions des auditeurs, et notamment sur ce récent sondage Opinion Way qui révèle que 71% des personnes interrogées souhaitent qu'il ne soit pas sur le banc tricolore en Afrique du Sud. "Je suis en retard par rapport à Aimé où 9 personnes sur 10 étaient contre lui. Je suis donc content (sic).
Tous les sélectionneurs vivent ces moments-là. On me reproche quoi ? La communication. Comme Santini, Lemerre et Jacquet. C'est la fonction qui est comme cela: les sélectionneurs cristallisent tous les problèmes."

La sécurité, nouvelle polémique

Alors que Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, envisage la possibilité d'obliger les clubs à participer à l'effort financier mis en place pour assurer la sécurité autour des matches en dehors des stades, la menace d'une grève plane déjà sur le monde du football professionnel.

La Police, lors du clasico OM-PSG. (Reuters) L'hiver promet d'être rude. Après la suppression du DIC, votée par le Sénat mais repoussée à juin 2010, les clubs de Ligue 1 pourraient de nouveau affronter les rigueurs du gouvernement. Brice Hortefeux a annoncé, mardi, réfléchir à la possibilité de faire participer les clubs de football à l'effort financier déployé pour assurer la sécurité autour des matches en dehors des stades.

"J'estime qu'il serait légitime que les clubs supportent le coût réel des moyens publics mobilisés", a indiqué le ministre de l'Intérieur lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale alors qu'il était interrogé par un député sur les violences commises dans le cadre de matches de football. "C'est en moyenne onze forces mobiles qui sont mobilisées par journée de championnat.
Lorsqu'un match s'avère à haut risque, on en mobilise plus. Cela a été le cas pour le match OM-PSG avec 17 unités", a poursuivi Brice Hortefeux rappelant au passage la récente création de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme chargée de répertorier les supporters violents afin de leur empêcher l'accès aux stades.

Le projet semble en tous cas déjà bien avancé au point que l'ancien ministre du Travail évoque déjà les modalités de sa mise en place. "Avec Roselyne Bachelot (ministre des Sports, ndlr), nous saisirons très prochainement le président de la Ligue de football pour mettre au point des modalités de tarification mieux adaptées à la réalité des coûts".

Louvel: "On sera peut-être obligé d'en arriver à la grève"

Une décision qui devrait faire l'effet d'une bombe auprès des clubs déjà signataires d'une convention nationale pour la sécurité par le passé. Lors de la rencontre entre Marseille et le Paris Saint-Germain, initialement prévue le 25 octobre mais reportée au 20 novembre dernier, les deux clubs concernés ont dû débourser pas moins de 400 000 euros chacun, selon une information du Parisien, afin d'assurer la mobilisation des forces de l'ordre, des stadiers et l'acheminement des supporters vers le Vélodrome.
Un effort que Jean-Claude Dassier avait jugé plus que conséquent dans les colonnes du quotidien. "Je ne suis pas ministre de l'Intérieur mais je constate qu'on ne peut pas continuer à mobiliser autant d'escadrons de CRS ou de gardes mobiles pour faire des matches de football. Tout cela coûte en plus, je vous rappelle qu'on en paye une bonne part", s'était indigné le président de l'OM.

Déjà mobilisé contre la suppression du DIC, Jean-Pierre Louvel, président de l'Union des clubs professionnels de football, est lui aussi monté au front sur l'antenne de France Info, mardi. "Actuellement on est en train de vouloir faire payer aux clubs de football un peu tout. Après le DIC, la taxe Buffet... On prend vraiment le football pour une vache à lait !" Et le dirigeant de faire peser la menace d'une possible grève des clubs. "Si on veut nous pousser à aller plus loin, effectivement là on sera comme d'autres branches professionnelles dans l'obligation de réagir car ce sera une question de vie ou de mort. Jusqu'ici nous l'avions écarté, nous avions souhaité avoir des positions dans un premier temps plus proche d'un dialogue mais, si à force de dispositions, on nous pousse à bout, on sera peut-être obligé d'en arriver là."

DELPHINE ALBERT ,